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Comment entrer dans une école de cinéma

dimanche 28 avril 2013

Vous pouvez avoir toutes les qualités requises pour entrer dans une école de cinéma, mais ce n'est que la moitié de la bataille. Connaître les tenants et les aboutissants du processus d'application de l'école de cinéma est vital pour votre admission. En suivant ces conseils peut augmenter vos chances d'entrer dans l'école de cinéma de votre choix.


  1. Programmes de recherche de films possibles. Avant de commencer à appliquer à n'importe quelle école de cinéma, il est important d'avoir une idée du type de programme que vous êtes intéressé po La plupart des programmes de cinéma proposent des spécialités de différents genres de film. Si vous n'êtes pas sûr de quel aspect du film est la plus attrayante pour vous, il peut devenir plus claire que vous commencez à rechercher les nombreux programmes qui sont disponibles.
  2. Savoir ce qui est tenu d'appliquer. Différentes écoles de cinéma auront des qualifications nécessaires pour être considéré pour l'admission. Certains peuvent nécessiter une certaine moyenne pondérée cumulative, tandis que d'autres peuvent vous demander de passer un test d'admission standardisé.
    • Passez en revue les exigences tôt pour avoir suffisamment de temps pour rassembler toutes les informations dont vous avez besoin.
    • Si vous êtes tenus de passer un test d'admission, faire au début - plusieurs mois à un an avant que le processus d'admission. Cela vous permettra de suffisamment de temps pour avoir vos résultats rapportés dans les écoles de votre choix ainsi que la possibilité de passer l'examen plus d'une fois si vous voulez améliorer votre score avant de demander à l'école de cinéma.
  3. Avoir une variété de votre travail disponible. écoles de cinéma ne sera pas seulement vouloir entendre parler de l'expérience que vous avez eu ce que fera de vous un bon candidat pour faire leur programme, mais ils veulent les voir.
    • Faites l'inventaire des différents types de films que vous avez agi, réalisé et / ou produit.
    • Vous voudrez peut-être envisager la création d'une bande de faits saillants qui donne un aperçu de la variété des compétences de film que vous de posséder.
  4. Passer suffisamment de temps sur vos documents de demande.
    • Ne vous précipitez pas dans n'importe quelle partie du processus de demande, même si vous vous sentez comme il est facile. Votre échantillon bandes sont importants, vos essais sont importants et la demande réelle est importante. Prendre votre temps à examiner attentivement chaque partie vous aidera à éviter les erreurs. C'est une bonne idée d'enrôler des professeurs, des collègues, des amis et la famille pour offrir une autre paire d'yeux sur vos documents de demande d'admission.
  5. Appliquer tôt. Même si le délai peut être prolongé semaines de suite, ne pas attendre la dernière seconde pour une demande d'admission dans une école de cinéma. La date limite est le tout dernier jour, vous êtes autorisé à appliquer, mais demandes sont acceptées pendant des semaines, voire des mois, avant la date limite.
    • Certains programmes peuvent même fonctionner sur un processus d'admission roulant où ils admettent les candidats sur une base du premier arrivé, premier servi. Cela signifie que le processus d'admission se termine lorsque tous les points du programme sont remplis, indépendamment du fait que la date limite est passée. De toute façon, l'application précoce peut seulement vous bénéficier au cours du processus de demande de l'école de cinéma.


    Robots : les humains sont capables de ressentir de l’empathie pour eux

    jeudi 25 avril 2013


    robot
    Une étude allemande montre que nous pouvons ressentir de la compassion pour un robot soumis à un mauvais traitement.
    Les robots ne laissent pas les humains indifférents. Crédit Wikimedia Commons
    Cela vous brise le coeur de voir Wall-E, le petit robot de Walt Disney, vous regarder avec ses grands yeux tristes ? Vous n’avez pas pu vous empêcher de vous attacher à l’android du film I, Robot ? Rassurez-vous : c’est normal. Selon une récente étude allemande, les humains ont des réactions cérébrales similaires quand ils voient des images d’affection ou de violence envers des robots. Pour en arriver à ce résultat, les scientifiques ont mené deux études distinctes.
    Lors d’une première expérience, des psychosociologues ont demandé à 40 personnes de regarder une vidéo. On y voyait un petit robot en forme de dinosaure traité avec beaucoup d’attention, puis avec force violence (voir la vidéo ci-dessous). Interrogés par les chercheurs juste après la projection, les participants ont confié avoir mal vécu les scènes où le robot se faisait maltraiter.
    La seconde expérience est à peu près la même, mais cette fois, les chercheurs ont fait appel à l’imagerie médicale pour mesurer et comparer l’activité cérébrale des participants devant des interactions « humain-humain » et « humain-robot ». Quatorze participants ont dû regarder trois films. La première vidéo montrait un robot se faire choyer, puis maltraiter. La seconde montrait un humain se faire choyer, puis maltraiter. Enfin, la troisième montrait un objet inanimé, auquel était réservé le même traitement. Résultat : les « cobayes » ont là aussi fait preuve d’empathie pour les robots, mais moins que pour les humains.
    Atlantico

    Des astrophysiciens pensent qu’un message extraterrestre est caché dans l’ADN humain

    Deux scientifiques originaires du Kazakhstan ont révélé qu’un message de nature extraterrestre serait inscrit dans l’ADN humain.

    Le physicien Vladimir I. Shcherbak, d’une université du Kazakhstan, et l’astrobiologiste Maxim A. Makukov, de l’Astrophysical Fesenkov Institut, avancent qu’un message de nature extraterrestre pourrait être caché dans l’ADN humain. Ces chercheurs affirment donc que chacun pourrait porter en lui une preuve de l’existence tant controversée des extraterrestres.

    La théorie de l’évolution de Darwin trouve ses limites

    A la question « Sommes-nous seuls sur Terre? », la réponse pourrait se trouver en chacun de nous. Plutôt que de se lancer dans des expéditions incroyables pour visiter les autres planètes, le chercheur Vladimir I. Shcherbak nous invite à regarder en nous-même, dans l’ADN Humain. En effet, il a découvert que le génome humain pourrait être le fruit d’une civilisation extraterrestre.

    D’après ces chercheurs, les gènes humains contiendraient la marque d’une civilisation vieille de plusieurs millions ou milliards d’années, relaie le site du Huffington Post. Pour ces chercheurs, le système de Darwin rencontre ses limites lorsqu’il agit d’expliquer un message mathématique découvert dans le code génétique humain. Ils émettent donc l’hypothèse selon laquelle cette marque génétique serait de nature extraterrestre.

    « Notre code génétique semble avoir été inventé en dehors du système solaire »

    Dans leur étude intitulée « The ‘Wow Signal’ du code génétique terrestre » le duo de chercheurs explique qu’une civilisation extraterrestre a sans doute laissé ses empreintes sur Terre. Cette étude est une nouvelle approche sur la question de la vie extraterrestre. En effet, l’institut SETI, qui recherche des signes de vie en dehors de la planète bleue, utilise des télescopes et cherchent à capter des signaux venus de l’espace. La vision des deux chercheurs propose une approche biologique. « Notre code génétique semble avoir été inventé en dehors du système solaire déjà plusieurs milliards d’années », concluent les chercheurs.

    Plus qu’une énième information sur l’existence des êtres venus de l’espace, cette nouvelle étude retracée par le site Discovery news est une invitation à se fixer sur les origines de l’Homme. Le corps humain renferme encore beaucoup trop de mystères et l’un d’entre eux pourrait bien être une explication claire sur les origines de l’humanité.

    Source: Gentside, le 11 Avril 2013

    Extraordinaire : L’austérité est une erreur mathématique

    lundi 22 avril 2013

    Extraordinaire : L’austérité est une erreur mathématique
    C’est une information extraordinaire, dont les conséquences sont immenses, mais qui fait beaucoup moins parler que les dérives pathétiques d’un acteur célèbre. C’est un rapport de 44 pages signé par un économiste en chef du FMI, un Français, Olivier Blanchard. Il dit tout simplement que les plus hautes instances économiques mondiales et européennes se sont plantées en imposant, au nom de la science, l’austérité à toute l’Europe.
    austerite
    Ce que dit Olivier Blanchard, c’est que le modèle mathématique sur lequel s’appuyaient ces politiques visant au désendettement radical, et au retour sacré à l’équilibre budgétaire, comportaient une erreur au niveau, je cite, du multiplicateur fiscal. Pour simplifier beaucoup, ce modèle mathématique, donc incontestable, prévoyait que lorsqu’on retire un euro dans un budget il manquerait un euro dans le pays concerné. Or c’est faux. Pour des raisons qui tiennent à une réalité parfaitement triviale, et qui est que les hommes sont humains, cette austérité a déclenché des réactions collectives qui ont abouti à ce que cet euro retiré a provoqué la perte de trois euros dans les sociétés concernées.
    Multipliez par des milliards, et vous comprendrez pourquoi l’austérité imposée à coup de sabre par des troïkas savantes n’a conduit qu’à plus d’austérité, plus de chômage, et plus de récession. (…)
    Lire la suite sur un blog Mediapart via Fortune Desouche

    Les dirigeants du monde souhaitent à Israël un joyeux anniversaire

    samedi 20 avril 2013

    obama israel


    Les dirigeants du monde entier ont envoyé des lettres de félicitations au président Shimon Peres cette semaine, en l’honneur du 65ème anniversaire de l’indépendance d’Israël. Le président américain Barack Obama, le président russe Vladimir Poutine, le nouveau pape François, ainsi que les dirigeants de la Suisse, l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande, la Belgique, l’Arménie, la Slovénie, la Finlande, la Croatie, le Sri Lanka, la Bosnie, l’Inde et Népal, entre autres ont envoyé leurs voeux.

