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C’est reparti pour un tour ! Un nouveau « débat » à charge des musulmans principalement, ayant actuellement lieu en Allemagne, se retrouve opportunément importé puis lancé chez nous par le journal Le Soir, mais après maquillage pour le rendre propre sur lui et hautement plus présentable ici: celui de la circoncision.
Moins de deux semaines après l’interview bidon de Fadila Laanan, nous voilà en face d’une nouvelle PSYOP (« opération psychologique ») à l’encontre des arabo-musulmans de ce pays.
De quoi s’agit-il cette fois ?
De procéder à une n-ième stigmatisation des musulmans par le biais d’un nouveau « débat » lancé sur la place publique belge: celui de la circoncision.
Article Le Soir du 10 août 2012: « Les circoncisions coûtent 2,476 millions à la sécurité sociale ».
L’Allemagne étant connue pour être la championne européenne de l’exportation, voilà qu’elle se lance bien malgré elle dans un nouveau créneau prometteur en nous exportant également ses propres tensions internes, avec la bénédiction de nos médias qui les accueillent à bras ouverts !
Il faudrait être fou ou avoir un penchant morbide pour les problèmes pour importer encore un autre sujet polémique de discorde autochtone-allochtone et le balancer comme cela sur la place publique, sous prétexte d’en débattre, compte tenu des tensions actuelles.
Comme je le disais de manière imagée à notre ami Béatrice Delvaux dans le billet relatif à la « success story » de Fadila Laanan, c’est donner aux islamophobes le jerricane d’essence et les allumettes qui vont avec pour immoler leurs pairs de confession musulmane.
Encore une fois. Et mon intuition me dit que ce ne sera pas la dernière.
Quel message souhaite-t-on faire passer ?
Que les circoncisions pratiquées en Belgique, principalement pour cause religieuse et en augmentation constante au cours des années, sont non seulement dangereuses, mais qu’en plus elles sont coûteuses pour la sécurité sociale. Pire encore, elles relèveraient même pratiquement de la barbarie car elles « portent atteinte à l’intégrité physique de l’enfant » sans son consentement !
D’ailleurs, un tribunal allemand a décidé de les interdire, en les considérant comme « coups et blessures volontaires » et considérant l’ablation du prépuce « contraire à l’intérêt de l’enfant qui doit décider plus tard pour lui même de son appartenance religieuse ».
Mais ce n’est pas tout, monsieur le juge. Les Autrichiens et les Suisses ont d’ailleurs eux aussi le même débat chez eux ! On ne fait que reprendre le sujet chez nous, car il ne faudrait pas que nous, pauvres Belges que nous sommes, soyons à la traine voire même exclus des sujets d’actualité les plus importants en Europe !
Ce que le journal omet de mentionner, c’est qu’il s’agit en Autriche et en Suisse plus d’un débat sur la forme (risque de conséquences juridiques pour les médecins et hôpitaux) que sur le fond: la pertinence ou non de cette pratique. Mais faisons confiance aux médias et au monde politique pour déplacer le sujet sur ce nouveau terrain.
Et le journal Le Soir donc de s’interroger dans son article:
« Est-ce vraiment un acte médical ? Doit-il est pris en charge par la Sécu ? Est-ce, comme l’estime le tribunal de grande instance de Cologne, une atteinte à l’intégrité physique de l’enfant ? Le débat est ouvert. »
Tout en titrant opportunément son article par « Les circoncisions coûtent 2,476 millions à la sécurité sociale ».
En novlangue, le « débat est ouvert » signifie: « Lâchez les chiens sur le pauvre petit renard » comme dans la chasse à courre.
Quel merveilleux angle d’attaque pour faire passer un message en sous-marin: ces pratiques purement religieuses coûtent beaucoup d’argent à notre chère sécurité sociale. Il en faudrait moins pour faire augmenter la pression au sein de la population qui doit se serrer la ceinture et susciter de nombreux commentaires de haine vis-à-vis de cette communauté qui nous impose en plus une partie du coût de ses pratiques barbares !
Erreur ou volonté ? Comme pour l’interview de Fadila Laanan, analysons brièvement l’article:
Titre: « Les circoncisions coûtent 2,476 millions à la sécurité sociale »
C’est l’angle d’attaque majeur: ça coûte cher à la sécu.
