La Nasa a dévoilé, le 29 avril 2013, des clichés de son vaisseau Cassini ayant capturé un
gigantesque cyclone sur Saturne.
La Nasa l’a rebaptisé « la rose » de Saturne. Un ouragan, agitant le pôle nord de
Saturne, a été capturé par la sonde Cassini de l’agence spatiale américaine, partie en 2004 scruter la planète et ses satellites. Les clichés impressionnants ont été dévoilés lundi 29
avril sur son site. La tempête a tout d’un monstre : son œil mesure plus de 2 000 km
de diamètre, soit vingt fois plus que la moyenne des cyclones de notre planète, et ses vents soufflent à plus de 530 km/h.
Cet ouragan géant a été observé par le vaisseau spatial le 27 novembre 2012. Les images ont
été prises en utilisant des filtres sensibles aux infrarouges. Elles ont ensuite été colorisées.
Reste une inconnue : la date du début de la tempête. Certains scientifiques pensent que le
cyclone s’agite depuis plusieurs années car des mouvements tourbillonnants ont été perçus dès l’arrivée de Cassini, en 2004, près de Saturne. Or, à cette époque, le pôle nord de la planète était
plongé dans le noir de l’hiver polaire saturnien. Il a donc fallu attendre le retour du soleil pour pouvoir capturer les vents.
Via sott.net
Redécouvrez l’immense
vortex rougeoyant de Saturne (vidéo)
Il n’y a pas si longtemps, la sonde Cassini de la NASA a réussi à obtenir quelques impressionnantes photos de l’ouragan polaire qui sévit sur Saturne. Il
semblait déjà assez intense en noir et blanc, mais cette nouvelle version colorée est d’une beauté sanguine.
Par l’examen de cet énorme ouragan, l’objectif de la NASA est de comprendre ses mécanismes et de les comparer à ce qui se passe sur notre planète.
Les ouragans sur Terre s’alimentent de la vapeur d’eau pour continuer de tournoyer. Sur Saturne, il n’y a pas de grande étendue d’eau, mais il y a encore assez de vapeur dans les nuages pour
aider les scientifiques à mieux comprendre comment les ouragans sur Terre commencent et se poursuivent.
Vous pourriez observer un grand changement dans l’activité des ouragans si soudainement ils étaient déplacés de la Terre à Saturne : ce mastodonte,
de 2000 km de large, d’environ 20 fois ses homologues terrestres, tourne beaucoup, beaucoup plus vite. Dans l’œil, la vitesse des vents est quatre fois plus rapide que ce que vous trouverez sur
Terre. L’ouragan est collé au pôle Nord. Sur terre, les ouragans se dirigent vers le nord (et éventuellement se dissipent) en raison de la force du vent générée par la rotation de la planète.
L’ouragan polaire a nulle part où aller et c’est probablement pourquoi il est coincé au niveau du pôle.
Une
vue en fausse couleur de la tempête, observée par Cassini. Vous pouvez voir l’œil au centre en rouge foncé, le courant-jet dans les nuages en vert-jaunâtre et les nuages bas en
orange. Les bandes bleues au bord représentent les anneaux de Saturne. La seconde image est plus ancienne .
Cassini a d’abord repéré la tempête en 2004 grâce à sa caméra infrarouge, à la recherche de la chaleur, lorsque le pôle nord fut plongé dans le
noir pendant l’hiver. Le vaisseau spatial a d’abord pris la tempête dans la lumière visible en 2009, lorsque les contrôleurs de la NASA ont modifié l’orbite de Cassini afin qu’il puisse voir
les pôles.
Saturne, bien sûr, n’est pas la seule géante gazeuse dans le système solaire à profiter de grands ouragans. La grande tache rouge de Jupiter faisait
rage avant que les humains l’ait d’abord repérée dans les années 1600. Elle semble se rétrécir, et pourrait devenir circulaire en 2040.
Les
explications de la NASA en vidéo :
Neptune a également ses propres ouragans qui peuvent atteindre des vitesses de 2100 km à l’heure malgré sa nature plutôt glacée, il y avait même
une grande tache sombre repérée lors du survol de Voyager en 1989 qui a ensuite été perdue de vue. Uranus, que les scientifiques croyaient auparavant calme, est aussi un endroit assez orageux.
Sur le site du Jet Propulsion Laboratory : NASA Probe Gets Close-Up Views of Large Hurricane on Saturn.
gurumed
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