    «Au nom du peuple américain, je félicite le peuple d’Israël pour le 65e anniversaire de l’indépendance de l’état d’Israël, le 16 Avril», écrit Obama. «Je suis profondément honoré d’avoir eu l’opportunité de me rendre, il y a quelques semaines, en Israël et de voir de mes propres yeux le lien profond et immuable qui existe entre nos deux pays. Il y a soixante-cinq ans, les États-Unis ont été la première nation à reconnaître Israël comme un état indépendant, onze minutes seulement après la proclamation d’indépendance de l’état d’Israël. Depuis lors, nos relations politiques, économiques, sécuritaires et culturelles n’ont eu de cesse de se renforcer».

    «Alors que les Israéliens célèbrent la Journée de l’Indépendance, le peuple américain se joint à moi pour louer les remarquables réalisations israéliennes accomplies au cours des six dernières décennies. L’Amérique était aux côtés d’Israël lors de sa création, et sera toujours à ses côtés».

    Poutine écrit quant à lui être «satisfait du caractère amical des relations entre la Russie et Israël», ajoutant: «Je suis convaincu que nous allons continuer à développer une coopération constructive et interagir efficacement dans nos efforts pour promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient». Il a conclu en souhaitant ” la paix et la prospérité au peuple israélien».

    Le Pape François s’est quant à lui adressé directement au Président Peres: «Au commencement de mon pontificat, j’invoque sur vous et tout le peuple d’Israël les plus hautes bénédictions et vous assure mes prières pour vos importantes responsabilités au service de la nation».

    Le président Peres a de sa résidence à Jérusalem, souhaité aux israéliens une joyeuse fête : «J’appartiens à une génération qui a franchi le seuil entre l’abîme de l’Holocauste et le summum de la résurrection», a-t-il déclaré. «J’étais là le soir où l’état a été reconnu, et j’étais là quand nous avons été attaqués dès l’aube». Peres a rappelé la lutte pour défendre l’état naissant. «Nous avons eu une seule chance», a t-il dit, «Pour vaincre ou tomber, exceller ou vaciller. Nous avons gagné grâce à l’héroïsme de nos combattants. Ils ont mené une guerre juste. En moins de sept décennies, on a essayé sept fois de nous anéantir, et sept fois, nous avons triomphé pour assurer la pérennité de notre état »

    «La victoire d’Israël est la victoire sur l’humanité, et non sur une terre. Mais les dangers ne se sont pas éloignés ». «Israël est confronté à des menaces extérieures : L’Iran … le Hezbollah… le Hamas ». Pourtant, Peres a poursuivi:« Israël n’a jamais cessé de défendre la paix et continuera de vivre à jamais»

    À propos de la Corée populaire…


    À propos de la Corée populaire…
    La République populaire démocratique de Corée (RPDC) serait en pleine crise paranoïaque. Elle voudrait la guerre, nous dit-on. Pourtant, chaque année, les États-Unis et ses auxiliaires sud-coréens font des manœuvres militaires aux abords de la RPDC. Cette année, début mars, elles ont été d’une ampleur exceptionnelle, avec porte-avions, bombardiers B 52, dits « stratégiques » (c'est-à-dire avec bombes atomiques), et avions furtifs F 22. Plus de 200.000 militaires ont été mobilisés à cette occasion. À quoi peut servir un tel déploiement de force, sinon à l’intimidation !
     
    On peut donc se poser la question : qui menace qui ? La RPDC menacerait-elle les États-Unis ? Avec son budget militaire, paraît-il énorme, mais qui représente moins de 1 % du budget militaire étasunien, lui-même équivalant à peu de choses près à la moitié de toutes les dépenses militaires du monde !
     
    Prenez une feuille de papier et écrivez d’un coté « Corée populaire ». En-dessous, dressez la liste de tous les pays qu’elle a agressés depuis 1945. De l’autre coté, écrivez « États-Unis », et faites la liste de tous les pays qu’ils ont agressés dans la même période. Alors, qui est l’agresseur et qui est l’agressé ?
     
    De plus, l’expérience montre qu’aucune conciliation n’est possible avec les États-Unis. Regardez ce qui s’est passé en Irak. Saddam Hussein a dit : « je n’ai pas d’arme de destruction massive, venez chez moi pour inspecter ». Ce geste de bonne volonté n’a servi à rien, il est mort et son pays est détruit. L’Iran a signé le traité de non-prolifération des armes nucléaires parce qu’il souhaitait être aidé pour développer le nucléaire civil. Il est en permanence menacé. Mouammar Kadhafi a été jusqu’à indemniser les victimes de l’attentat de Lockerbie, alors que sa responsabilité n’y est pas engagée. Il a été assassiné et son pays est détruit.
     
    Essayer d’avoir des rapports cordiaux avec les États-Unis est vain. Ils portent l’hégémonie dans leurs gènes  ! L’historien américain Howard Zinn explique que, durant les guerres indiennes, génocide fondateur des États-Unis, les gouvernements de l’Oncle Sam ont signé plus de 400 traités avec les tribus indiennes, et que tous ont été violés, sans exception !
     
    Connaissant tout cela, on voit bien que la question n’est pas d’essayer d’amadouer les États-Unis par des sourires et des gentillesses, mais uniquement de savoir s’ils s’apprêtent ou non à une agression contre la RPDC. Il semble bien que la réponse soit oui !
     
    Selon certains analystes, leur stratégie de contrôle du Proche-Orient a fait faillite. De plus, leurs besoins en pétrole importé sont moins criants, depuis qu’ils exploitent, sur leur sol, et dans des conditions environnementales épouvantables, les gaz de schiste. Ils se prépareraient donc à se recentrer sur l’Asie pour contenir la Chine. La RPDC est pour eux un objectif en soi. Mieux, elle est leur entrée sur la Chine ! Ils ont déjà fait le coup en 1950 ! Le risque d’une agression est donc bien réel.
     
    Face à cette situation, faut-il faire des sourires ? Raconter que tout cela n’est pas si grave ? Ce n’est pas le choix que fait la RPDC. Elle dit : « si vous nous attaquez, on se défendra en y mettant tout notre cœur ! » La Corée ne baisse pas les yeux. Comment lui donner tort ?
     
    D.R.
     
    http://www.resistance-politique.fr/article-a-propos-de-la-coree-populaire-117228602.html


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    l'Information Alternative

    Marijuana : légalisation ou commercialisation ?


    Marijuana : légalisation ou commercialisation ?

    La République tchèque a légalisé la marijuana, mais le législateur n’a autorisé son emploi qu’à des fins thérapeutiques. La loi entrée en vigueur le 1 er avril permet d’utiliser le cannabis comme analgésique.

    Il pourra aider à soulager la souffrance des patients atteints de cancers, de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques, du psoriasis ou de dermatite atypique. Toutefois, les experts considèrent la loi comme source d’activité commerciale.

    Parce qu’il y a un ‘mais’. Il paraît peu probable que les malades réussissent à « semer des feuilles vertes en avril », comme le dit la chanson. La marijuana ne peut être obtenue qu’en pharmacie sur prescription électronique du médecin traitant ; mais sa production est comme auparavant poursuivie par la loi. Il est même interdit aux patients de demander une licence pour cultiver du cannabis médical à usage personnel. Robert Veverka, président de l’association ‘Legalizace.cz’ et organisateur de la marche tchèque pour la légalisation de la marijuana ‘ Million Marihuana March ’, critique cette loi :

    « L’Etat a repeint en blanc un segment du marché noir et légalisé le commerce du cannabis thérapeutique, tout en maintenant une politique répressive interdisant aux personnes malades de cultiver de l’herbe et d’en détenir pour un usage personnel. Je ne pense pas que l’obligation légale pour les patients d’acheter du cannabis en pharmacie à un prix élevé soit un moyen juste pour légaliser la marijuana. »

    C’est pourquoi comme l’a noté Robert Veverka au micro de La Voix de la Russie, si la République tchèque a reconnu au niveau juridique et législatif le cannabis comme un médicament, il est nécessaire de comprendre qu’il y a, dans cette légalisation partielle, des aspects négatifs :

    « Cela fait de l’herbe ordinaire de facto un médicament officiel, lequel doit, de l’avis des experts, être cultivé avec rigueur dans des conditions particulières. Mais légalement, la culture du cannabis ou son importation ne peuvent être réalisées que par des entreprises ayant reçu des certificats d’Etat . »

    D’après lui, la loi ouvre aussi la porte à la corruption, qui va irrémédiablement se développer puisque l’Etat ne va émettre qu’un nombre limité de licences permettant l’importation et la culture du cannabis médical. « La légalisation de la marijuana thérapeutique permettra le commerce du cannabis pour les quelques sociétés qui auront été certifiées par l’Etat. » Par ailleurs, le lancement de la légalisation s’est fait de façon prématurée. Le cannabis n’apparaîtra sur les étagères des pharmacies tchèques qu’à l’été 2013 ; et sera exclusivement d’importation. L’appel d’offres portant sur la culture de la marijuana ne devrait pas être émis par l’Institut d’Etat tchèque pour le contrôle des médicaments avant avril 2014.

    « Depuis qu’il est légalement possible de déposer une requête pour importer du cannabis médical depuis les Pays-Bas, aucune demande n’a encore été reçue. Il semble que tant que le coût du cannabis ne sera pas en tout ou partie remboursé par les fonds d’assurance-maladie, aucune entreprise ne va s’intéresser à l’importation du cannabis . »

    Le principal problème de la marijuana est son coût. Selon les hypothèses de Robert Veverka, il peut subir les fluctuations des prix du marché noir.