C’est le premier élément qui doit permettre aux islamophobes de ne pas manquer cet article dans le flot d’informations qu’ils reçoivent, grâce aux mots-clés « circoncisions », « 2,476 millions » et « sécurité sociale ».
C’est comme afficher un linge rouge à un taureau dans une corrida: on sait que cela va susciter sa plus haute attention.
Paragraphe d’introduction: « Le nombre de circoncisions rituelles pratiquées en Belgique est en hausse ces cinq dernières années. Certains s’interrogent sur la pertinence du remboursement de cet acte chirurgical. »
Il s’agit du menu: hausse des circoncisions depuis cinq ans et est-ce pertinent de les rembourser, comme c’est rituel et non médical.
Naturellement, on imagine déjà aisément l’islamophobe s’étrangler de rage à la lecture de ces quelques phrases et se ruer pour lire le reste du contenu.
Contenu: j’en ai parlé plus en détails ci-dessus.
Après avoir voulu nous imposer la charia, le jihad, la nourriture halal, la burqua et toutes ses variantes, leur non-intégration, voilà que nos amis musulmans nous imposent également une partie du coût de leurs rites barbares.
Ils nous colonisent, ils nous asphyxient, ils nous parasitent jusqu’à l’os nous pauvres Belges sans défense de tradition judéo-chrétienne, qui nous levons tôt pour travailler comme des bêtes. D’ailleurs, n’est-il pas dit ici et là que dans quelques années, Bruxelles sera majoritairement musulmane ?
« Oooh my Gooood!!! », ils nous envahissent par le biais de la démographie ! Et comble de l’ironie: c’est nous qui payons pour nous faire coloniser !
Voilà le schéma de pensée que les milieux politiques et médiatiques essaient d’instiller subrepticement à la population, par le biais de petites touches ici et là, de petits articles apparemment anodins sur des sujets de « débat ».
C’est la stratégie des petits pas, de la décomposition d’un problème complexe (« comment assimiler ou se débarrasser des musulmans ») en unités plus simples que l’on peut traiter les unes après les autres.
Cela a notamment l’immense avantage d’amener la majeure partie de la population à ne pas voir l’image globale qui est en train de se mettre en place.
Un peu à la manière d’un puzzle entier que l’on donnerait mais pièce par pièce. Les plus dégourdis essaieraient de conserver celles-ci pour faire un lien entre elles et essayer de dégager l’image globale, tandis que la majorité les aurait jetées les unes après les autres et ne comprendrait donc pas ce qui arrive. Tout en manifestant des instincts primaires.
Je peux me tromper mais je n’ai pas encore vu de « débat » lancé qui n’entraîne pas inévitablement une grave polémique et des répercussions négatives sur la perception qu’ont les Belges de souche sur leurs homologues musulmans.
Il suffit de voir le nombre de commentaires, particulièrement haineux, à cet article pour se rendre compte qu’il s’agit encore une fois là d’une opération sous fausse bannière: stigmatiser une population par le bais d’une opération poursuivant apparemment un autre but.
Bingo ! Quand on a besoin d’attirer l’attention, de vendre du papier, on peut miser sur le musulman. Il s’agit d’une valeur sûre.
De quel droit un groupe ethnique peut-il tout à coup venir mettre son nez et légiférer sur les pratiques religieuses de deux autres groupes monothéistes importants ?
N’est-ce pas là encore et toujours du racisme ?
De la dictature du plus fort sur le plus faible ?
« Ah mais mon cher monsieur, il s’agit de pratiques barbares et nous nous devons d’y mettre un frein ! ».
Vraiment ?
Quand on sait qu’il s’agit d’une pratique ancienne qui concernait également la chrétienté avant d’être abandonnée ?
Quand on sait que les Américains aujourd’hui encore sont circoncis en très grande majorité, pour des raisons non religieuses ?
Quand on sait que de nombreux hommes se décident également à pratiquer volontairement cette même circoncision à l’âge adulte, hors du contexte religieux.
Comme le dit le grand rabbin de Belgique, Albert Guigui, « remettre en cause la circoncision, c’est porter atteinte à un fondement du judaïsme ».
C’est également vrai pour l’Islam.
C’est s’attaquer à quelque chose d’important pour ces deux religions.
En ce qui concerne le judaïsme, je ne me fais pas trop de soucis pour leurs adeptes: le problème aura bientôt été réglé car ils disposent de groupes de pression puissants et influents partout dans le monde et y compris en Allemagne.
