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mercredi 29 février 2012

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Shenzhou 9 : bientôt le prochain vol habité chinois

Shenzhou 9 : bientôt le prochain vol habité chinois:
lanceur chinois Longue Marche CZ-2F Shenzhou

La fusée Longue Marche CZ-2F chinoise.


L’agence spatiale chinoise vient d’annoncer la date de son prochain vol habité. Si tout va bien, c’est entre juin et août 2012 qu’une fusée Longue Marche CZ-2F devrait s’envoler de la base de Jiuquan et emporter trois astronautes chinois (ou taïkonautes, selon l’absurde habitude de nommer différemment des astronautes d’origines différentes), à bord d’un vaisseau Shenzhou vers la « mini station spatiale » Tiangong 1, satellisée l’année dernière à 350 kilomètres de la Terre.

Le programme spatial chinois évoque beaucoup le programme soviétique des années 1970, lorsque les ingénieurs russes satellisaient des stations Salyout. Mais les Chinois prennent leur temps pour acquérir une expérience spatiale : après avoir pratiquement acheté sur étagère aux Russes la technologie des vols habités – vaisseau Soyouz, scaphandres, entraînement des astronautes à la Cité des étoiles, etc – les Chinois ont du développer un puissant et très fiable lanceur, apte à emporter des êtres humains. La fusée CZ-2F a été jusqu’ici tirée huit fois avec succès. D’une masse au décollage de 470 tonnes, elle est capable d’emporter 8,5 tonnes en orbite basse. Pour comparaison, la fusée Ariane 5 européenne, qui n’est pas conçue pour emporter des astronautes, pèse 750 tonnes au décollage, a une capacité d’emport de 21 tonnes en orbite basse, et a été tirée quarante six fois d’affilée sans accident…

Le lancement de l’été 2012 sera le quatrième vol habité chinois, après ceux de 2003, 2005 et 2008. Après Tiangong 1, qui devrait brûler dans l’atmosphère dans deux ans environ, les ingénieurs chinois espèrent installer en orbite, d’ici à 2020, deux autres modules habitables, Tiangong 2 et 3, puis, peut-être, une véritable station spatiale, comme les Soviétiques l’ont réalisé avec Mir, et les Américains et Russes, avec la Station spatiale internationale (ISS). A plus long terme, bien sûr, les astronautes chinois visent la Lune et la planète Mars, comme leurs homologues Russes, Américains et Européens et bientôt Indiens et Brésiliens. Cependant, les Chinois se hâtent avec lenteur ; si ils ont déjà, avec succès, lancé trois missions habitées depuis 2003, rappelons que pendant la même période , et à l’origine de leurs programmes respectifs, Soviétiques et Américains avaient respectivement lancé quinze et vingt deux vaisseaux spatiaux habités…


Serge Brunier

Comment réussir à vendre ma voiture moi-même à un autre particulier

Comment réussir à vendre ma voiture moi-même à un autre particulier:

Vendre votre véhicule vous même nécessite un peu plus de temps et d’efforts, mais elle vous rapportera des centaines de dollars.

Établissement de votre prix :
Attirez un plus grand nombre d’acheteurs en établissant un prix concurrentiel qui reflète la valeur réelle de votre véhicule.

Pour établir le prix adéquat :
Rendez vous sur le site http://www.autohebdo.net/, sous l’onglet Information, cliquez sur Évaluation de véhicule. Cet outil en ligne vous permet de prendre connaissance de la valeur moyenne de tous les véhicules à vendre sur le réseau Internet AutoHebdo.net. Ainsi, vous pourrez visionner le prix le plus élevé, le prix le plus bas et le prix moyen des véhicules annoncés dans AutoHebdo.net. Vous n'aurez qu'à sélectionner vos critères de recherche et à cliquer sur soumettre.



  • Prenez en compte le kilométrage, l’état du véhicule et autres options.
  • Prenez en compte les dépenses que vous avez effectuées pour l’entretien du véhicule. Si vous disposez de factures indiquant l’achat de pièces neuves et des entretiens réguliers, vous pourrez sans doute augmenter le prix que vous demandez.
  • Si vous disposez d’une garantie prolongée pour votre véhicule, vérifiez si elle est transférable. Si oui, vous pourrez sans doute demander un prix plus élevé que le prix d’un véhicule sans garantie prolongée.
  • Gardez une marge de manœuvre – la plupart des acheteurs voudront négocier.

Rédaction de votre annonce :
Vous voudrez attirer les acheteurs potentiels en leur fournissant les caractéristiques et les points forts de votre véhicule. Assurez-vous que l’annonce est exacte et conforme à la réalité.

Assurez-vous d’inclure les éléments suivants dans votre annonce :
  • Marque, modèle et version (ex. GX)
  • Année, kilométrage au plus près du mille kilomètre
  • Cylindrée du moteur
  • Votre lieu de résidence (par ex. Montréal)
  • Prix
  • Un numéro de téléphone pour communiquer avec vous pendant la parution de l’annonce
  • Les options telles que la servodirection, les fenêtres électriques, le verrouillage électrique, les sièges chauffants, etc.
  • Climatisation
  • Historique de l’entretien du véhicule ou des propriétaires du véhicule
  • L’état de véhicule
  • La garantie
  • Une belle photo... allez en prendre une si vous n'en avez pas c'est obligatoire


Préparatifs avant la vente:
Le temps et les efforts que vous investissez sur votre véhicule peuvent faire augmenter le nombre d’acheteurs disposés à payer le prix. Même si votre véhicule est en parfait état, des petits détails peuvent rebuter les acheteurs.
Vous vous devez de nettoyer à la perfection votre véhicule. Vous pouvez faire effectuer cette tâche par un professionnel pour la somme d’environ 100 $. Montrez votre véhicule sous son meilleur jour pour obtenir les meilleurs résultats :

Passez l’aspirateur dans le coffre; lavez les pneus; retirez tous vos objets personnels.
Lavez les vitres, à l’intérieur comme à l’extérieur et nettoyez les miroirs.
Nettoyez le moteur à l’aide d’un produit dégraissant; tout les acheteurs jetteront un regard sous le capot.
Assurez-vous que le niveau des fluides soit au maximum et que la pression des pneus est correcte.
Si les tapis sont usés ou tachés, il serait bon d’en acheter des nouveaux

Documents:

Notez l’année, le NIV, le kilométrage, le modèle, la spécificité du modèle, la couleur et un bref historique, y compris le nombre de propriétaires qui se sont succédés, ainsi que l’endroit où vous avez acheté le véhicule et pourquoi vous le vendez. Conservez ces renseignements près du téléphone pour être en mesure de répondre rapidement aux appels des acheteurs.

Face aux acheteurs:
Lorsqu’un acheteur vous contacte, soyez honnête et donnez les renseignements exacts sur le véhicule et sur toutes ses caractéristiques. Vous gagnerez du temps en vous assurant que toute personne prenant un rendez-vous avec vous connaît tous les détails et qu’elle est toujours intéressée à acheter votre véhicule.
Assurez-vous de l’heure exacte des rendez-vous et demandez le numéro de téléphone où vous pouvez contacter la personne.

Pour votre sécurité, vous préférerez peut-être être accompagné lors de la visite d’acheteurs éventuels.
Ne permettez à personne de faire un essai de conduite seule.

Demandez à voir son permis de conduire, Si la personne n’a pas de permis de conduire, elle ne peut en aucun cas conduire votre véhicule.


Pendant que les acheteurs évaluent le véhicule, ils peuvent aussi se demander s’ils sont disposés à négocier avec vous et s’ils vous font confiance. Mettez les acheteurs en confiance en affichant une attitude avenante et en étant honnête. N’oubliez pas que vous leur demandez de prendre une décision financière importante.

Préparez votre discours publicitaire pour le véhicule; soyez prêt à parler des points forts du véhicule et de son historique.

Si l’acheteur veut faire inspecter le véhicule par un mécanicien, ne soyez pas préoccupé. C’est un signe qu’il s’agit d’un acheteur sérieux et il est de sa responsabilité de payer l’inspection. Accompagnez-le ou si vous ne le faites pas, vérifiez les allégations qui vous paraissent infondées.