    « Mais la majorité des patients n’a montré aucun intérêt particulier pour le cannabis, car ces personnes n’ont tout simplement pas l’argent nécessaire. C’est notamment le cas de ceux qui pour raisons médicales auraient besoin de quelques grammes par jour. Le coût mensuel du cannabis dépasserait le montant de leur pension de retraite. »

    Néanmoins, selon un sondage mené par l’agence Ipsos, l’utilisation du cannabis à des fins médicales est approuvé par presque toute la population tchèque – 97% des personnes interrogées y sont favorables. Plus de la moitié d’entre eux soutiennent également la légalisation de la marijuana a des fins de ‘relaxation’. Robert Veverka considère que : « si en République tchèque, il y avait une loi sur la tenue d’un référendum républicain, alors la dépénalisation ou la légalisation du cannabis serait adoptée. Cependant, les hommes politiques et les toxicologues ne sont pas intéressés par la mise en œuvre d’une politique efficace et équitable qui respecterait les droits des adultes, et leur permettrait d’avoir un usage privé du cannabis. Les politiques font référence aux accords internationaux sur les stupéfiants. En réalité, ils ne veulent tout simplement pas mettre en place une politique plus libérale. Il me semble qu’ils ont peur de s’engager sur un terrain aussi controversé que celui de la marijuana. Ils sont également l’objet des pressions commerciales ».

    Si bien que la question de savoir ce qui, de la légalisation ou de la commercialisation, l’emporte dans la nouvelle loi tchèque reste ouverte.

    http://french.ruvr.ru












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    l'Information Alternative

    Plus d’un tiers des personnes en extrême pauvreté vivent en Afrique

    Plus d’un tiers des personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour se trouvent en Afrique sub-saharienne, une proportion qui a plus que triplé en trente ans, a indiqué la Banque mondiale dans un rapport.
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    En 2010, cette région comptait 414 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté sur un total de 1,2 milliard recensé dans le monde, soit une proportion de 34%, selon le rapport. En 1981, ce taux était “seulement” de 11%, souligne la Banque mondiale.
    Alors qu’il a augmenté ailleurs dans le monde, le revenu des plus pauvres a ainsi “stagné” en Afrique sub-saharienne depuis 1981, ajoute le rapport.
    L’institution souligne également que cette région est la seule du monde à avoir vu le nombre de pauvres augmenter “rapidement et sans interruption” depuis trente ans.
    L’Inde représente actuellement le deuxième foyer de pauvreté sur le globe avec 400 millions de personnes vivant sous le seuil de l’extrême pauvreté, d’après la Banque mondiale.
    Portée par une croissance économique fulgurante, la Chine a suivi une trajectoire inverse à celle du continent africain : elle n’abrite plus que 13% des populations les plus pauvres contre 43% en 1981.
    Au total, 21% des habitants du globe vivent sous le seuil de l’extrême pauvreté, un taux en chute libre par rapport à 1981 et que le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, veut désormais ramener sous la barre des 3% d’ici à 2030.
    “Le fait qu’il y ait encore 1,2 milliard de personnes en situation d’extrême pauvreté est une tache sur notre conscience collective“, a-t-il estimé, cité dans communiqué mercredi.
    “Ce chiffre doit servir de cri de ralliement de la communauté internationale afin que la lutte contre la pauvreté passe à la vitesse supérieure“, a-t-il ajouté.
    Les Echos

    Des chercheurs créent des reins de rats dans un laboratoire

    vendredi 19 avril 2013





    Coupe transversale d'un rein humain.

    Image: Houx Fischer.

    Des chercheurs de l' Hôpital général du Massachusetts ont créé des reins cultivées en laboratoire rat qui fonctionnent lorsqu'elles sont transplantées dans des rats, selon une étude publiée hier dans la revue médicale Nature Medicine .

    Les reins sont capables d' urine production et l'excrétion sans caillots sanguins dans les laboratoires comme à l'intérieur des rats vivants. Les chercheurs ont réussi à créer les reins fonctionnels en utilisant un rein d'un donneur et en utilisant un détergent pour enlever les cellules de rein des rats, de nouvelles cellules puis utilisées pour causer le rein de croître partout dans le reste de «échafaudage», la structure à base de protéines naturelles de le rein qui reste après le lavage du rein.

    Ces reins seraient également des questions en évitant les tissus du patient de rejet d'organe et augmenteraient la piscine de reins disponibles pour la transplantation humaine.

    Les chercheurs ont incubé les reins dans un four spécialisé pendant 12 jours pour imiter l'intérieur d'un rat. Les chercheurs ont indiqué que ces reins produisent l'urine à 23% des niveaux normaux de reins fonctionnent correctement.

    Le chercheur principal de l'étude publiée dans Nature Medicine, le Dr Harald C. Ott, dit cette fonctionnalité partielle est suffisant, en disant: «Si vous êtes en hémodialyse puis la fonction rénale de 10% à 15% serait déjà vous rendre indépendant de l'hémodialyse . Ce n'est pas que nous devons aller jusqu'au bout. "

    Les techniques développées par Ott et l'équipe de chercheurs ont encore être recherchée avant qu'il puisse être appliqué pour une utilisation chez l'homme. Quand vient le temps pour une utilisation chez l'homme, Ott dit que les reins de porc seraient utilisés comme des modèles pour la fabrication de reins humains utilisables.

    Ott a dit: «Vous prendriez une matrice de rein dans le commerce. Ensuite, dans un monde idéal, il faudrait prélever des cellules du patient et que la création d'un rein à la demande."

    Environ 100.000 patients aux Etats-Unis ont besoin d'une greffe de rein immédiat, avec 500.000 de plus sur la dialyse.





    Rebecca Boyle. " Ce rein de rat bioengineered pourrait ouvrir la voie à des organes de remplacement On-Demand "- Popular Science , le 15 Avril, 2013
    James Gallagher. " Les scientifiques font «laboratoire-développés" rein "- BBC Nouvelles en ligne , le 14 Avril, 2013
    Henry Fontaine. " Les reins de rats Made in Lab point à l'aide pour les humains "- New York Times , le 14 Avril, 2013

    Étude: Le goût de la bière provoque récompense chimique dans le cerveau masculin


    Juste le goût de la bière seule peut provoquer une libération de la dopamine, un produit chimique.

    Image: Steve Pereira .

    Dans une étude publiée hier dans la revue Neuropsychopharmacology , des scientifiques de l' École de médecine de l'Université Indiana disent le goût de la bière seul déclenche une libération de dopamine , le signal de récompense chimique du cerveau.

    La dopamine est une substance chimique libérée par le corps humain et est associée aux médicaments et usage et le plaisir lié à l'alcool. Chez les hommes ayant des antécédents familiaux d' alcoolisme , la libération de dopamine était plus grande.

    Les scientifiques ont pulvérisé de 15 millilitres (environ une cuillère à soupe ) de bière ou une boisson pour sportifs dans la bouche des participants sur une période de 15 minutes, la numérisation de leurs cerveaux et notant l'augmentation des niveaux de dopamine étaient présents. Selon les scientifiques, 15 ml de bière ne contient pas assez d'alcool pour l'alcool pour provoquer une intoxication ou une augmentation notable des taux d'alcoolémie.

    La tomodensitométrie cérébrale ont été réalisées avec la tomographie par émission de positrons , une technologie d'imagerie utilisant le rayonnement d'obtenir des images tridimensionnelles d', dans ce cas, le cerveau humain.

    L'auteur principal de l'étude, le Dr David A. Kareken, a déclaré: "Nous pensons que c'est la première expérience chez l'homme pour montrer que le goût d'une boisson alcoolisée seul, sans aucun effet enivrant de l'alcool, peut susciter cette activité de la dopamine dans Les centres de récompense du cerveau. "

    Professeur de la consommation, de la politique et de la pratique Peter Anderson à l'Université de Newcastle dans le Royaume-Uni a dit beaucoup de "sortes d'indices" peuvent provoquer une envie de boire. «Ce document démontre que le goût seul impacts sur les fonctions du cerveau associées avec le désir Cela n'est pas surprenant -. Si le goût augmente le désir, il a un impact sur les fonctions du cerveau."

    Avoir une opinion sur cette histoire? Post-it!
    [ edit ] Sources
    Tanya Lewis. " Mmm goût de la bière Déclencheurs bons sentiments dans le cerveau! "- Sciences en direct , le 15 Avril, 2013
    James Gallagher. " goût de la bière excite cerveau masculin »- BBC Nouvelles en ligne , le 15 Avril, 2013
    Brandon G. Oberlin, Mario Dzemidzic, Stella M. Tran, Christina M. Soeurt, Daniel S. Albrecht, Karmen K. Yoder, David A. Kareken. " Saveur Bière Provoque Striatale Dopamine parution chez les buveurs masculins: Médiation par la famille des antécédents d'alcoolisme "- neuropsychopharmacologie (revue) , le 15 Avril, 2013 

    Tout Sur L' Emir du Qatar

    mercredi 17 avril 2013



    Qui est-il ? Un Dr Jekill pour les Occidentaux, et Mr Hyde pour les Arabes ? Ou les deux à la fois, pour tout le monde ? Un homme qui a trahi une fois (son propre père) trahira -t-il toujours? Mais ne jugeons trop vite sur les apparences, faisons comme disait Malraux : « La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache. ». C’est ainsi que je l' ai vu le première fois, pratiquement « caché » derrière des personnalités des pays du Golfe... 


    Défis, Soumission… et Flash-back ! 




    Défis, Soumission… et Flash-back ! 

    « Moi contre mon frère. Moi et mon frère contre notre voisin. Moi, mon frère et notre voisin contre les voisins. Nous tous contre l'étranger. » (Dicton bédouin) 

    Hamad Ben Khalifa Al Thani, en personne est désormais synonyme du destin qatari ! La carte elle-même épouse la silhouette imposante de l’Emir. Presqu’île (de 11 500 km2) pas plus grande que la wilaya de Khenchela en Algérie, elle se dresse telle une protubérance sur le Golfe Arabo-Persique, défiant à la fois, l’Arabie Saoudite et Bahreïn par derrière, et l’Iran qui lui fait face. Lui, c’est l’antithèse du proverbe bédouin. Contre le père, le frère, le voisin, puis les voisins, mais serré tout contre l’étranger, il se recrée dans le défi, à contre courant de sa propre image. 