D’ailleurs, cette brave Angela Merkel est déjà bien embêtée par la tournure prise par l’affaire et on parle d’ailleurs de légiférer pour contrer la décision de justice du tribunal de Cologne et son risque de faire jurisprudence.
Heureusement pour nous, nous pourrons probablement aussi profiter indirectement de ce lobbying car on voit mal un pouvoir politique dénier le droit à la circoncision à l’un de ses groupes confessionnels et pas à un autre.
Nous échapperons probablement cette fois à des soucis nettement plus importants.
Mais quelle leçon devons-nous tirer de ce nouvel épisode ?
Il s’agit encore et toujours de la lutte entre un groupe dominant et un groupe dominé, le groupe dominant essayant de caser ses valeurs dans la gorge du groupe dominé, par tous les moyens possibles et cela jusqu’à l’assimilation complète ou le « départ volontaire » des récalcitrants.
C’est le terminus du voyage et de l’opération. J’en ai parlé dans un précédent billet.
Nous sommes donc encore et toujours extrêmement vulnérables aux assauts permanents des islamophobes. A chacune de leurs attaques, et dieu sait qu’elles sont nombreuses et répétées, et qu’elles continueront à l’être dans le futur, sans espoir de sursis, nous nous fragilisons encore plus.
Nous devons impérativement et urgemment mettre en place la double démarche préconisée si nous voulons éviter un sort funeste face aux déchainements islamophobes permanents et croissants à notre égard.
Combien de temps pourrons-nous encore tenir le siège ?
Combien de temps supporterons-nous encore la dictature de la majorité se réclamant de la laïcité mais étant en réalité des adeptes de la religion tendance « islamophobité », encore appelée « laïcité » par d’autres ?
Combien de temps pourrons-nous tenir le coup face à la machine de guerre islamophobe et à son vaste arsenal, notamment de propagande médiatique, avant de tomber et/ou de devoir nous réfugier dans les bois ?
Combien de temps allons-nous laisser dénier le droit que nous avons de vivre en paix dans ce pays et en accord avec nos principes et nos valeurs qui n’ont, contrairement à la propagande ambiante, rien d’opposé à celles affirmées (mais non appliquées) de la majorité ?
Chaque jour qui passe, chaque article de ce genre publié par les médias à notre charge est un clou de plus enfoncé dans notre cercueil.
http://firasa.be
Moins de deux semaines après l’interview bidon de Fadila Laanan, nous voilà en face d’une nouvelle PSYOP (« opération psychologique ») à l’encontre des arabo-musulmans de ce pays.
De quoi s’agit-il cette fois ?
De procéder à une n-ième stigmatisation des musulmans par le biais d’un nouveau « débat » lancé sur la place publique belge: celui de la circoncision.
Article Le Soir du 10 août 2012: « Les circoncisions coûtent 2,476 millions à la sécurité sociale ».
L’Allemagne étant connue pour être la championne européenne de l’exportation, voilà qu’elle se lance bien malgré elle dans un nouveau créneau prometteur en nous exportant également ses propres tensions internes, avec la bénédiction de nos médias qui les accueillent à bras ouverts !
Il faudrait être fou ou avoir un penchant morbide pour les problèmes pour importer encore un autre sujet polémique de discorde autochtone-allochtone et le balancer comme cela sur la place publique, sous prétexte d’en débattre, compte tenu des tensions actuelles.
Comme je le disais de manière imagée à notre ami Béatrice Delvaux dans le billet relatif à la « success story » de Fadila Laanan, c’est donner aux islamophobes le jerricane d’essence et les allumettes qui vont avec pour immoler leurs pairs de confession musulmane.
Encore une fois. Et mon intuition me dit que ce ne sera pas la dernière.
Quel message souhaite-t-on faire passer ?
Que les circoncisions pratiquées en Belgique, principalement pour cause religieuse et en augmentation constante au cours des années, sont non seulement dangereuses, mais qu’en plus elles sont coûteuses pour la sécurité sociale. Pire encore, elles relèveraient même pratiquement de la barbarie car elles « portent atteinte à l’intégrité physique de l’enfant » sans son consentement !
D’ailleurs, un tribunal allemand a décidé de les interdire, en les considérant comme « coups et blessures volontaires » et considérant l’ablation du prépuce « contraire à l’intérêt de l’enfant qui doit décider plus tard pour lui même de son appartenance religieuse ».