Acomptes:

Lorsqu’un acheteur potentiel désire un peu de temps pour réfléchir sur la possibilité d’acheter le véhicule, vous pouvez consentir à ne pas vendre le véhicule pendant un jour ou deux, sous réserve que l’acheteur vous remette un acompte. Demandez-lui un acompte de 100 $ et donnez-lui un reçu. Si la personne n’achète pas le véhicule, vous avez le droit de garder l’acompte en compensation du temps que vous lui avez réservé le véhicule. S’il achète le véhicule, l’acheteur s’attend à ce que vous déduisiez ce 100 $ du prix de vente.

Pendant que vous réservez le véhicule à un acheteur potentiel, conservez le numéro de téléphone de toutes les personnes qui appelleront. Il se peut que vous ayez à les rappeler si le client en question ne conclut pas l’affaire.

Négociation:
Les acheteurs s’attendent à négocier avec vous. Ayez en tête le montant minimal que vous êtes prêt à accepter pour le véhicule, mais ne le divulguez pas.
Ne négociez pas avant que l’acheteur n’ait soumis une offre. Le plus souvent, les acheteurs commencent avec la valeur en gros; vous pouvez leur expliquer que vous comptez sur un prix plus élevé à cause de l’entretien dont le véhicule a bénéficié, etc.

Ne soyez pas trop pressé de vendre – donnez l’impression que vous pouvez attendre la meilleure offre.
Obtenez le paiement complet du véhicule. N’acceptez pas de chèques personnels. Exigez un chèque visé ou le paiement complet en espèces.

Écrits
Utilisez le contrat de vente entre particuliers (fortement recommandé) et indiquez la date et le prix de vente.
Retirez vos plaques d’immatriculation du véhicule lors du transfert au point de service de la SAAQ. Compléter les documents requis par le préposé de la Société de l’assurance automobile du Québec.
Communiquez avec votre assureur et faites annuler l’assurance couvrant le véhicule, à compter de la date à laquelle l’acheteur vient chercher le véhicule.

http://auto.sympatico.autohebdo.net/HowToArticles/HowTo.aspx?ms=&Article=Selling

Le secret des volcans lunaires…

Le secret des volcans lunaires…:
volcans domes lunaires Hortensius Milichius Kies Marius Gruithuisen Rumker

Les très anciens dômes volcaniques lunaires, photographiés par la sonde LRO. Photos JPL/Nasa.


Pourquoi n’y a t-il pas de volcans sur la Lune ? Le volcanisme est une activité naturelle des planètes rocheuses et de leurs satellites ; aujourd’hui, au moins six astres, dans le système solaire, connaissent une telle activité : la Terre, bien sûr, mais aussi Vénus, Io, le satellite de Jupiter, et aussi Titan, Encelade et Triton, des satellites de Saturne et Neptune, même si, dans ces trois derniers exemples, les volcans sont plutôt des geysers. Le coeur des planètes et des gros satellites, en effet, est brûlant. Radioactivité et pression chauffent le noyau de la Terre, par exemple, à plus de 5000 °C, c’est à dire la température de la surface du Soleil ! Mars, quant à elle, exhibe les plus grands volcans du système solaire, mais ils sont inactifs depuis des dizaines de millions d’années… Et la Lune? Rocheuse, comme la Terre, dotée d’un coeur chaud et probablement en partie liquide, comme la Terre, très active, comme en témoignent les sismographes installés sur place par les astronautes des missions Apollo, la Lune, étrangement, ne montre quasiment aucun volcan et ces très rares massifs volcaniques, appelés « dômes », sont inactifs depuis plus de trois milliards d’années… Le mystère de l’absence de volcans à la surface de la Lune vient probablement d’être élucidé par une équipe scientifique américano-européenne. C’est la composition du magma lunaire, riche en titane, qui l’empêcherait de remonter à la surface pour s’y épancher : d’après l’équipe de Wim van Westrenen, en effet, le magma lunaire a la même densité que les roches environnantes, alors que le magma terrestre, plus léger que les roches qui l’enserrent, est violemment projeté vers la surface de notre planète.

Le secret des volcans lunaires…

Le secret des volcans lunaires…:
volcans domes lunaires Hortensius Milichius Kies Marius Gruithuisen Rumker

Les très anciens dômes volcaniques lunaires, photographiés par la sonde LRO. Photos JPL/Nasa.


Pourquoi n’y a t-il pas de volcans sur la Lune ? Le volcanisme est une activité naturelle des planètes rocheuses et de leurs satellites ; aujourd’hui, au moins six astres, dans le système solaire, connaissent une telle activité : la Terre, bien sûr, mais aussi Vénus, Io, le satellite de Jupiter, et aussi Titan, Encelade et Triton, des satellites de Saturne et Neptune, même si, dans ces trois derniers exemples, les volcans sont plutôt des geysers. Le coeur des planètes et des gros satellites, en effet, est brûlant. Radioactivité et pression chauffent le noyau de la Terre, par exemple, à plus de 5000 °C, c’est à dire la température de la surface du Soleil ! Mars, quant à elle, exhibe les plus grands volcans du système solaire, mais ils sont inactifs depuis des dizaines de millions d’années… Et la Lune? Rocheuse, comme la Terre, dotée d’un coeur chaud et probablement en partie liquide, comme la Terre, très active, comme en témoignent les sismographes installés sur place par les astronautes des missions Apollo, la Lune, étrangement, ne montre quasiment aucun volcan et ces très rares massifs volcaniques, appelés « dômes », sont inactifs depuis plus de trois milliards d’années… Le mystère de l’absence de volcans à la surface de la Lune vient probablement d’être élucidé par une équipe scientifique américano-européenne. C’est la composition du magma lunaire, riche en titane, qui l’empêcherait de remonter à la surface pour s’y épancher : d’après l’équipe de Wim van Westrenen, en effet, le magma lunaire a la même densité que les roches environnantes, alors que le magma terrestre, plus léger que les roches qui l’enserrent, est violemment projeté vers la surface de notre planète.

Pour la Science - Actualité - Des étoiles au grand cœur

Pour la Science - Actualité - Des étoiles au grand cœur

Pour la Science - Actualité - Des étoiles au grand cœur

Pour la Science - Actualité - Des étoiles au grand cœur

ESO - Image Archive: Paranal

lundi 27 février 2012

ESO - Image Archive: Paranal

Les secrets de la matière noire

Les secrets de la matière noire: Space
La matiere noire est un concept très important en cosmologie et enastrophysiqueSpacemoderne. Ce dossier va présenter l'ensemble des problèmes qu'on regroupe sous le nom de matiere noire : tout d'abord, dans un certain nombre d'objets astrophysiques, lesmouvementsSpaceobservés sont différents de ceux auxquels on s'attend en théo...

Les secrets de la matière noire

Les secrets de la matière noire: Space
La matiere noire est un concept très important en cosmologie et enastrophysiqueSpacemoderne. Ce dossier va présenter l'ensemble des problèmes qu'on regroupe sous le nom de matiere noire : tout d'abord, dans un certain nombre d'objets astrophysiques, lesmouvementsSpaceobservés sont différents de ceux auxquels on s'attend en théo...

Les secrets de la matière noire

Les secrets de la matière noire: Space
La matiere noire est un concept très important en cosmologie et enastrophysiqueSpacemoderne. Ce dossier va présenter l'ensemble des problèmes qu'on regroupe sous le nom de matiere noire : tout d'abord, dans un certain nombre d'objets astrophysiques, lesmouvementsSpaceobservés sont différents de ceux auxquels on s'attend en théo...