    <>1--« Son Altesse Sérénissime Hamad Ben Khalifa Al-Thani », et parfois, même « Empereur », ne se voit-il plus régnant sur 1,9 million d'habitants dont 80 % se compose d'étrangers, mais suzerain du monde arabe* ?! Le rêve de voir un pays arabe se développer et gagner sa puissance économique sans vendre son âme au diable, est-il finalement une utopie ? Une déception dans le genre de ce proverbe amère de mon pays : « echeikh elli ktna3na fih ennya, choufnah fe tbarna yesker » - (le cheikh en qui nous avons déposé notre confiance, on la trouvé dans un bar entrain de s’enivrer)… 

    Nasser, Boumediene, Arafat, le roi Fayçal Al Saoud, ne se répèteront donc plus jamais dans l’histoire du monde arabe ! 

    D’ où que tu te retournes, il n’y a que des marionnettes présumées leaders arabes, et ou musulmans. Même Obama avec son « we can » a bien trompé son monde. Le sien et celui des palestiniens. Peuple américain et palestinien soumis à Israël. Les premiers abrutis par leurs médias, et appauvris par toutes les guerres au nom d’Israël, les autres, opprimés par Israël, sous le joug de l’Ordre International de l’Injustice, euro-américain. L’émir lui, ne se cache plus pour témoigner son allégeance à Israël, ni pour cracher sur la blessure ouverte de la Palestine dans le cœur du monde arabo-musulman, comme il l’a dit, lors de la 4e conférence sur la démocratie et le libre-échange à Doha : «Les racines des problèmes du monde arabe n’ont rien à voir avec le problème palestinien ni avec la colonisation. Ce sont des excuses invoquées pour retarder les réformes qui n’ont que trop tardé».* 

    Alors, une fois de plus, regardons le cauchemar en face. Ce n’est plus, semble-t-il, le bon émir qui cherchait pour son pays, une place au firmament mondial de l’économie, mais le démarcheur du «Grand Moyen-Orient et Maghreb arabe» du plan sioniste, initié par le gouvernement de George W. Bush au début de l’année 2004 et repris par Barack Obama. Plus « d’interventions humanitaires » sacrifiant la vie des boys et l’économie américaine ! Cette fois, par la méthode du « Backdoor » des illuminés de la Brooking Institution, dont le Think tank veille à Doha, le « remodelage » va se sculpter par les mains avides d’un émir. En clair, la « guerre au terrorisme » sera par ces « terroristes qui adorent la mort », ou ne sera pas, et avec l’argent du Qatar. Le show peut continuer, OTAN en emporte le sang, du levant au soleil couchant musulman! 

    C’est ainsi que l’émir, une fois devenu une « puissance tentaculaire dans le monde » va jouer un rôle et son contraire. Médiations, ingérences. Qatar terre d’asile dorée de "l'émir" du FIS ( Front islamique du Salut) algérien, argent coulant à flot pour tout ce qui promet de faire voler son éclat, de préférence d’obédience « frère musulman », et même les Talibans auront pignon sur rue ! Je n'ai rien contre le fait d'accueillir des exilés politiques, mais quand il s'agit de les organiser en armés "rebelles" pour semer l'enfer dans la vie des peuples innocents, c'est abject! Rien donc, n'est "innocent" dans les largesses de l' émir, tout semble calculé pour des buts de déstabilisation de l' autre, comme on l'a vu, lorsque pour se venger des saoudiens, il accueillera un de leurs célèbres détracteurs : Tarik Ramadhan comme directeur du Centre de recherche pour la Législation Islamique et l’Ethique (CILE). Personnellement je trouve ce brillant intellectuel digne d' être honoré de la sorte, mais quand même on sait bien, que rien n'est donné pour rien... 

    Mais le pire va suivre avec la mort de milliers de musulmans de Tunisie, Egypte, Libye, Yémen, Syrie, Sahel, In-Amenas, simples citoyens, cadres, élites, et djihadistes manipulés inclus, vont souiller désormais de leur sang l’empire financier de l’ émir. Le tout résumé à travers ces deux extraits d’articles. *« Le chef d'état-major du Qatar, le général Hamad ben Ali al-Attiya, a notamment indiqué que des centaines de soldats qataris ont participé aux opérations militaires en Libye aux côtés des ex-rebelles » 

    Mais aussi, dans son édition du mercredi 6 juin 2012*, le Canard Enchaîné affirme que « l'émirat du Qatar serait un soutien financier de poids pour les différents groupes islamistes qui ont pris le contrôle au Mali ». 

    Et Jeune Afrique* : « Selon l'ONU, les combattants tunisiens en Syrie seraient au nombre de 3 500 et constitueraient 40 % des effectifs djihadistes. Même des handicapés moteurs auraient été enrôlés, ainsi que des jeunes femmes. Selon Abou Koussay, de retour de Syrie, treize jeunes Tunisiennes ont été endoctrinées pour mener le « jihad de nikah », qui revient à satisfaire les désirs sexuels des combattants ». 

    Quel gâchis ! Cet homme là, aurait pu gagner le cœur de tous les arabes, et musulmans et mériter une réputation plus digne dans la puissance financière mondiale, au lieu de pratiquer l’ingérence en profitant de sa richesse pour déstabiliser des pays frères, jusqu’à les amener à l’atrocité de la fitna et la barbarie des morts fratricides. 

    Finalement ses ennemis, ne sont pas à l’extérieur du Qatar, mais près de lui - ses conseillers qui le regardent détruire ce qu’il a bâti pour son peuple, et pour sa postérité! 

    3- Flash-back sur l'ascension de l’émir 


    Qui est-il ? Un Dr Jekill pour les Occidentaux, et Mr Hyde pour les Arabes ?

    Ou les deux à la fois, pour tout le monde ? Un homme qui a trahi une fois (son propre père) trahira toujours? Mais ne jugeons trop vite sur les apparences, faisons comme disait Malraux : 


    « La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache. ».

    C’est ainsi que je l' ai vu le première fois, pratiquement « caché » derrière des personnalités des pays du Golfe ! C’était lors d’une réception diplomatique en l’honneur de la visite d’un chef-d’ Etat arabe au Royaume-Uni. En ce jour de la fin des années 80, si on m’avait dit que ce Cheikh corpulent tenant serré contre lui les pans de sa abaya immaculée, en attendant avec déférence son tour pour saluer l’hôte de marque, – allait un jour, devenir la star de toutes les agoras médiatiques du monde occidental, je ne l’aurai pas cru !!

    Il était bien l’héritier du Cheikh régnant du Qatar, mais perdu, inconnu derrière les officiels des Emirats, et des « vedettes » médiatiques de cette époque, dont les plus connus était le Cheikh Zaki Yamani, le ministre saoudien du Pétrole et des Ressources minérales. Une réputation internationale. Et le discret et néanmoins plein de classe, l'érudit Prince Fayçal ben Saoud, ministre des affaires étrangères de l' Arabie saoudite, qui tous deux, faisaient alors palpiter les médias occidentaux.

    En temps-là, j’avais commencé à compiler des notes sur le monde arabe et musulman en prévision de la rédaction de mon livre. Entre autres sources relatives à cette recherche, j’avais et encore aujourd’hui, des relations avec des parentes, (en place ou exilées) de certains leaders dirigeants du monde arabe. Par respect de la vie privée des personnes, quel que soit leur statut je ne mentionnerai rien d’autre, que ce qui pourra aider à mieux comprendre, un personnage aussi controversé que l’émir du Qatar. 

    Une des choses que j’ai apprises à son sujet, était l’autoritarisme du caractère du père envers ses enfants, et plus particulièrement son deuxième fils, l’impétueux Hamad, qui n’était pas très porté sur les études… Exclusif et possessif, il supportait difficilement la prépondérance du rang dans le clan familial, de son demi-frère aîné. Celui, ci, Abdelaziz ben Khalifa ben Hamad Al-Thani*, (1948, ministre du pétrole et des finances 1972-1991), sociable et dynamique, bon orateur et honnête, avait notamment comme son père, une conception plus diplomatique que guerrière dans leurs relations politiques avec leurs voisins… particulièrement l’Arabie Saoudite, qui lorgnait certains bouts de leur minuscule territoire. 

    Aussi, la légende « du douanier anglais qui demande au jeune émir : « où se trouve le Qatar », a t-elle bien fait rire, une de ses proches parentes à qui je demandais si cette histoire est authentique ! En effet cette blague inventée par son marketing d’image, est grotesque, sachant le jeune prince qu’il était durant ses études en Angleterre, avait sûrement un passeport diplomatique, ce qui exclut ce genre de réflexion ! Par ailleurs, c’est plutôt avec avec les américains, ignorants du reste du monde, que généralement les arabes et africains affrontent ce genre question bête. Les anglais, eux, connaissent « par cœur » leurs anciennes possessions coloniales, et particulièrement le moindre des petits émirats du Golfe, et par conséquent ne se hasarderaient jamais à faire preuve d’ autant d’ignorance. 

    En vérité, pour le jeune Hamad, les complexes de « grandeur » pour dire l’ambition revancharde, n’ ont pas commencé avec un « douanier anglais », mais à l’ ombre d’ un père dominateur, d’ un frère aîné rival, et d’ un Royaume saoudite, ancien maître du Qatar, et en plein essor politique. 

    Le père Cheikh Khalifa ben Hamad ben Abdullah ben Jassim ben Muhammad Al Thani, (né en 1932), a été le premier, parmi les Cheikhs régnants qui l’ont précédés - à prendre le pouvoir en destituant son cousin, Cheikh Ahmad ben Ali Al Thani (1960-1972) - qui n'avait que 52 ans, et à changer ainsi, la lignée héréditaire du pouvoir. 


