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Le rial iranien au plus bas, la Banque centrale parle de guerre économique

dimanche 9 septembre 2012

Le rial iranien au plus bas, la Banque centrale parle de guerre économique



TEHERAN - La monnaie iranienne, le rial, a enregistré son taux de change le plus bas contre le dollar, la Banque centrale affirmant essayer d'éviter le plongeon sur fond de guerre économique avec le monde. 

L'Iran est soumis notamment à un embargo bancaire occidental mis en place en 2010 par les Etats-Unis et l'Union européenne pour sanctionner le refus iranien de cesser ses activités nucléaires sensibles. L'Occident accuse l'Iran, qui dément, de chercher à se doter de la bombe atomique. 

Dimanche, un dollar s'échangeait contre 23.710 rials dans les bureaux de change, selon des sites spécialisés fournissant les taux en temps réel et un cambiste joint par téléphone. 

Cela représente une dépréciation de plus de 3% depuis samedi et de plus de 8% depuis que le président Mahmoud Ahmadinejad a reconnu mercredi que les sanctions européennes liées au programme nucléaire controversé de l'Iran causaient quelques problèmes à son pays. 

Le dernier taux informel représentait environ le double du taux officiel fixé à 12.260 rials, utilisé seulement pour l'importation de produits de première nécessité et réservé par le gouvernement à ses agences et à quelques entreprises privilégiées. 

La Banque centrale ne peut pas systématiquement baisser le taux de change, mais nous avons tenté de contrôler la baisse, a déclaré le président de la Banque centrale, Mahmoud Bahmani, cité par l'agence Isna. Nous sommes dans une situation de guerre. Nous menons une guerre économique avec le monde. 

Depuis l'annonce de nouvelles sanctions européennes et américaines en décembre 2011, le rial a perdu environ la moitié de sa valeur. La veille, l'Union européenne a brandi la menace d'un renforcement des sanctions face à l'impasse dans le dossier nucléaire. 

Les sévères sanctions bancaires imposées à l'Iran depuis 2010 ont ralenti l'activité industrielle, réduit les investissements étrangers, provoqué une inflation de plus de 20%, accru le chômage et entraîné une pénurie de devises. 

La situation s'est aggravée avec un embargo pétrolier qui a provoqué depuis 2012 une chute de 50% des exportations de brut dont l'Iran tire l'essentiel de ses ressources en devises, et un fort recul de la production tombée au plus bas depuis vingt ans. 

En outre, une éventuelle attaque israélienne contre les infrastructures nucléaires iraniennes a largement alimenté l'incertitude sur les marchés. 

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