Une longue pause hivernale pour Opportunity

mercredi 22 février 2012

Une longue pause hivernale pour Opportunity:
Opportunity Spirit MER Mars Nasa

Opportunity explore la planète Mars depuis huit ans. Illustration Nasa


La sonde américaine Opportunity a trouvé un site idéal, à flanc de colline, dans la région de Meridiani Planum, pour passer l’hiver sur Mars. La sonde Opportunity (ou MER, Mars Exploration Rover) explore la planète rouge depuis bientôt huit ans, avec comme seule source d’énergie ses batteries lithium-ion, alimentées par des panneaux solaires. Huit ans sur Mars, dans un froid constant, de -30°C à -100°C et dans les tempêtes de poussière abrasive : la longévité de la sonde martienne confine au miracle technologique…

Sa soeur jumelle, Spirit, quant à elle, a rendu l’âme en 2010 après sept années d’exploration. Si Opportunity doit aujourd’hui s’arrêter – après plus de 34 kilomètres parcourus à la surface de Mars – c’est que ses panneaux solaires sont couverts de poussière ; leur rendement a baissé de façon inquiétante : aujourd’hui, les batteries fournissent moins de 300 W/h, contre 1000 W/h au début de la mission… Pour passer l’hiver et ses longues nuits glaciales, le robot à six roues s’est donc arrêté dans la pente de Cape York, au bord du cratère Endeavour. Cette pente, inclinée à 15 degrés, va permettre à ses panneaux solaires de faire face au Soleil et d’alimenter la sonde – chauffer ses composants les plus fragiles, surtout – durant ses quelques mois d’hibernation. Si elle survit aux rigueurs des frimas martiens, Opportunity reprendra sa visite du cratère Endeavour en juillet ou août, lorsqu’elle sera rejointe à la surface de la planète rouge par un nouveau robot explorateur à six roues, Curiosity.


Serge Brunier

Gliese 1214 b : Découverte d’une planète-océan

Gliese 1214 b : Découverte d’une planète-océan:
Gliese 1214 b

La Terre, l'exoplanète Gliese 1214 b - image imaginaire - et Neptune, à la même échelle. Photos Nasa.


Depuis sa découverte en 2009, les astronomes soupçonnaient Gliese 1214 b d’être un monde exotique, un nouveau type de planète, encore jamais vu, ni dans notre système solaire, ni nulle part ailleurs dans la Galaxie… L’analyse des observations de cet astre situé dans la constellation d’Ophiuchus, à l’aide du télescope spatial Hubble, à paraître dans l’Astrophysical journal, confirme leur intuition : à tous points de vue, ce monde ne ressemble à rien de connu.


Gliese 1214 est une très discrète étoile, invisible à l’oeil nu, située dans les riches champs stellaires de la constellation d’Ophiuchus. Située à seulement 42 années-lumière, soit environ quatre cent mille milliards de kilomètres, elle est suffisamment proche pour être étudiée en détail par les astronomes. Cette étoile est une naine rouge, âgée de six milliards d’années environ et mesurant 290 000 kilomètres de diamètre, soit le cinquième du diamètre solaire. Son éclat est dix mille fois moins intense que celui de notre étoile. C’est au sommet du mont Hopkins, dans le sud de l’Arizona, que sa planète a été découverte, en 2009, à l’aide du réseau MEarth, un groupe de huit petits télescopes de 40 cm de diamètre fonctionnant automatiquement. Toutes les 38 heures, en effet, la planète Gliese 1214 b passe devant l’étoile naine rouge, « l’éclipsant » en partie. Durant ces transits, la lumière de l’étoile baisse de 1,4 %. Très vite, les astronomes du monde entier ont tourné leurs télescopes vers la belle inconnue et ont commencé à esquisser son portrait en estompe. La planète Gliese 1214 b est une « super Terre », c’est à dire un astre situé à mi-chemin des planètes rocheuses, comme Mars, Vénus et la Terre, et des planètes gazeuses, comme Uranus, Neptune ou Saturne. De tels astres n’existent pas dans notre propre système solaire. Pour fixer les idées, Gliese 1214 b est 2,7 fois plus grande et 6,5 fois plus massive que la Terre. Pour comparaison, Neptune est 3,8 fois plus grande et 17 fois plus massive que notre petite planète bleue. Mais la caractéristique la plus intéressante de l’exoplanète d’Ophiuchus, c’est sa masse volumique : 1,9, contre 1 pour l’eau et 5,5 pour la Terre ! En clair, Gliese 1214 b est seulement deux fois plus dense que l’eau… Pour les astronomes, un monde aussi léger ne peut-être constitué que d’un noyau rocheux entouré de glaces et de gaz… Dans le système solaire, de tels astres existent : Neptune et Encelade, par exemple, ont une densité de 1,6. Mais comment décider si cette planète, comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, est essentiellement composée d’Hydrogène, d’hélium, de méthane, ou bien de glace d’eau, comme Encelade ?


Un premier indice a aidé les scientifiques : Gliese 1214 b, dont l’année dure… trente huit de nos heures, tourne à seulement deux millions de kilomètres de son étoile ! Malgré le faible rayonnement de cette dernière, la température moyenne, à la surface ou dans l’atmosphère de cette planète, avoisine 230 °C… Dans un tel environnement, les éléments légers, comme l’hydrogène et l’hélium, ont du s’échapper depuis des milliards d’années de la planète. D’où le modèle proposé par les chercheurs : Gliese 1214 b serait une « planète océan », essentiellement constituée d’eau…


En orientant le télescope spatial Hubble vers l’étoile Gliese 1214, l’équipe de Zachory Berta voulait suivre les transits de sa planète, et tenter d’observer en transparence l’atmosphère de celle-ci, traversée par la lumière de l’étoile située en arrière-plan. Mission accomplie : le spectre obtenu par les astronomes, dénué de raies d’émission ou d’absorption, conforte leur intuition quant à la nature de la planète ; son atmosphère serait constituée essentiellement de vapeur d’eau… La « planète océan » tournant autour de son étoile naine rouge va être dans les années qui viennent l’objet de l’attention de la communauté astronomique, qui va tenter de dépeindre le « paysage » de cette extraordinaire étuve cosmique… On peut supposer que cette planète des brumes est couverte d’un océan de plusieurs centaines ou milliers de kilomètres de profondeur, cet océan immense étant perpétuellement plongé dans la pénombre, sous un ciel de plomb ; inchangé depuis des millions de millénaires.


Gliese 1214 b : Découverte d’une planète-océan

Gliese 1214 b : Découverte d’une planète-océan:
Gliese 1214 b

La Terre, l'exoplanète Gliese 1214 b - image imaginaire - et Neptune, à la même échelle. Photos Nasa.


Depuis sa découverte en 2009, les astronomes soupçonnaient Gliese 1214 b d’être un monde exotique, un nouveau type de planète, encore jamais vu, ni dans notre système solaire, ni nulle part ailleurs dans la Galaxie… L’analyse des observations de cet astre situé dans la constellation d’Ophiuchus, à l’aide du télescope spatial Hubble, à paraître dans l’Astrophysical journal, confirme leur intuition : à tous points de vue, ce monde ne ressemble à rien de connu.


Gliese 1214 est une très discrète étoile, invisible à l’oeil nu, située dans les riches champs stellaires de la constellation d’Ophiuchus. Située à seulement 42 années-lumière, soit environ quatre cent mille milliards de kilomètres, elle est suffisamment proche pour être étudiée en détail par les astronomes. Cette étoile est une naine rouge, âgée de six milliards d’années environ et mesurant 290 000 kilomètres de diamètre, soit le cinquième du diamètre solaire. Son éclat est dix mille fois moins intense que celui de notre étoile. C’est au sommet du mont Hopkins, dans le sud de l’Arizona, que sa planète a été découverte, en 2009, à l’aide du réseau MEarth, un groupe de huit petits télescopes de 40 cm de diamètre fonctionnant automatiquement. Toutes les 38 heures, en effet, la planète Gliese 1214 b passe devant l’étoile naine rouge, « l’éclipsant » en partie. Durant ces transits, la lumière de l’étoile baisse de 1,4 %. Très vite, les astronomes du monde entier ont tourné leurs télescopes vers la belle inconnue et ont commencé à esquisser son portrait en estompe. La planète Gliese 1214 b est une « super Terre », c’est à dire un astre situé à mi-chemin des planètes rocheuses, comme Mars, Vénus et la Terre, et des planètes gazeuses, comme Uranus, Neptune ou Saturne. De tels astres n’existent pas dans notre propre système solaire. Pour fixer les idées, Gliese 1214 b est 2,7 fois plus grande et 6,5 fois plus massive que la Terre. Pour comparaison, Neptune est 3,8 fois plus grande et 17 fois plus massive que notre petite planète bleue. Mais la caractéristique la plus intéressante de l’exoplanète d’Ophiuchus, c’est sa masse volumique : 1,9, contre 1 pour l’eau et 5,5 pour la Terre ! En clair, Gliese 1214 b est seulement deux fois plus dense que l’eau… Pour les astronomes, un monde aussi léger ne peut-être constitué que d’un noyau rocheux entouré de glaces et de gaz… Dans le système solaire, de tels astres existent : Neptune et Encelade, par exemple, ont une densité de 1,6. Mais comment décider si cette planète, comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, est essentiellement composée d’Hydrogène, d’hélium, de méthane, ou bien de glace d’eau, comme Encelade ?