    Pour rendre à chacun le mérite qui lui est dû,( qui est justement l' objet de cet article) 

    il faut dire, que c’est avec le cousin, issu du père fondateur de l’émirat, à savoir le Cheikh Ahmad ben Ali que commença de fait, la découverte et l’exploitation des gisements de pétrole, ainsi que l’embryon de la modernisation du système d’administration de l’Etat. C’est ainsi que des ministères furent crées, dont celui des finances, et la nomination de Cheikh Khalifa (père de Hamed) comme Premier Ministre. Ce dernier, peu à peu prit de l’ascendant sur les affaires du pays, et fini par chasser son cousin du pouvoir en le renvoyant en exil, à Dubaï, que le pauvre Ahmad abandonna pour aller mourir à Londres en 1977, (année du mariage de l’actuel émir avec Moza)… 

    Cependant, contrairement à la légende «d’émir conservateur », le papa Cheikh Khalifa, était au contraire pétrit d’un esprit entreprenant, innovateur, et une volonté d’aller de l’avant pour moderniser son pays, afin ne plus rester à la traîne des voisins des émirats- unis, et surtout l’Arabie Saoudite qui se développait et prenait de l’importance sur la scène internationale. 

    Il se mit au travail pour réorganiser le gouvernement, en nommant un ministre des affaires étrangères, établit des relations diplomatiques avec l’Union soviétique en 1988, et la Chine. Tout cela en construisant une base industrielle afin de réduire la dépendance du pays au secteur pétrolier. Et l’année où il est renversé par son fils, il laisse un émirat prospère avec un des revenus les plus élevés per capita dans le monde. 

    Homme, prudent, marqué par les conflits territoriaux avec le Bahreïn (ancien occupant de la partie Nord du Qatar) et les litiges avec de l’Arabie Saoudite au sujet des îles les plus stratégiques riches réserves pétrolières potentielles, il avait prit le soin de renouer les relations diplomatiques avec l’ Irak et l’Iran. Tel un funambule, il n’eut de cesse à ménager la chèvre et le chou, afin de préserver son pays, des convoitises de ses voisins. Durant la première guerre du Golfe, en 1991, Cheikh Khalifa, va autoriser les Etats-Unis à opérer depuis son territoire pour lutter contre les forces irakiennes qui avaient envahi le Koweït, mais il s’oppose à la chute de Saddam Hussein, qui pour lui, représentait un rempart contre l’expansion de l’Iran chiite. Ses conversations avec son fils, alors ministre de la défense, étaient houleuses sur ce sujet. Et le père prédisait, que si Saddam Hussein était renversé, ni l’Arabie Saoudite, ni aucun des émirats du Golfe ne dormiraient tranquilles ! 

    Mais son fils, Hamad, formé à l'Académie royale militaire de Sandhurst, et choisi finalement au détriment du frère aîné Abdelaziz, comme prince héritier et ministre de la défense, se fichait bien de l’Irak et l’Iran, il n’était obsédé que par l’hégémonie de l’Arabie Saoudite sur les pays du Golfe ! Car, Il n’oubliait pas la prétention des saoudiens sur le sud du Qatar, et leurs visées sur Khor-al-Udeid (d’ailleurs, c’est non loin de là, qu’il a choisi l’emplacement de la station américaine de la Base Al-Udeid – qui est le poste avancé du CENTCOM ( Commandement central américain ). Il gardait aussi en mémoire le dernier conflit territorial qui les a opposé une fois de plus, le 30 septembre 1992 à Al Khofous, faisant plusieurs morts, (par la faute, dit-on, de Hamad, qui choisi la manière forte pour résoudre le problème, au lieu d’écouter son père qui préférait négocier à l’amiable).

    Le ressentiment de Hamad, envers la monarchie saoudienne, était d’ autant vif, qu’ en plus d’être la première de la péninsule, avec ses plus de 200.000 soldats, l’Arabie Saoudite s’étend sur un territoire qui fait 2 149 690 km² -(le deuxième, après l’Algérie : 2 381 743 km2, des pays du monde arabe) et 30 millions d’habitants… Dans ce contexte, le jeune Hamad, ne songeait qu’aux moyens de rendre le Qatar suffisamment armé pour assurer sa puissance dans la région, et traiter d’égal à égal avec les orgueilleux monarques saoudiens. Surtout qu' à cette époque, il avait affaire au roi Fahd, autoritaire et ferme, et donc, autrement moins flexible et accommodant que l'actuel toujours souriant roi Abdallah! 

    Grâce à l’aval de son père, Hamad a déjà effectué un vaste programme pour moderniser l’armée du Qatar en créant de nouvelles unités en son sein ; il a renouvelé tout l’arsenal militaire, augmenté le recrutement de la main-d’œuvre en veillant à sa formation. L’armée, c’est lui ! Hamad rêve d’un Qatar puissance régionale, voire d’un « Khalifat » sunnite, virtuel, du Golfe à Tamanrasset !! Au contraire de son père, attaché à son modèle « suisse », ou celui de Brunei, pour faire du pays, un havre de paix, moderne et prospère, quitte à placer sa sécurité sous l’ aile de l’ Occident, mais à des conditions de non-alignement belliqueux. 

    Décidément, tout sépare le père et le fils ! Le clivage entre eux, s’est encore accentué depuis les noces de Hamad avec Moza. Ce fut le choix insistant du père, pour venir à bout de son adversaire politique, Nasser al Missned, qui clame publiquement, que les richesses du pays devraient être équitablement partagées dans le pays, et que l’émir Khalifa a usurpé de vile manière le pouvoir de son cousin, qui lui, représentait la lignée directe du père fondateur de l’émirat ! Il fut jeté en prison, puis exilé. Ensuite, pour monnayer son retour au pays, il y eut des transactions de « réconciliation » entre les deux familles, qui ont abouti à ce mariage, qui finira par distancier Hamad de son père… Ce dernier devait certainement penser à ce verset du Coran : « Inna kaydahunna 3adhim! » ((Sourate Yusuf, 28) « C'est bien de votre ruse de femmes ! ». 

    Je laisse le chapitre de Cheikha Moza, au prochain volet de la trilogie Qatarienne, pour aborder les principaux défis de Hamad, qui ne sont pas ce que l’on croit, ou que font croire, les analystes et médias occidentaux, passablement obnubilés par les milliards et les investissements boulimiques de l’Emir ! 

    Chez notre « héros » du jour, atteindre la réalisation de ses « rêves », fut un long travail de réflexion et d’organisation. Bien qu'il semble le nier, c'est son père qui fut le premier à poser les jalons de la modernisation du pays, de sa sécurité et du développement d’une économie diversifiée capable de survivre à l’après-pétrole, mais tout cela dans la recherche constante du dialogue et de la paix avec les pays voisins tels l’Arabie Saoudite, l’Irak, et l’Iran. Mais Hamad, devenu ministre de la défense et officiellement prince héritier, voilà que le pouvoir le rendait avide, égoïste et prétentieux. Il avait réussit à évincer son frère aîné du titre de prince héritier, maintenant, c’était le tour de son géniteur. Le 27 juin 1995, il destitue son père parti se soigner en Suisse. 

    Prévenant le courroux vengeur de son père contre l’humiliation de sa trahison, Hamad va engager tout un cabinet d’avocats américains pour congeler tous les comptes en banque à l’étranger de son père et ainsi lui ôter toutes ses possibilités de contre-attaque. Mais rongé par l’humiliation et la maladie, Cheikh Khalifa, perdit peu à peu toute velléité de lutte. Aidé par des cousins, il termina sa cure en Suisse, puis se rendit en France, et plus tard, à Abu Dhabi, jusqu’à ce que vieillissant et à bout de force, son fils consentit enfin à son retour au pays en 2004. Son aîné, Abdelaziz*, tentera de renverser son frère, mais il échouera, sans quitter son exil en France. Ce qui explique sans doute, l’obsession possessive de l’émir Hamad pour ce pays… 
    Il faut signaler, qu’étant héritier en titre, il aurait pu attendre la mort de son père, pour prendre sa succession. 

    Mais les choses changèrent quand il se maria avec l’intelligente et audacieuse Moza, qui n’oubliait pas les souffrances endurées par son père à cause de son beau-père Cheikh Kalifa… Celui-ci, quant à lui, avait, comme bien des membres proches de la famille, décelé le ressentiment de sa bru envers lui, en même temps que l’amour profond que son fils vouait à Moza. Cheikh Khalifa, conseilla d’abord à son fils de prendre une 3e épouse, ensuite, des sources sûres allèguent son intention de désigner l’aîné Abdelaziz, comme Prince héritier, en laissant la défense nationale à Hamad… à son retour de Suisse ! 

    Mais Hamad, en tant que chef des armées, avait tissé des liens étroits avec les américains. 
    Aussi, depuis la deuxième guerre contre l’Irak, avait- il a eu le temps de fignoler son plan de prise totale du pouvoir, pour lequel, il avait le feu vert de ses soutiens anglo-américains. 

    Débarrassé de son père, il pouvait enfin conquérir le monde. A l’ horizon, plus de Fahd Arabie saoudite, ni de Nasser, Boumediene, le coriace Hafez de Syrie, ni ce descendant du Prophète, nommé Hussein de Jordanie, ni Moubarak qui se croyait l’ unique « élu » du monde occidental, ni Mouammar Kadhafi, qui a osé l' humilier , devant tous les gouvernants de la Ligue Arabe ! 