Mais ce n’est pas tout, monsieur le juge. Les Autrichiens et les Suisses ont d’ailleurs eux aussi le même débat chez eux ! On ne fait que reprendre le sujet chez nous, car il ne faudrait pas que nous, pauvres Belges que nous sommes, soyons à la traine voire même exclus des sujets d’actualité les plus importants en Europe !
Ce que le journal omet de mentionner, c’est qu’il s’agit en Autriche et en Suisse plus d’un débat sur la forme (risque de conséquences juridiques pour les médecins et hôpitaux) que sur le fond: la pertinence ou non de cette pratique. Mais faisons confiance aux médias et au monde politique pour déplacer le sujet sur ce nouveau terrain.
Et le journal Le Soir donc de s’interroger dans son article:
« Est-ce vraiment un acte médical ? Doit-il est pris en charge par la Sécu ? Est-ce, comme l’estime le tribunal de grande instance de Cologne, une atteinte à l’intégrité physique de l’enfant ? Le débat est ouvert. »
Tout en titrant opportunément son article par « Les circoncisions coûtent 2,476 millions à la sécurité sociale ».
En novlangue, le « débat est ouvert » signifie: « Lâchez les chiens sur le pauvre petit renard » comme dans la chasse à courre.
Quel merveilleux angle d’attaque pour faire passer un message en sous-marin: ces pratiques purement religieuses coûtent beaucoup d’argent à notre chère sécurité sociale. Il en faudrait moins pour faire augmenter la pression au sein de la population qui doit se serrer la ceinture et susciter de nombreux commentaires de haine vis-à-vis de cette communauté qui nous impose en plus une partie du coût de ses pratiques barbares !
Erreur ou volonté ? Comme pour l’interview de Fadila Laanan, analysons brièvement l’article:
Titre: « Les circoncisions coûtent 2,476 millions à la sécurité sociale »
C’est l’angle d’attaque majeur: ça coûte cher à la sécu.
C’est le premier élément qui doit permettre aux islamophobes de ne pas manquer cet article dans le flot d’informations qu’ils reçoivent, grâce aux mots-clés « circoncisions », « 2,476 millions » et « sécurité sociale ».
C’est comme afficher un linge rouge à un taureau dans une corrida: on sait que cela va susciter sa plus haute attention.
Paragraphe d’introduction: « Le nombre de circoncisions rituelles pratiquées en Belgique est en hausse ces cinq dernières années. Certains s’interrogent sur la pertinence du remboursement de cet acte chirurgical. »
Il s’agit du menu: hausse des circoncisions depuis cinq ans et est-ce pertinent de les rembourser, comme c’est rituel et non médical.
Naturellement, on imagine déjà aisément l’islamophobe s’étrangler de rage à la lecture de ces quelques phrases et se ruer pour lire le reste du contenu.
Contenu: j’en ai parlé plus en détails ci-dessus.
Après avoir voulu nous imposer la charia, le jihad, la nourriture halal, la burqua et toutes ses variantes, leur non-intégration, voilà que nos amis musulmans nous imposent également une partie du coût de leurs rites barbares.
Ils nous colonisent, ils nous asphyxient, ils nous parasitent jusqu’à l’os nous pauvres Belges sans défense de tradition judéo-chrétienne, qui nous levons tôt pour travailler comme des bêtes. D’ailleurs, n’est-il pas dit ici et là que dans quelques années, Bruxelles sera majoritairement musulmane ?
« Oooh my Gooood!!! », ils nous envahissent par le biais de la démographie ! Et comble de l’ironie: c’est nous qui payons pour nous faire coloniser !
Voilà le schéma de pensée que les milieux politiques et médiatiques essaient d’instiller subrepticement à la population, par le biais de petites touches ici et là, de petits articles apparemment anodins sur des sujets de « débat ».
C’est la stratégie des petits pas, de la décomposition d’un problème complexe (« comment assimiler ou se débarrasser des musulmans ») en unités plus simples que l’on peut traiter les unes après les autres.
Cela a notamment l’immense avantage d’amener la majeure partie de la population à ne pas voir l’image globale qui est en train de se mettre en place.
Un peu à la manière d’un puzzle entier que l’on donnerait mais pièce par pièce. Les plus dégourdis essaieraient de conserver celles-ci pour faire un lien entre elles et essayer de dégager l’image globale, tandis que la majorité les aurait jetées les unes après les autres et ne comprendrait donc pas ce qui arrive. Tout en manifestant des instincts primaires.