Un premier indice a aidé les scientifiques : Gliese 1214 b, dont l’année dure… trente huit de nos heures, tourne à seulement deux millions de kilomètres de son étoile ! Malgré le faible rayonnement de cette dernière, la température moyenne, à la surface ou dans l’atmosphère de cette planète, avoisine 230 °C… Dans un tel environnement, les éléments légers, comme l’hydrogène et l’hélium, ont du s’échapper depuis des milliards d’années de la planète. D’où le modèle proposé par les chercheurs : Gliese 1214 b serait une « planète océan », essentiellement constituée d’eau…


En orientant le télescope spatial Hubble vers l’étoile Gliese 1214, l’équipe de Zachory Berta voulait suivre les transits de sa planète, et tenter d’observer en transparence l’atmosphère de celle-ci, traversée par la lumière de l’étoile située en arrière-plan. Mission accomplie : le spectre obtenu par les astronomes, dénué de raies d’émission ou d’absorption, conforte leur intuition quant à la nature de la planète ; son atmosphère serait constituée essentiellement de vapeur d’eau… La « planète océan » tournant autour de son étoile naine rouge va être dans les années qui viennent l’objet de l’attention de la communauté astronomique, qui va tenter de dépeindre le « paysage » de cette extraordinaire étuve cosmique… On peut supposer que cette planète des brumes est couverte d’un océan de plusieurs centaines ou milliers de kilomètres de profondeur, cet océan immense étant perpétuellement plongé dans la pénombre, sous un ciel de plomb ; inchangé depuis des millions de millénaires.


La plus grande araignée du monde

lundi 20 février 2012



La plus grande araignée du monde

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Jusque récemment, la mygale de Leblond, ou Araignée Goliath, ou encore Theraphosa blondi, représentait la plus grande espèce d'araignée connue, avec une taille, pattes comprises, de l'ordre de 30 centimètres et jusqu'à 130 à 170 grammes. D'autres arachnides comme Heteropoda Maxima ou Pseudotheraphosa Apophysis sont de sérieux prétendant au titre de plus grande araignée (vivante) du monde.
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Une femelle Theraphosa blondi. Img : ATS

A l'instar de nombreuses espèces d'araignées, le mâleTheraphosa blondi est notablement plus petit que sa compagne, ce sont donc des femelles qui peuvent atteindre la taille maximale. On trouve donc cette mygalomorphe en Amérique Latine principalement (Brésil, Guyane, Venezuela..). Son venin est neurotoxique mais peu dangereux pour l'homme. Cependant, ses crochets de deux centimètres peuvent lui infliger une forte douleur, tandis que les poils urticants qu'elle peut lancer, peuvent engendrer de vives et douloureuses démangeaisons, une cécité passagère et des problèmes respiratoires. Cette capacité en fait l'une des araignées les plus urticantes connues. C'est l'héroïne du fameux film Arachnophobiesortie en 1990, lequel mésestime grandement les comportements et la dangerosité de cet arachnide.
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Theraphosa blondi, une taille impressionnante.

Bien que peu dangereuse pour l'homme, c'est une araignéetrès agressive, n'hésitant pas à mordre lorsqu'elle se sent menacée. Dans la plupart des cas cependant, il s'agira d'unemorsure sèche, ne libérant pas de venin. Elle est aussi particulièrement agressive envers ses proies. Son régime se compose d'insectes, parfois plus gros qu'elle, lorsqu'elle est jeune. Un peu plus âgée, elle s'attaque à tous les petits être vivants passant à sa portée : petits mammifères, gros insectes, et même serpents!  Si on la surnomme Goliath Bird-Eater outre-Atlantique, elle n'attaque cependant que rarement les oiseaux, principalement car elle chasse à l'affût au sol, et n'est réellement active que la nuit. Fait insolite,Theraphosa blondi est aussi adepte du cannibalisme nuptial : le mâle ne possédant pas les crochets habituels sur ses deux pattes avant lui permettant d'immobiliser la femelle, il arrive que celle-ci le dévore après la fécondation. Le femelle repu pondra de 200 à 400 œufs.

Elle a peu de prédateurs naturels, si ce n'est son ennemi juré, la guêpe, qui paralyse généralement l'araignée avant d'y pondre ses œufs, refermant ensuite la plaie afin que l'araignée encore vivante serve de nourriture à ses hôtes.
*
Heteropoda Maxima. Img : WWF/Mekong Reserve. P&W

Depuis quelques années cependant, d'autres noms prétendent au rang de plus grande araignée du monde. Certaines araignées cavernicoles comme Heteropoda maxima (Giant huntsman spider) pourraient dépasser en taille, mais probablement pas en poids, les mygales de Leblond. L'absence d'observation rigoureuse des araignées cavernicoles permet cependant des estimations fantaisistes (allant jusqu'à 1 mètre!) non reconnues actuellement par la communauté scientifique. Le rapport initial de la WWF rédigé en 2001 évoquait une araignée assez peu massive mais avec de grandes pattes, probablement adaptées aux cavernes du Laos, "aussi grande qu'une assiette plate" (environ 30 cm d'envergure).

Le prétendant le plus sérieux au trône estPseudotheraphosa apophysis, une araignée particulièrement agressive, comme sa consœur Theraphosa blondi. Ses caractéristiques sont semblables, y compris la taille et le milieu dans lequel elle évolue. Elle pourrait se révéler quelque peu supérieure en taille.

Bien entendu, les araignées ont de tout temps effrayé la population et fertilisé l'imagination. Si l'on ne connait pas à ce jour d'araignées plus imposantes, il est arrivé qu'on voit (à tort) en d'autres espèces, plus grandes, comme lescrabes-araignées, des espèces proches. L'imaginaire de l'araignée se traduit tant dans les films de Tarentules et autres Arachnophobie, que dans des œuvres plus subtiles comme Alien, le 8ème Passager. On se rappelle alors le dégoût et l'effroi que suscite le premier stade sorti de l'œuf comme un araignée sort de son terrier. Giger, le designer, en fut probablement inspiré. Les Arts sont même capables de donner mécaniquement vie à nos peurs, comme c'est le cas de la plus grande araignée mécanique du monde, qui rappellera volontiers Wild, Wild West aux cinéphiles, La Princesse : 15 mètres de vérins et de métal qui se pendent à un immeuble et parcourent les rues, c'est du spectacle!

Il convient néanmoins de se rappeler que ce n'est pas la taille qui fait la dangerosité : pour exemple, si le venin de l'araignée banane est particulièrement dangereux (outre le fait qu'il occasionne des effets secondaires tout à fait insolites), celui de la veuve noire, bien plus petite araignée au venin un peu moins puissant, occasionne davantage de décès. A noter également, que les ancêtres des araignées, les Euryptérides ou scorpions de mer, pouvaient atteindre plus de deux mètres. l'espèce vieille de 300 millions d'années, Megarachne Servinia, ressemblait encore peu aux araignées actuelles mais atteignait 34 centimètres de corps et 50 cm d'envergure, pattes comprises. Contrairement à l'idée reçue selon laquelle d'énormes araignées auraient existé dans les temps anciens, il semble bien que les trois représentants cités dans cet article et vivant encore de nos jours, soient les plus grosses et grandes araignées ayant jamais existé.