    Al Thani, pour Thani, il sera le chef suprême de la tribu, maître du pays, et qui sait un jour Hamad 1er ben Khalifa ben Hamad ben Abdullah ben Jassim ben Muhammad Al Thani, 102e* Khalife d’une nation, dont tous les pays seront sous la gouvernance de ses protégés « frères musulmans »… 

    Quand on est à la tête d’un pays, certes « micro-état » – mais qui représente la troisième réserve de gaz dans le monde, après la Russie et l’Iran, et dispose de réserves pour plus de deux cents ans, avec de plus, non loin de son palais, le commandement central des forces américaines (CENTCOM) , ainsi que le plus grand dépôt d’armes américaines du monde hors du territoire des Etats-Unis, on ne craint plus personne. 

    Qui sait, Hamad serait-il à l’abri d’un coup du destin comme celui de ses deux prédécesseurs ? S’il ne craint plus personne parmi les humains, qu’en est-il du Tout Puissant ? Puisque l’émir est censé être un musulman, a-t-il pensé à ce hadith : « le contentement de Dieu se trouve dans le contentement du père et Son mécontentement dans le mécontentement du père »… et cet autre, aussi terrible :


    "La fitna sommeille dans chacun d’entre vous. Maudit soit celui qui la réveille ". 


    Hamad, sait-il que le réveil a déjà sonné? Par les réseaux sociaux, Face book ou Twitter et presse alternative, la majorité des internautes arabes et musulmans, pas seulement les modernistes, mais aussi des « islamistes » rejettent l’ ingérence de cet émir qui à l’ image du sinistre Bush, cherche à faire régresser leurs pays à l’ âge de pierre, pour faire rentrer le sien dans le monde « civilisé » du développement et de la reconnaissance internationale. 
    Pour ma part, faisant mienne cette phrase de Beaumarchais : « sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge », je n’ai cherché qu’à être le plus près possible de la vérité. Ayant été témoin et parfois protagoniste de certains évènements durant la grande époque des nationalismes libérateurs de nos pays, il est de mon devoir de mémoire, envers les jeunes générations de nos pays, de livrer ce que j’ ai vu et appris à la source de la réalité des personnages et des évènements que j’ai connus bien avant qu’ ils ne deviennent des « sujets » d’actualité.
    À suivre … insha’Allah !


    * http//www. rfi/fr/afrique/

    *http://www.alterinfo.net/LE-RICHE-EMIRAT-VEUT-REGENTER-LE-MONDE-ARABE-La-loi-du-Qatar_a89167.html




    (par Olivier Da Lage) Article publié le 05/04/2004





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    Tout Sur L' Emir du Qatar



    Qui est-il ? Un Dr Jekill pour les Occidentaux, et Mr Hyde pour les Arabes ? Ou les deux à la fois, pour tout le monde ? Un homme qui a trahi une fois (son propre père) trahira -t-il toujours? Mais ne jugeons trop vite sur les apparences, faisons comme disait Malraux : « La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache. ». C’est ainsi que je l' ai vu le première fois, pratiquement « caché » derrière des personnalités des pays du Golfe... 


    Défis, Soumission… et Flash-back ! 




    Défis, Soumission… et Flash-back ! 

    « Moi contre mon frère. Moi et mon frère contre notre voisin. Moi, mon frère et notre voisin contre les voisins. Nous tous contre l'étranger. » (Dicton bédouin) 

    Hamad Ben Khalifa Al Thani, en personne est désormais synonyme du destin qatari ! La carte elle-même épouse la silhouette imposante de l’Emir. Presqu’île (de 11 500 km2) pas plus grande que la wilaya de Khenchela en Algérie, elle se dresse telle une protubérance sur le Golfe Arabo-Persique, défiant à la fois, l’Arabie Saoudite et Bahreïn par derrière, et l’Iran qui lui fait face. Lui, c’est l’antithèse du proverbe bédouin. Contre le père, le frère, le voisin, puis les voisins, mais serré tout contre l’étranger, il se recrée dans le défi, à contre courant de sa propre image. 

    <>1--« Son Altesse Sérénissime Hamad Ben Khalifa Al-Thani », et parfois, même « Empereur », ne se voit-il plus régnant sur 1,9 million d'habitants dont 80 % se compose d'étrangers, mais suzerain du monde arabe* ?! Le rêve de voir un pays arabe se développer et gagner sa puissance économique sans vendre son âme au diable, est-il finalement une utopie ? Une déception dans le genre de ce proverbe amère de mon pays : « echeikh elli ktna3na fih ennya, choufnah fe tbarna yesker » - (le cheikh en qui nous avons déposé notre confiance, on la trouvé dans un bar entrain de s’enivrer)… 

    Nasser, Boumediene, Arafat, le roi Fayçal Al Saoud, ne se répèteront donc plus jamais dans l’histoire du monde arabe ! 

    D’ où que tu te retournes, il n’y a que des marionnettes présumées leaders arabes, et ou musulmans. Même Obama avec son « we can » a bien trompé son monde. Le sien et celui des palestiniens. Peuple américain et palestinien soumis à Israël. Les premiers abrutis par leurs médias, et appauvris par toutes les guerres au nom d’Israël, les autres, opprimés par Israël, sous le joug de l’Ordre International de l’Injustice, euro-américain. L’émir lui, ne se cache plus pour témoigner son allégeance à Israël, ni pour cracher sur la blessure ouverte de la Palestine dans le cœur du monde arabo-musulman, comme il l’a dit, lors de la 4e conférence sur la démocratie et le libre-échange à Doha : «Les racines des problèmes du monde arabe n’ont rien à voir avec le problème palestinien ni avec la colonisation. Ce sont des excuses invoquées pour retarder les réformes qui n’ont que trop tardé».* 

    Alors, une fois de plus, regardons le cauchemar en face. Ce n’est plus, semble-t-il, le bon émir qui cherchait pour son pays, une place au firmament mondial de l’économie, mais le démarcheur du «Grand Moyen-Orient et Maghreb arabe» du plan sioniste, initié par le gouvernement de George W. Bush au début de l’année 2004 et repris par Barack Obama. Plus « d’interventions humanitaires » sacrifiant la vie des boys et l’économie américaine ! Cette fois, par la méthode du « Backdoor » des illuminés de la Brooking Institution, dont le Think tank veille à Doha, le « remodelage » va se sculpter par les mains avides d’un émir. En clair, la « guerre au terrorisme » sera par ces « terroristes qui adorent la mort », ou ne sera pas, et avec l’argent du Qatar. Le show peut continuer, OTAN en emporte le sang, du levant au soleil couchant musulman! 

    C’est ainsi que l’émir, une fois devenu une « puissance tentaculaire dans le monde » va jouer un rôle et son contraire. Médiations, ingérences. Qatar terre d’asile dorée de "l'émir" du FIS ( Front islamique du Salut) algérien, argent coulant à flot pour tout ce qui promet de faire voler son éclat, de préférence d’obédience « frère musulman », et même les Talibans auront pignon sur rue ! Je n'ai rien contre le fait d'accueillir des exilés politiques, mais quand il s'agit de les organiser en armés "rebelles" pour semer l'enfer dans la vie des peuples innocents, c'est abject! Rien donc, n'est "innocent" dans les largesses de l' émir, tout semble calculé pour des buts de déstabilisation de l' autre, comme on l'a vu, lorsque pour se venger des saoudiens, il accueillera un de leurs célèbres détracteurs : Tarik Ramadhan comme directeur du Centre de recherche pour la Législation Islamique et l’Ethique (CILE). Personnellement je trouve ce brillant intellectuel digne d' être honoré de la sorte, mais quand même on sait bien, que rien n'est donné pour rien... 

    Mais le pire va suivre avec la mort de milliers de musulmans de Tunisie, Egypte, Libye, Yémen, Syrie, Sahel, In-Amenas, simples citoyens, cadres, élites, et djihadistes manipulés inclus, vont souiller désormais de leur sang l’empire financier de l’ émir. Le tout résumé à travers ces deux extraits d’articles. *« Le chef d'état-major du Qatar, le général Hamad ben Ali al-Attiya, a notamment indiqué que des centaines de soldats qataris ont participé aux opérations militaires en Libye aux côtés des ex-rebelles » 

    Mais aussi, dans son édition du mercredi 6 juin 2012*, le Canard Enchaîné affirme que « l'émirat du Qatar serait un soutien financier de poids pour les différents groupes islamistes qui ont pris le contrôle au Mali ». 

    Et Jeune Afrique* : « Selon l'ONU, les combattants tunisiens en Syrie seraient au nombre de 3 500 et constitueraient 40 % des effectifs djihadistes. Même des handicapés moteurs auraient été enrôlés, ainsi que des jeunes femmes. Selon Abou Koussay, de retour de Syrie, treize jeunes Tunisiennes ont été endoctrinées pour mener le « jihad de nikah », qui revient à satisfaire les désirs sexuels des combattants ». 

    Quel gâchis ! Cet homme là, aurait pu gagner le cœur de tous les arabes, et musulmans et mériter une réputation plus digne dans la puissance financière mondiale, au lieu de pratiquer l’ingérence en profitant de sa richesse pour déstabiliser des pays frères, jusqu’à les amener à l’atrocité de la fitna et la barbarie des morts fratricides. 

    Finalement ses ennemis, ne sont pas à l’extérieur du Qatar, mais près de lui - ses conseillers qui le regardent détruire ce qu’il a bâti pour son peuple, et pour sa postérité! 

    3- Flash-back sur l'ascension de l’émir 


    Qui est-il ? Un Dr Jekill pour les Occidentaux, et Mr Hyde pour les Arabes ?

    Ou les deux à la fois, pour tout le monde ? Un homme qui a trahi une fois (son propre père) trahira toujours? Mais ne jugeons trop vite sur les apparences, faisons comme disait Malraux : 


    « La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache. ».