Je peux me tromper mais je n’ai pas encore vu de « débat » lancé qui n’entraîne pas inévitablement une grave polémique et des répercussions négatives sur la perception qu’ont les Belges de souche sur leurs homologues musulmans.
Il suffit de voir le nombre de commentaires, particulièrement haineux, à cet article pour se rendre compte qu’il s’agit encore une fois là d’une opération sous fausse bannière: stigmatiser une population par le bais d’une opération poursuivant apparemment un autre but.
Bingo ! Quand on a besoin d’attirer l’attention, de vendre du papier, on peut miser sur le musulman. Il s’agit d’une valeur sûre.
De quel droit un groupe ethnique peut-il tout à coup venir mettre son nez et légiférer sur les pratiques religieuses de deux autres groupes monothéistes importants ?
N’est-ce pas là encore et toujours du racisme ?
De la dictature du plus fort sur le plus faible ?
« Ah mais mon cher monsieur, il s’agit de pratiques barbares et nous nous devons d’y mettre un frein ! ».
Vraiment ?
Quand on sait qu’il s’agit d’une pratique ancienne qui concernait également la chrétienté avant d’être abandonnée ?
Quand on sait que les Américains aujourd’hui encore sont circoncis en très grande majorité, pour des raisons non religieuses ?
Quand on sait que de nombreux hommes se décident également à pratiquer volontairement cette même circoncision à l’âge adulte, hors du contexte religieux.
Comme le dit le grand rabbin de Belgique, Albert Guigui, « remettre en cause la circoncision, c’est porter atteinte à un fondement du judaïsme ».
C’est également vrai pour l’Islam.
C’est s’attaquer à quelque chose d’important pour ces deux religions.
En ce qui concerne le judaïsme, je ne me fais pas trop de soucis pour leurs adeptes: le problème aura bientôt été réglé car ils disposent de groupes de pression puissants et influents partout dans le monde et y compris en Allemagne.
D’ailleurs, cette brave Angela Merkel est déjà bien embêtée par la tournure prise par l’affaire et on parle d’ailleurs de légiférer pour contrer la décision de justice du tribunal de Cologne et son risque de faire jurisprudence.
Heureusement pour nous, nous pourrons probablement aussi profiter indirectement de ce lobbying car on voit mal un pouvoir politique dénier le droit à la circoncision à l’un de ses groupes confessionnels et pas à un autre.
Nous échapperons probablement cette fois à des soucis nettement plus importants.
Mais quelle leçon devons-nous tirer de ce nouvel épisode ?
Il s’agit encore et toujours de la lutte entre un groupe dominant et un groupe dominé, le groupe dominant essayant de caser ses valeurs dans la gorge du groupe dominé, par tous les moyens possibles et cela jusqu’à l’assimilation complète ou le « départ volontaire » des récalcitrants.
C’est le terminus du voyage et de l’opération. J’en ai parlé dans un précédent billet.
Nous sommes donc encore et toujours extrêmement vulnérables aux assauts permanents des islamophobes. A chacune de leurs attaques, et dieu sait qu’elles sont nombreuses et répétées, et qu’elles continueront à l’être dans le futur, sans espoir de sursis, nous nous fragilisons encore plus.
Nous devons impérativement et urgemment mettre en place la double démarche préconisée si nous voulons éviter un sort funeste face aux déchainements islamophobes permanents et croissants à notre égard.
Combien de temps pourrons-nous encore tenir le siège ?
Combien de temps supporterons-nous encore la dictature de la majorité se réclamant de la laïcité mais étant en réalité des adeptes de la religion tendance « islamophobité », encore appelée « laïcité » par d’autres ?
Combien de temps pourrons-nous tenir le coup face à la machine de guerre islamophobe et à son vaste arsenal, notamment de propagande médiatique, avant de tomber et/ou de devoir nous réfugier dans les bois ?
Combien de temps allons-nous laisser dénier le droit que nous avons de vivre en paix dans ce pays et en accord avec nos principes et nos valeurs qui n’ont, contrairement à la propagande ambiante, rien d’opposé à celles affirmées (mais non appliquées) de la majorité ?
Chaque jour qui passe, chaque article de ce genre publié par les médias à notre charge est un clou de plus enfoncé dans notre cercueil.
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