Mourir de rire, c'est possible?

Mourir de rire, c'est possible?: Si l'expression "mort de rire" - mdr - est devenue avec l'explosion de l'internet notamment, de culture et de référence commune et anodine, il faut savoir qu'il est effectivement possible de mourir de trop rire, le plus ancien cas rapporté de cette insolite cause de décès, remontant à la Grèce ancienne.


Peut-on rire jusqu'à en mourir?
C'est en effet à un rire trop longuet et appuyé que l'on

La première cause de cancer chez les non-fumeurs

La première cause de cancer chez les non-fumeurs:

La première cause de cancer chez les non-fumeurs


© Operation Tea for Two


Quelle est la première cause de cancer du poumon ? Tout le monde sait répondre, c’est la cigarette. En même temps, si une personne n’est pas exposée aux fumées de cigarette, elle se sent tranquille vis-à-vis de ce type de maladie.


Question : quelle est la deuxième cause du cancer du poumon ? Laissez-moi vous raconter une histoire datant de 1984 seulement. Mr Stanley Watras travaille dans une centrale nucléaire en Pennsylvanie. Ces centrales sont dotées de compteurs Geiger un peu partout pour détecter d’éventuelles fuites ou contaminations.


Stanley arrive au travail un matin et en passant le portique, l’alarme contamination sonne. Pendant deux semaines, la même scène se répète chaque matin. Ce qui surprend, c’est que l’employé est radioactif en arrivant, pas en partant. C’est-à-dire qu’il a été contaminé à l’extérieur de la centrale.


Les autorités ont commencé à chercher la source radioactive et ont fini par la trouver chez-lui. Ca n’avait rien à voir de près ou de loin avec son travail. En quelque sorte, c’est le travail de Stanley qui l’a sauvé. Comme il passe tous les jours devant un compteur Geiger, celui-ci a joué le rôle d’avertisseur. Si ce monsieur avait été boulanger ou prof, il serait mort de cancer sans jamais comprendre d’où c’est venu.


Dans son domicile, la quantité de radiations mesurées avait un risque équivalent à fumer 135 paquets (bien 135 paquets) de cigarettes par jour !


En fait, les maisons sont contaminées par le radium dont les isotopes naturels sont radioactifs et ont une vie très longue. Le Ra 226 a un temps de demi-vie de plus de 1600 ans. C’est-à-dire que dans lieu où une quantité de Ra 226 est présente, il faut attendre 1600 ans pour que la moitié se soit désintégrée. Cette stabilité permet à ces produits radioactifs de se concentrer dans certains endroits par accumulation successive de microquantités au cours des ans.


En plus des sa présence naturelle, le Radon a été usé et abusé au début du siècle passé. Des marques d’eau, de parfum ou savons revendiquaient la présence de Radon dans leurs produits. Jusqu’à dans les années 50, on en trouvait dans les montres et même des milliers de paratonnerres ont été déployés avec des pointes en Radon. Un charlatan, William Bailey, avait même mélangé des produits radioactifs dans de l’eau et la vendait comme boisson pour la santé perpétuelle. Comme l’écrivait le Wall Street Journal, son eau au Radium a parfaitement fonctionné jusqu’à ce que sa mâchoire tombe toute seule. L’illuminé est mort de son eau mais l’histoire ne dit pas combien de consommateurs sont partis avec. Tout ca n’avait rien de scientifique, mais c’est juste le résultat d’hystéries de marketing comme on en connait aujourd’hui également.


Le Radon présent dans les maisons est aujourd’hui la seconde cause de cancer de poumon dans la population générale et conséquemment, la première cause de ce cancer chez les non-fumeurs.


Aux USA, l’Agence de Protection Environnementale, un ministère littéralement, estime que 1 maison sur 15 a une accumulation dangereuse en Radon. Plus de 1 million de propriétaires ont pris des mesures pour désintoxiquer leurs maisons et prévenir 6000 morts. En Angleterre, le gouvernement a crée le site UKradon.org qui permet de renseigner le public. Il comporte des cartes qui permettent de trouver la moyenne des maisons au-dessus d’un niveau exigeant une action et cela par quartier. Je ne sais pas si de tels sites existent pour la France. L’institut de Radioprotection Nucléaire ici peut un bon point de départ pour les francophones.


Si vous vivez dans une maison, avec des caves, des doubles planchers ou doubles plafonds ou autres zones peu ventilées, la problématique du radon peut vous concerner vous et votre famille. Il existe des kits pas chers pour faire les tests soi-même.


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Les attentats du 11 septembre font partis d’un rituel ésotérique lié à un culte solaire

Les attentats du 11 septembre font partis d’un rituel ésotérique lié à un culte solaire:

Les attentats du 11 septembre font partis d’un rituel ésotérique lié à un culte solaire


Le titre dit tout, mais c’est surtout par la traduction de l’article Le Zodiaque & La Grande Année Platonique par Manly P Hall que je suis tombé sur une information très importante et intéressante. C’est grave d’ailleurs, vous allez voir pourquoi..



Nous savons qu’il y a un Ordre de la Quête ou une société secrète qui est au courant de la tradition de changer de religion en fonction des cycles de la précession des équinoxes (purement astrologique). C’est beaucoup de mots j’avoue mais c’est la vérité. Pendant que nous découvrons que tous nos mythes et nos religions sont basés sur l’astrologie, eux ils sont les architectes des religions et du passage à différentes ères. Ça n’a jamais été le même groupe, mais plusieurs groupes qui se sont succédés comme dans une course de relais, et parfois il n’y en avait aucun! Parfois l’ordre était complètement mort dans certaine zone géographique. Parfois c’était d’autres cultures qui faisaient survivre cette connaissance occulte (occulte veut dire caché). Mais le voici le voila, encore une preuve que les évènements importants qui changent la surface de la planète depuis le début de ce millénaire sont perpétrés par un groupe occulte et je vais vous le prouver.


D’après Manly P Hall (dans son bref résumé des similarités entre héros solaires) on peut lire,


Donc la vie du soleil, la vie annuelle du soleil, de sa naissance à sa mort, devint par degrés d’une grande signifiance pour les hommes anciens. Et partant de ce soleil allant dans les douze signes du zodiaque chaque année, vinrent les histoires des 12 travaux d’Hercule, car Hercule est une déité solaire tel que son nom l’indique, et aussi les merveilleux labeurs de Samson, car le mot Samson en hébreu veut dire l’homme solaire (…)


Nous ne pouvons pas échapper à ces implications, il n’y a rien à y faire. Nous savons qu’au solstice d’été il emporte les portes de Gaza. Nous savons aussi que quand il terrasse le Lion Nubien dans le signe du Lion et quand il entre dans la maison de Lara ses cheveux sont coupés courts, il rentre dans le signe de la Vierge et est le début de son déclin jusqu’à l’hiver dont à cette période, ses rayons ou ses cheveux sont coupés et il perd sa force. Mais au solstice d’hiver il tire vers le bas les deux colonnes de la maison des Philistins et le vieux soleil meurt, ouvrant la voie au nouveau soleil qui doit naître dans le mystère du solstice d’hiver.


Comme nous sommes entre deux âges, entre la maison des poissons et du verseau (la 11è constellation du zodiaque, rigolez autant que vous voulez à propos de ce nombre, moquez-vous), le mythe de Samson colle remarquablement bien avec les attentats du 11 Septembre.