    C’est ainsi que je l' ai vu le première fois, pratiquement « caché » derrière des personnalités des pays du Golfe ! C’était lors d’une réception diplomatique en l’honneur de la visite d’un chef-d’ Etat arabe au Royaume-Uni. En ce jour de la fin des années 80, si on m’avait dit que ce Cheikh corpulent tenant serré contre lui les pans de sa abaya immaculée, en attendant avec déférence son tour pour saluer l’hôte de marque, – allait un jour, devenir la star de toutes les agoras médiatiques du monde occidental, je ne l’aurai pas cru !!

    Il était bien l’héritier du Cheikh régnant du Qatar, mais perdu, inconnu derrière les officiels des Emirats, et des « vedettes » médiatiques de cette époque, dont les plus connus était le Cheikh Zaki Yamani, le ministre saoudien du Pétrole et des Ressources minérales. Une réputation internationale. Et le discret et néanmoins plein de classe, l'érudit Prince Fayçal ben Saoud, ministre des affaires étrangères de l' Arabie saoudite, qui tous deux, faisaient alors palpiter les médias occidentaux.

    En temps-là, j’avais commencé à compiler des notes sur le monde arabe et musulman en prévision de la rédaction de mon livre. Entre autres sources relatives à cette recherche, j’avais et encore aujourd’hui, des relations avec des parentes, (en place ou exilées) de certains leaders dirigeants du monde arabe. Par respect de la vie privée des personnes, quel que soit leur statut je ne mentionnerai rien d’autre, que ce qui pourra aider à mieux comprendre, un personnage aussi controversé que l’émir du Qatar. 

    Une des choses que j’ai apprises à son sujet, était l’autoritarisme du caractère du père envers ses enfants, et plus particulièrement son deuxième fils, l’impétueux Hamad, qui n’était pas très porté sur les études… Exclusif et possessif, il supportait difficilement la prépondérance du rang dans le clan familial, de son demi-frère aîné. Celui, ci, Abdelaziz ben Khalifa ben Hamad Al-Thani*, (1948, ministre du pétrole et des finances 1972-1991), sociable et dynamique, bon orateur et honnête, avait notamment comme son père, une conception plus diplomatique que guerrière dans leurs relations politiques avec leurs voisins… particulièrement l’Arabie Saoudite, qui lorgnait certains bouts de leur minuscule territoire. 

    Aussi, la légende « du douanier anglais qui demande au jeune émir : « où se trouve le Qatar », a t-elle bien fait rire, une de ses proches parentes à qui je demandais si cette histoire est authentique ! En effet cette blague inventée par son marketing d’image, est grotesque, sachant le jeune prince qu’il était durant ses études en Angleterre, avait sûrement un passeport diplomatique, ce qui exclut ce genre de réflexion ! Par ailleurs, c’est plutôt avec avec les américains, ignorants du reste du monde, que généralement les arabes et africains affrontent ce genre question bête. Les anglais, eux, connaissent « par cœur » leurs anciennes possessions coloniales, et particulièrement le moindre des petits émirats du Golfe, et par conséquent ne se hasarderaient jamais à faire preuve d’ autant d’ignorance. 

    En vérité, pour le jeune Hamad, les complexes de « grandeur » pour dire l’ambition revancharde, n’ ont pas commencé avec un « douanier anglais », mais à l’ ombre d’ un père dominateur, d’ un frère aîné rival, et d’ un Royaume saoudite, ancien maître du Qatar, et en plein essor politique. 

    Le père Cheikh Khalifa ben Hamad ben Abdullah ben Jassim ben Muhammad Al Thani, (né en 1932), a été le premier, parmi les Cheikhs régnants qui l’ont précédés - à prendre le pouvoir en destituant son cousin, Cheikh Ahmad ben Ali Al Thani (1960-1972) - qui n'avait que 52 ans, et à changer ainsi, la lignée héréditaire du pouvoir. 


    Pour rendre à chacun le mérite qui lui est dû,( qui est justement l' objet de cet article) 

    il faut dire, que c’est avec le cousin, issu du père fondateur de l’émirat, à savoir le Cheikh Ahmad ben Ali que commença de fait, la découverte et l’exploitation des gisements de pétrole, ainsi que l’embryon de la modernisation du système d’administration de l’Etat. C’est ainsi que des ministères furent crées, dont celui des finances, et la nomination de Cheikh Khalifa (père de Hamed) comme Premier Ministre. Ce dernier, peu à peu prit de l’ascendant sur les affaires du pays, et fini par chasser son cousin du pouvoir en le renvoyant en exil, à Dubaï, que le pauvre Ahmad abandonna pour aller mourir à Londres en 1977, (année du mariage de l’actuel émir avec Moza)… 

    Cependant, contrairement à la légende «d’émir conservateur », le papa Cheikh Khalifa, était au contraire pétrit d’un esprit entreprenant, innovateur, et une volonté d’aller de l’avant pour moderniser son pays, afin ne plus rester à la traîne des voisins des émirats- unis, et surtout l’Arabie Saoudite qui se développait et prenait de l’importance sur la scène internationale. 

    Il se mit au travail pour réorganiser le gouvernement, en nommant un ministre des affaires étrangères, établit des relations diplomatiques avec l’Union soviétique en 1988, et la Chine. Tout cela en construisant une base industrielle afin de réduire la dépendance du pays au secteur pétrolier. Et l’année où il est renversé par son fils, il laisse un émirat prospère avec un des revenus les plus élevés per capita dans le monde. 

    Homme, prudent, marqué par les conflits territoriaux avec le Bahreïn (ancien occupant de la partie Nord du Qatar) et les litiges avec de l’Arabie Saoudite au sujet des îles les plus stratégiques riches réserves pétrolières potentielles, il avait prit le soin de renouer les relations diplomatiques avec l’ Irak et l’Iran. Tel un funambule, il n’eut de cesse à ménager la chèvre et le chou, afin de préserver son pays, des convoitises de ses voisins. Durant la première guerre du Golfe, en 1991, Cheikh Khalifa, va autoriser les Etats-Unis à opérer depuis son territoire pour lutter contre les forces irakiennes qui avaient envahi le Koweït, mais il s’oppose à la chute de Saddam Hussein, qui pour lui, représentait un rempart contre l’expansion de l’Iran chiite. Ses conversations avec son fils, alors ministre de la défense, étaient houleuses sur ce sujet. Et le père prédisait, que si Saddam Hussein était renversé, ni l’Arabie Saoudite, ni aucun des émirats du Golfe ne dormiraient tranquilles ! 

    Mais son fils, Hamad, formé à l'Académie royale militaire de Sandhurst, et choisi finalement au détriment du frère aîné Abdelaziz, comme prince héritier et ministre de la défense, se fichait bien de l’Irak et l’Iran, il n’était obsédé que par l’hégémonie de l’Arabie Saoudite sur les pays du Golfe ! Car, Il n’oubliait pas la prétention des saoudiens sur le sud du Qatar, et leurs visées sur Khor-al-Udeid (d’ailleurs, c’est non loin de là, qu’il a choisi l’emplacement de la station américaine de la Base Al-Udeid – qui est le poste avancé du CENTCOM ( Commandement central américain ). Il gardait aussi en mémoire le dernier conflit territorial qui les a opposé une fois de plus, le 30 septembre 1992 à Al Khofous, faisant plusieurs morts, (par la faute, dit-on, de Hamad, qui choisi la manière forte pour résoudre le problème, au lieu d’écouter son père qui préférait négocier à l’amiable).

    Le ressentiment de Hamad, envers la monarchie saoudienne, était d’ autant vif, qu’ en plus d’être la première de la péninsule, avec ses plus de 200.000 soldats, l’Arabie Saoudite s’étend sur un territoire qui fait 2 149 690 km² -(le deuxième, après l’Algérie : 2 381 743 km2, des pays du monde arabe) et 30 millions d’habitants… Dans ce contexte, le jeune Hamad, ne songeait qu’aux moyens de rendre le Qatar suffisamment armé pour assurer sa puissance dans la région, et traiter d’égal à égal avec les orgueilleux monarques saoudiens. Surtout qu' à cette époque, il avait affaire au roi Fahd, autoritaire et ferme, et donc, autrement moins flexible et accommodant que l'actuel toujours souriant roi Abdallah! 

    Grâce à l’aval de son père, Hamad a déjà effectué un vaste programme pour moderniser l’armée du Qatar en créant de nouvelles unités en son sein ; il a renouvelé tout l’arsenal militaire, augmenté le recrutement de la main-d’œuvre en veillant à sa formation. L’armée, c’est lui ! Hamad rêve d’un Qatar puissance régionale, voire d’un « Khalifat » sunnite, virtuel, du Golfe à Tamanrasset !! Au contraire de son père, attaché à son modèle « suisse », ou celui de Brunei, pour faire du pays, un havre de paix, moderne et prospère, quitte à placer sa sécurité sous l’ aile de l’ Occident, mais à des conditions de non-alignement belliqueux. 

    Décidément, tout sépare le père et le fils ! Le clivage entre eux, s’est encore accentué depuis les noces de Hamad avec Moza. Ce fut le choix insistant du père, pour venir à bout de son adversaire politique, Nasser al Missned, qui clame publiquement, que les richesses du pays devraient être équitablement partagées dans le pays, et que l’émir Khalifa a usurpé de vile manière le pouvoir de son cousin, qui lui, représentait la lignée directe du père fondateur de l’émirat ! Il fut jeté en prison, puis exilé. Ensuite, pour monnayer son retour au pays, il y eut des transactions de « réconciliation » entre les deux familles, qui ont abouti à ce mariage, qui finira par distancier Hamad de son père… Ce dernier devait certainement penser à ce verset du Coran : « Inna kaydahunna 3adhim! » ((Sourate Yusuf, 28) « C'est bien de votre ruse de femmes ! ». 

    Je laisse le chapitre de Cheikha Moza, au prochain volet de la trilogie Qatarienne, pour aborder les principaux défis de Hamad, qui ne sont pas ce que l’on croit, ou que font croire, les analystes et médias occidentaux, passablement obnubilés par les milliards et les investissements boulimiques de l’Emir ! 