La femme de Manoach, jusqu’alors stérile, apprend de l’ange de Dieu qu’elle enfantera un fils qui délivrera Israël des Philistins. Cet enfant devra être consacré à Dieu, dès sa naissance, en tant que « Nazir ». Les lois relatives au nazir impliquent notamment que le rasoir ne passe jamais sur sa tête et qu’il ne consomme jamais d’alcool. L’homme « à l’apparence d’ange » reparaît pour confirmer à Manoach et à sa femme qu’ils auront un enfant qui devra suivre les lois du nazir. L’ange disparaît alors dans les flammes et ils reconnaissent que c’était un ange de Dieu. Samson naît et grandit. (…)


Enfermé par ses ennemis à Gaza, Samson est sorti du cachot pour les divertir. Lors d’un sacrifice à leur dieu Dagon, alors que ses cheveux ont commencé à repousser, il est placé entre deux colonnes et implore Dieu de le rendre assez fort. Il écarte alors les colonnes du palais à mains nues afin de le faire s’écrouler. Il tue ainsi plusieurs milliers de Philistins. Samson ayant été tué aussi dans l’effondrement, son corps est retrouvé dans les décombres et enterré auprès de sa famille.


Nous assistons à une nouvelle aube (le symbole des illuminés), et sommes entre deux âges, l’Europe est sous une éclipse (l’équinoxe d’hiver) et pour les pays arabes c’est le « printemps ».




source Chapitre 16 du livre des Juges dans la Bible

[...] 25 Comme ils étaient en joie, ils s’écrièrent:

—Appelez Samson, qu’il nous divertisse!

Ils firent sortir Samson de la prison et il dut se livrer à des pitreries devant eux, puis ils le placèrent entre les colonnes du bâtiment.


26 Alors Samson demanda au jeune homme qui le conduisait par la main:

—Guide-moi! Fais-moi toucher les colonnes qui soutiennent l’édifice pour que je puisse m’y appuyer.


27 Or, le bâtiment était rempli d’hommes et de femmes; tous les princes des Philistins s’y trouvaient et, sur la terrasse, il y avait trois mille personnes environ, hommes et femmes, qui regardaient Samson les amuser.


28 Samson pria l’Eternel et dit:

—Seigneur Eternel! Je te prie, interviens en ma faveur! Rends-moi ma force, une dernière fois, ô Dieu, pour que je me venge en une fois des Philistins pour la perte de mes deux yeux!


29 Il toucha les deux colonnes centrales qui soutenaient l’édifice et s’arc-bouta contre elles, de la main droite contre l’une et de la main gauche contre l’autre.


30 Puis il dit:

—Que je meure avec les Philistins!

Puis il poussa de toutes ses forces, et le bâtiment s’écroula sur les princes et sur toute la foule qui s’y trouvait. Ainsi il fit périr plus de monde par sa mort que de son vivant.


31 Ses frères et tous les siens descendirent pour emporter son corps et pour l’ensevelir entre Tsorea et Echtaol dans le tombeau de Manoah, son père. Il avait été chef en Israël pendant vingt ans.


Source : Bible Gateway


Vous devez vous dire ce gars est complètement taré, mais je vous assure que le monde ressemble à différentes saisons dans l’hémisphère nord en fonction des calendriers. Ai-je prononcé le mot interdit ? Le calendrier ? Car la nouvelle année hébraïque est célébrée tous les ans en Septembre…


Il faut voir l’histoire comme si c’était une histoire symbolique réglée par une horloge, et non pas comme le déroulement d’évènements chaotiques et aléatoires. Et une élite terrestre est au courant de ce phénomène, je ne pense pas qu’ils en sont responsables. Actuellement ce serait croire que l’homme lui-même est Dieu. Mais qui sait.. Allez savoir. Donc en parlant du temps et du calendrier,


Nous sommes passés en l’an 5770 (en 2012 pour le calendrier Grégorien) le 28 Septembre 2011 d’après le calendrier hébraïque.


Maintenant je vais ramener un vieux sujet d’actualité encore, est-ce que vous connaissez British Israel World Federation ? Voir aussi les documents suivant, Fédération Mondiale Israëlo-Britannique, qui montrent clairement que British Israel (cherchez sur Google si vous ne connaissez pas), avait tout un planning du futur de l’humanité depuis Galilée et plus loin encore (on ne voit pas tout le document) et qu’il prévoyait le Roch Hana (eve of feasts of trumpets en anglais, la nouvelle année du calendrier hébreu en gros), le 17 Septembre 2001. L’anniversaire de la 6000è année du calendrier hébreu selon British Israel.


Ces documents datent de la seconde guerre mondiale, ils ne sont pas faux, et ils sont bien réels. C’est pour vous montrer que des groupes occultes planifient réellement les changements sur Terre quelque part. Regardez aussi ce doc en rapport au 17 Septembre 2001. Les vieux mythes sont encore d’actualité, ils reviennent sous différents symboles, et c’est toujours aussi dramatique, et amplifié grâce à la technologie et les médias. Et personne n’a aucune idée que tout cela se réfère à la fin d’un cycle et la venue d’une nouvelle ère.


Les juifs attendent toujours le messie, le sauveur, qui n’est rien d’autre que le Soleil. Les chrétiens attendent le retour de Jésus, le soleil. Je dis ça comme ça..

L'étrange trou noir intermédiaire HLX-1 ? Un ancien noyau de galaxie naine dit Hubble

vendredi 17 février 2012

L'étrange trou noir intermédiaire HLX-1 ? Un ancien noyau de galaxie naine dit Hubble: Hubble vient d'apporter une lumière supplémentaire sur la nature du premier trou noir de masse intermédiaire dont l'existence a été établie en 2009. Les astrophysiciens ont détecté un amas de jeunes étoiles bleues en orbite autour de HLX-1. Ils pensent maintenant qu'il s'agit de restes du noyau d'une galaxie naine mise en pièces et avalée par la galaxie ESO 243-49.

Découvrez notre dossier sur les trous noirs

Pendant longtemps, on a cherché à mettre en...

Les astronautes rêvent d’astéroïdes… pendant que les robots les explorent

Les astronautes rêvent d’astéroïdes… pendant que les robots les explorent:
Vesta Dawn Nasa astéroïde approche juin 2011

La sonde américaine Dawn s'approche progressivement de l'astéroïde Vesta...


C’est le nouvel eldorado astronomique et spatial : les astéroïdes, longtemps négligés par la communauté scientifique, sont devenus un enjeu majeur, voire stratégique. Du côté des astronomes, c’est la mise en oeuvre de programmes automatiques de recherche, qui a permis à ce jour la découverte de près de 600 000 de ces blocs rocheux de taille métrique ou kilomètrique dans le système solaire. Objectif : repérer tous les objets potentiellement dangereux pour la Terre. Du côté de la conquête spatiale, c’est le lancement, ces dernières années, d’un grand nombre de missions vers ces petits objets jusqu’ici délaissés. Ces missions permettent de mieux comprendre la filiation poussières interplanétaires-comètes-astéroïdes-satellites-planètes, avec au final l’espoir de reconstituer la naissance et l’évolution du système solaire. L’engouement pour les astéroïdes est tel que même les astronautes, depuis peu, rêvent de partir à la conquête de cette multitude d’astres, situés majoritairement entre la Terre et Jupiter.


Cet intérêt généralisé pour les astéroïdes ne doit rien au hasard. En effet, nous assistons actuellement à la seconde vague d’exploration du système solaire. Lancée après l’exploit unique des astronautes américains et leur visite de la Lune, entre 1969 et 1972, une armada de sondes spatiales est partie aux quatre coins du système solaire. Toutes les planètes – Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, et leurs satellites, ont été visités par les sondes américaines, avec dans quelques cas un coup de main soviétique et européen. Aujourd’hui, ce sont les petits astres du système solaire, comètes et astéroïdes, qui passionnent les planétologues. Près d’une dizaine d’astéroïdes (Gaspra, Ida, Dactyl, Eros, Mathilde, Annefranck, Braille, Steins, Itokawa, Lutetia…) ont déjà reçu la visite de sondes américaines, japonaise et européenne (Galileo, Stardust, Near, Deep Space One, Hayabusa, Rosetta), et deux sondes de la Nasa, News Horizon et Dawn, s’approchent actuellement de Pluton, Vesta et Cérès.


Et ce n’est pas fini ! La Nasa vient d’annoncer le lancement officiel du projet Osiris, une sonde qui devrait décoller en 2016 en direction d’un astéroïde qui n’a pas encore été baptisé, 1999 RQ 36. Ce gros rocher de 500 mètres environ sera atteint par Osiris en 2018. La sonde récoltera de la poussière à sa surface et la rapportera sur Terre, si tout va bien, en 2023. Enfin, l’Agence spatiale européenne (ESA) projette de son côté une mission d’étude des astéroïdes, baptisée don Quijote.


Cet engouement scientifique explique t-il l’intérêt nouveau et soudain de la communauté des astronautes, dont le nouvel objectif est désormais la visite des astéroïdes ? Oui et non… Avec l’annulation du programme Constellation, qui visait à la reconquête – un demi siècle après le programme Apollo – de la Lune, les astronautes se retrouvent en effet sans destination, mis à part la pharaonique et majestueuse Station spatiale internationale (ISS) qui vogue dans l’espace à… 400 kilomètres au dessus des nuages. Ni la Lune – jugée « has been » – par le Président Obama, ni la planète Mars – inaccessible avec les technologies et les budgets actuels – ne seront visées par la Nasa dans un avenir prévisible. Ce sont donc vers les astéroïdes proches que se tournent désormais les astronautes américains. Pour eux, les astéroïdes sont donc une cible d’opportunité : l’état de l’astronautique mondiale ne leur permet pas de rêver plus haut. Un clin d’oeil du calendrier a voulu que l’annonce du lancement du projet Osiris ait été faite, à quelques heures près, avec l’annonce en fanfare du lancement d’Orion, le futur vaisseau spatial américain, qui doit remplacer la navette spatiale à la retraite cette année. Orion est une capsule Apollo modernisée, offrant quatre places au lieu de trois, et assurant trois semaines d’autonomie aux astronautes dans le volume… d’une salle de bain… Cette nouvelle capsule augure bien mal du futur de l’exploration humaine du cosmos. En fait, Orion est un élément rescapé du défunt programme Constellation, qui a englouti des milliards de dollars avant d’être annulé. Le problème, c’est que cette capsule a été conçue pour se diriger confortablement vers… la station spatiale internationale qui se trouve à 400 km d’ici et la Lune, située à une journée ou deux de voyage ! A l’évidence, ce « vaisseau spatial » ne pourra pas être utilisé pour un voyage vers un très proche astéroïde, qui exigerait, pour l’aller-retour, environ douze mois… L’administration américaine ne semble pas savoir où elle veut envoyer ses astronautes, certains commentateurs se demandant même si ce ne sont pas des vols habités, que, lentement mais sûrement, l’Amérique se désengage… Il est vrai que l’on peine à imaginer quelle plus-value apporterait un équipage humain pour l’exploration d’un corps céleste de quelques centaines de mètres ou de quelques kilomètres, quand les robots actuels sont capables pour un prix équivalent au millième de celui d’un programme spatial habité, de scanner dans toutes les gammes de longueur d’onde la surface d’un tel astre et d’y prélever des échantillons, avant de les ramener sur Terre pour y être étudiés par les planétologues, les chimistes et les physiciens. Ironiquement, les astéroïdes, presque complètement démunis de champ de gravité, interdisent pratiquement le déplacement humain à leur surface : les missions humaines imaginées par la Nasa envisagent de laisser les astronautes en orbite autour des astéroïdes et d’envoyer à leur surface des engins robotisés !


On comprend mieux pourquoi, plus d’un an après l’abandon du projet de retour sur la Lune, la Nasa n’a aucun objectif sérieux pour ses équipages. Au delà du discours prophétique et convenu donné devant les acteurs aérospatiaux « l’objectif final, c’est Mars, nous allons installer une base sur la Lune, nous allons explorer les astéroïdes » etc, force est de constater que les astronautes américains et leurs camarades européens et russes n’ont actuellement, pour réaliser leurs rêves de conquête du système solaire, qu’un projet de capsule mal né, pas de fusée pour les transporter et, devant eux, une armada de sondes spatiales qui va continuer sans état d’âme l’une des plus prodigieuses aventures humaines : l’exploration de l’Univers.


Serge Brunier


Post Scriptum : Un astéroïde, 2011 MD, vient justement nous rendre visite ce lundi 27 juin. Ce rocher d’une quinzaine de mètres va frôler la Terre à seulement 12 000 kilomètres de distance. L’astéroïde 2011 MD a été découvert voici quelques jours par l’équipe américaine de Linear, un télescope de recherche automatique installé au Nouveau-Mexique. Cet objet ne fait courir aucun risque aux terriens. D’une part, les astronomes ont donc calculé qu’il allait passer à une distance correspondant au diamètre de notre planète, d’autre part, même s’il était sur une trajectoire de collision, il serait détruit presque entièrement en traversant l’atmosphère terrestre. Notons que l’astéroïde 2011 CQ 1 est passé encore plus près de nous, 5500 kilomètres seulement, en février dernier.




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C’est le nouvel eldorado astronomique et spatial : les astéroïdes, longtemps négligés par la communauté scientifique, sont devenus un enjeu majeur, voire stratégique. Du côté des astronomes, c’est la mise en oeuvre de programmes automatiques de recherche, qui a permis à ce jour la découverte de près de 600 000 de ces blocs rocheux de taille métrique ou kilomètrique dans le système solaire. Objectif : repérer tous les objets potentiellement dangereux pour la Terre. Du côté de la conquête spatiale, c’est le lancement, ces dernières années, d’un grand nombre de missions vers ces petits objets jusqu’ici délaissés. Ces missions permettent de mieux comprendre la filiation poussières interplanétaires-comètes-astéroïdes-satellites-planètes, avec au final l’espoir de reconstituer la naissance et l’évolution du système solaire. L’engouement pour les astéroïdes est tel que même les astronautes, depuis peu, rêvent de partir à la conquête de cette multitude d’astres, situés majoritairement entre la Terre et Jupiter.


Cet intérêt généralisé pour les astéroïdes ne doit rien au hasard. En effet, nous assistons actuellement à la seconde vague d’exploration du système solaire. Lancée après l’exploit unique des astronautes américains et leur visite de la Lune, entre 1969 et 1972, une armada de sondes spatiales est partie aux quatre coins du système solaire. Toutes les planètes – Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, et leurs satellites, ont été visités par les sondes américaines, avec dans quelques cas un coup de main soviétique et européen. Aujourd’hui, ce sont les petits astres du système solaire, comètes et astéroïdes, qui passionnent les planétologues. Près d’une dizaine d’astéroïdes (Gaspra, Ida, Dactyl, Eros, Mathilde, Annefranck, Braille, Steins, Itokawa, Lutetia…) ont déjà reçu la visite de sondes américaines, japonaise et européenne (Galileo, Stardust, Near, Deep Space One, Hayabusa, Rosetta), et deux sondes de la Nasa, News Horizon et Dawn, s’approchent actuellement de Pluton, Vesta et Cérès.


Et ce n’est pas fini ! La Nasa vient d’annoncer le lancement officiel du projet Osiris, une sonde qui devrait décoller en 2016 en direction d’un astéroïde qui n’a pas encore été baptisé, 1999 RQ 36. Ce gros rocher de 500 mètres environ sera atteint par Osiris en 2018. La sonde récoltera de la poussière à sa surface et la rapportera sur Terre, si tout va bien, en 2023. Enfin, l’Agence spatiale européenne (ESA) projette de son côté une mission d’étude des astéroïdes, baptisée don Quijote.