    Chez notre « héros » du jour, atteindre la réalisation de ses « rêves », fut un long travail de réflexion et d’organisation. Bien qu'il semble le nier, c'est son père qui fut le premier à poser les jalons de la modernisation du pays, de sa sécurité et du développement d’une économie diversifiée capable de survivre à l’après-pétrole, mais tout cela dans la recherche constante du dialogue et de la paix avec les pays voisins tels l’Arabie Saoudite, l’Irak, et l’Iran. Mais Hamad, devenu ministre de la défense et officiellement prince héritier, voilà que le pouvoir le rendait avide, égoïste et prétentieux. Il avait réussit à évincer son frère aîné du titre de prince héritier, maintenant, c’était le tour de son géniteur. Le 27 juin 1995, il destitue son père parti se soigner en Suisse. 

    Prévenant le courroux vengeur de son père contre l’humiliation de sa trahison, Hamad va engager tout un cabinet d’avocats américains pour congeler tous les comptes en banque à l’étranger de son père et ainsi lui ôter toutes ses possibilités de contre-attaque. Mais rongé par l’humiliation et la maladie, Cheikh Khalifa, perdit peu à peu toute velléité de lutte. Aidé par des cousins, il termina sa cure en Suisse, puis se rendit en France, et plus tard, à Abu Dhabi, jusqu’à ce que vieillissant et à bout de force, son fils consentit enfin à son retour au pays en 2004. Son aîné, Abdelaziz*, tentera de renverser son frère, mais il échouera, sans quitter son exil en France. Ce qui explique sans doute, l’obsession possessive de l’émir Hamad pour ce pays… 
    Il faut signaler, qu’étant héritier en titre, il aurait pu attendre la mort de son père, pour prendre sa succession. 

    Mais les choses changèrent quand il se maria avec l’intelligente et audacieuse Moza, qui n’oubliait pas les souffrances endurées par son père à cause de son beau-père Cheikh Kalifa… Celui-ci, quant à lui, avait, comme bien des membres proches de la famille, décelé le ressentiment de sa bru envers lui, en même temps que l’amour profond que son fils vouait à Moza. Cheikh Khalifa, conseilla d’abord à son fils de prendre une 3e épouse, ensuite, des sources sûres allèguent son intention de désigner l’aîné Abdelaziz, comme Prince héritier, en laissant la défense nationale à Hamad… à son retour de Suisse ! 

    Mais Hamad, en tant que chef des armées, avait tissé des liens étroits avec les américains. 
    Aussi, depuis la deuxième guerre contre l’Irak, avait- il a eu le temps de fignoler son plan de prise totale du pouvoir, pour lequel, il avait le feu vert de ses soutiens anglo-américains. 

    Débarrassé de son père, il pouvait enfin conquérir le monde. A l’ horizon, plus de Fahd Arabie saoudite, ni de Nasser, Boumediene, le coriace Hafez de Syrie, ni ce descendant du Prophète, nommé Hussein de Jordanie, ni Moubarak qui se croyait l’ unique « élu » du monde occidental, ni Mouammar Kadhafi, qui a osé l' humilier , devant tous les gouvernants de la Ligue Arabe ! 

    Al Thani, pour Thani, il sera le chef suprême de la tribu, maître du pays, et qui sait un jour Hamad 1er ben Khalifa ben Hamad ben Abdullah ben Jassim ben Muhammad Al Thani, 102e* Khalife d’une nation, dont tous les pays seront sous la gouvernance de ses protégés « frères musulmans »… 

    Quand on est à la tête d’un pays, certes « micro-état » – mais qui représente la troisième réserve de gaz dans le monde, après la Russie et l’Iran, et dispose de réserves pour plus de deux cents ans, avec de plus, non loin de son palais, le commandement central des forces américaines (CENTCOM) , ainsi que le plus grand dépôt d’armes américaines du monde hors du territoire des Etats-Unis, on ne craint plus personne. 

    Qui sait, Hamad serait-il à l’abri d’un coup du destin comme celui de ses deux prédécesseurs ? S’il ne craint plus personne parmi les humains, qu’en est-il du Tout Puissant ? Puisque l’émir est censé être un musulman, a-t-il pensé à ce hadith : « le contentement de Dieu se trouve dans le contentement du père et Son mécontentement dans le mécontentement du père »… et cet autre, aussi terrible :


    "La fitna sommeille dans chacun d’entre vous. Maudit soit celui qui la réveille ". 


    Hamad, sait-il que le réveil a déjà sonné? Par les réseaux sociaux, Face book ou Twitter et presse alternative, la majorité des internautes arabes et musulmans, pas seulement les modernistes, mais aussi des « islamistes » rejettent l’ ingérence de cet émir qui à l’ image du sinistre Bush, cherche à faire régresser leurs pays à l’ âge de pierre, pour faire rentrer le sien dans le monde « civilisé » du développement et de la reconnaissance internationale. 
    Pour ma part, faisant mienne cette phrase de Beaumarchais : « sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge », je n’ai cherché qu’à être le plus près possible de la vérité. Ayant été témoin et parfois protagoniste de certains évènements durant la grande époque des nationalismes libérateurs de nos pays, il est de mon devoir de mémoire, envers les jeunes générations de nos pays, de livrer ce que j’ ai vu et appris à la source de la réalité des personnages et des évènements que j’ai connus bien avant qu’ ils ne deviennent des « sujets » d’actualité.
    À suivre … insha’Allah !


    * http//www. rfi/fr/afrique/

    *http://www.alterinfo.net/LE-RICHE-EMIRAT-VEUT-REGENTER-LE-MONDE-ARABE-La-loi-du-Qatar_a89167.html




    (par Olivier Da Lage) Article publié le 05/04/2004





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    L’énigme de la pyramide du lac de Tibériade


    L’énigme de la pyramide du lac de Tibériade

    En Israël des chercheurs ont découvert une pyramide antique géante au font du lac de Tibériade (connu également sous le nom de mer de Galilée). Son âge est évalué à 4 000 ans environ ! Selon les Evangiles, les apôtres André et Pierre pêchaient dans ce lac. Maintenant les chercheurs veulent établir la destination de la pyramide. D'après une version, cette construction immergée était conçue comme écloserie de poissons.

    La pyramide géante composée de pierre et de blocs de basalte a une forme conique. Elle est haute de 10 m pour un diamètre d’environ 70 m. Les chercheurs estiment qu'elle aurait été construite par les hommes. Selon eux, la probabilité de l'élévation du terrain sous l'effet des processus naturels est infime.


    « La mer ne crée pas de telles formes. Nous appelons cela « l'âge de fer », mais il s’agit peut-être d’une période plus précoce. De grands blocs de basalte non taillés étaient posés dans un ordre déterminé, notamment pour des cultes. De tels cas sont assez nombreux en Galilée. En attentant nous n'avons pas trouvé de céramique qui permettrait une datation exacte. Si les pierres ont une forme géométrique, nous pourrons être plus précis. Que la pyramide est immergée ne pose pas de problème. Ce n'est pas très loin de la célèbre Colline, une des plus grandes nécropoles d’Israël situé à Tel Ber Yerah. A l'époque c'était une ville importante », explique Michael Eisenberg, de l'institut d'archéologie de l'Université de Haïfa.


    Au troisième millénaire av. J.-C. Cette ville était une des plus grandes de la région. Selon les chercheurs les pierres utilisées pour la construction de la pyramide proviennent de la même région. Quant au rôle de la pyramide, les chercheurs préfèrent ne pas anticiper. Selon Michal Eisenberg, il ne s'agit pas d'un monument analogue aux pyramides d'Egypte ou aux ziggourats mésopotamiennes :


    « Mais cela peut être un édifice de culte. Il faut retenir qu'à l'époque les nécropoles immenses et les lieux de culte étaient similaires, C'est peut-être un lieu de culte à l'instar de Stonehenge. Récemment une construction similaire a été découverte en Turquie. C'est une structure circulaire mégalithique située d'une façon déterminée par rapport au Soleil et aux étoiles ».


    La question la plus importante et la plus complexe est la date de l’édification. Certains chercheurs n'excluent pas qu'à l'époque il n'y avait pas de lac. Mais c'est un point de vue très contestable, estime Léonide Beliaïev de l'Institut d'archéologie de l'Académie des sciences de Russie :


    « Il ne faut pas faire de conjectures tant que nous ne connaissons pas la date. Parce qu'il y a 3 000 ou 4 000 ans le lac existait. Comment ses contours changeaient, la question concerne les spécialistes. Je ne pense pas que l’amplitude des marées était très forte dans le lac de Tibériade. Alors on peut supposer que la pyramide est beaucoup plus ancienne. Dans ce cas, il est peu probable qu'elle soit une construction artificielle ».
    De tels sites immergés suscitent toujours le vif intérêt des spécialistes. Cela évoque les recherches de l'Atlantide. Personne ne compare, certes, la pyramide retrouvée au fond de la mer de Galilée à l'Atlantide, mais qui sait quelles découvertes archéologiques seront faites après son étude minutieuse.

    http://french.ruvr.ru


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    Une pyramide mystérieuse au fond de la mer de Galilée

    lundi 15 avril 2013

    Découverte d’une pyramide mystérieuse au fond de la mer de Galilée
    galilee Les archéologues ont découvert au fond de la mer de Galilée, en Israël, une pyramide géante de forme conique construite avec des blocs de basalte et des rochers. La pyramide pèse quelque 60 000 tonnes mesure 10 m de hauteur.
    Selon certaines hypothèses, de telles constructions auraient été utilisées comme sépultures.
    La pyramide mystérieuse a été détectée pour la premère fois en été 2003 pendant un échosondage du fond de la mer. Ensuite elle a été étudiée par des plongeurs.
    Source : La Voix de Russie
     

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