Cet engouement scientifique explique t-il l’intérêt nouveau et soudain de la communauté des astronautes, dont le nouvel objectif est désormais la visite des astéroïdes ? Oui et non… Avec l’annulation du programme Constellation, qui visait à la reconquête – un demi siècle après le programme Apollo – de la Lune, les astronautes se retrouvent en effet sans destination, mis à part la pharaonique et majestueuse Station spatiale internationale (ISS) qui vogue dans l’espace à… 400 kilomètres au dessus des nuages. Ni la Lune – jugée « has been » – par le Président Obama, ni la planète Mars – inaccessible avec les technologies et les budgets actuels – ne seront visées par la Nasa dans un avenir prévisible. Ce sont donc vers les astéroïdes proches que se tournent désormais les astronautes américains. Pour eux, les astéroïdes sont donc une cible d’opportunité : l’état de l’astronautique mondiale ne leur permet pas de rêver plus haut. Un clin d’oeil du calendrier a voulu que l’annonce du lancement du projet Osiris ait été faite, à quelques heures près, avec l’annonce en fanfare du lancement d’Orion, le futur vaisseau spatial américain, qui doit remplacer la navette spatiale à la retraite cette année. Orion est une capsule Apollo modernisée, offrant quatre places au lieu de trois, et assurant trois semaines d’autonomie aux astronautes dans le volume… d’une salle de bain… Cette nouvelle capsule augure bien mal du futur de l’exploration humaine du cosmos. En fait, Orion est un élément rescapé du défunt programme Constellation, qui a englouti des milliards de dollars avant d’être annulé. Le problème, c’est que cette capsule a été conçue pour se diriger confortablement vers… la station spatiale internationale qui se trouve à 400 km d’ici et la Lune, située à une journée ou deux de voyage ! A l’évidence, ce « vaisseau spatial » ne pourra pas être utilisé pour un voyage vers un très proche astéroïde, qui exigerait, pour l’aller-retour, environ douze mois… L’administration américaine ne semble pas savoir où elle veut envoyer ses astronautes, certains commentateurs se demandant même si ce ne sont pas des vols habités, que, lentement mais sûrement, l’Amérique se désengage… Il est vrai que l’on peine à imaginer quelle plus-value apporterait un équipage humain pour l’exploration d’un corps céleste de quelques centaines de mètres ou de quelques kilomètres, quand les robots actuels sont capables pour un prix équivalent au millième de celui d’un programme spatial habité, de scanner dans toutes les gammes de longueur d’onde la surface d’un tel astre et d’y prélever des échantillons, avant de les ramener sur Terre pour y être étudiés par les planétologues, les chimistes et les physiciens. Ironiquement, les astéroïdes, presque complètement démunis de champ de gravité, interdisent pratiquement le déplacement humain à leur surface : les missions humaines imaginées par la Nasa envisagent de laisser les astronautes en orbite autour des astéroïdes et d’envoyer à leur surface des engins robotisés !


On comprend mieux pourquoi, plus d’un an après l’abandon du projet de retour sur la Lune, la Nasa n’a aucun objectif sérieux pour ses équipages. Au delà du discours prophétique et convenu donné devant les acteurs aérospatiaux « l’objectif final, c’est Mars, nous allons installer une base sur la Lune, nous allons explorer les astéroïdes » etc, force est de constater que les astronautes américains et leurs camarades européens et russes n’ont actuellement, pour réaliser leurs rêves de conquête du système solaire, qu’un projet de capsule mal né, pas de fusée pour les transporter et, devant eux, une armada de sondes spatiales qui va continuer sans état d’âme l’une des plus prodigieuses aventures humaines : l’exploration de l’Univers.


Serge Brunier


Post Scriptum : Un astéroïde, 2011 MD, vient justement nous rendre visite ce lundi 27 juin. Ce rocher d’une quinzaine de mètres va frôler la Terre à seulement 12 000 kilomètres de distance. L’astéroïde 2011 MD a été découvert voici quelques jours par l’équipe américaine de Linear, un télescope de recherche automatique installé au Nouveau-Mexique. Cet objet ne fait courir aucun risque aux terriens. D’une part, les astronomes ont donc calculé qu’il allait passer à une distance correspondant au diamètre de notre planète, d’autre part, même s’il était sur une trajectoire de collision, il serait détruit presque entièrement en traversant l’atmosphère terrestre. Notons que l’astéroïde 2011 CQ 1 est passé encore plus près de nous, 5500 kilomètres seulement, en février dernier.




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HR 4796 A : un système planétaire en formation

HR 4796 A : un système planétaire en formation:
HR 4796 A NAOJ Subaru Mauna Kea Hawaii Motohide Tamura

Le disque de poussière qui entoure l'étoile HR 4796 A. Photo NAOJ


Depuis quelques années, lesexoplanètes sont découvertes par centaines dans la Voie lactée, notre galaxie. Au premier janvier 2012, le décompte officiel, tenu par l’astronome Jean Schneider dans l’Encyclopédie des planètes extrasolaires, s’établit, très provisoirement, à 716 exoplanètes. L’immense majorité de ces observations sont indirectes : ici, la planète est déduite du mouvement de va-et-vient de son étoile dans sa trajectoire céleste ; là, c’est une baisse cyclique de luminosité d’une étoile qui est l’indice de la présence d’une planète autour d’elle. Il arrive même, preuve de l’efficacité de ces deux méthodes, que les astronomes parviennent à coupler les deux types d’observations – transit de la planète et perturbation gravitationnelle. Mais de photographie directe, point : dans 99 % des cas, les planètes détectées demeurent totalement invisibles : voici la petite poignée de photographies d’exoplanètes dont nous disposons aujourd’hui…


Si la découverte d’exoplanètes est passionnante, celle de systèmes planétaires en formation l’est tout autant. Pas facile de surprendre l’épisode, très court, de la naissance d’une étoile et de son cortège planétaire… Scientifiquement, l’observation des diverses phases de la naissance des étoiles et de leurs planètes est d’une importance cruciale ; c’est la clé de la compréhension de l’évolution de ces systèmes, dont, bien sûr, le nôtre, né voici 4,5 milliards d’années. Mais ces observations sont ardues : les disques de gaz et de poussières où naissent les étoiles sont petits, opaques, difficiles à voir. Pour détecter ce gaz et cette poussière à côté de l’éblouissante étoile naissante, il faut de grands télescopes, observant dans les domaines infrarouge et submillimétrique. De fait, les images de systèmes planétaires en formation, aujourd’hui, sont rares.


Dans ce cadre, c’est une magnifique observation que viennent de réaliser les astronomes japonais, à l’aide de leur télescope géant Subaru, installé à 4100 mètres d’altitude, non loin du sommet du volcan Mauna Kea, dans l’île d’Hawaï. L’équipe de Motohide Tamura vient en effet de photographier, avec une netteté sans précédent, le disque de poussières interplanétaires qui entoure l’étoile HR 4796 A.


Cette fascinante étoile appartient à un couple stellaire distant de 240 années-lumière (HR 4796 A et B) constitué d’une brillante étoile de couleur blanche (A) et d’une pâle étoile de couleur rouge (B), situées à 80 milliards de kilomètres l’une de l’autre. HR 4796 A est environ deux fois plus grande et massive que le Soleil. Sa petite voisine, une étoile de type naine rouge, est environ vingt fois plus petite et dix fois moins massive.


Or, ce couple d’étoiles de la constellation du Centaure s’est formé très récemment, voici seulement 8 millions d’années. Huit millions d’années, cela peut vous paraître vieux, mais à l’échelle cosmique, c’est un clignement de cil : HR 4796 A et B sont… cinq cent fois plus jeunes que notre Soleil !


Les astronomes savaient depuis 1991 que HR 4796 A était entourée par un disque de poussières, vestige de la récente formation de l’étoile. C’est ce disque que le télescope Subaru, équipé d’un miroir de 8,3 mètres de diamètre et d’une optique adaptative corrigeant les effets de la turbulence atmosphérique, a photographié à 1,6 micromètre de longueur d’onde, c’est à dire dans le rayonnement infrarouge. L’image, d’une stupéfiante netteté, dévoile le disque, très étroit, et mesurant environ 25 milliards de kilomètres de diamètre. En regardant la photo, on pourrait croire à une lointaine planète entourée d’un anneau, comme Saturne. La comparaison est tentante, mais l’échelle est très différente : le disque qui entoure l’étoile du Centaure est cent mille fois plus grand que l’anneau de Saturne !


En fait, ce disque ressemble à un cerceau, lequel est d’ailleurs légèrement excentrique : pour les spécialistes, il ne fait guère de doute que ce sont les perturbations gravitationnelles d’une ou de plusieurs planètes en formation autour de l’étoile qui ont dessiné et voilé cet anneau. Reste à les découvrir : un objectif à la portée du tout nouvel interféromètre européen Alma


Serge Brunier

 

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