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Biographie de Bar Refaeli

vendredi 31 août 2012


Date de naissance : 04/06/1985

Age : 27 ans

Nationalité : Israel

Métier(s) : Mannequin, Egérie de marque
Biographie de Bar Refaeli


Bar Refaeli est un top-model israélien qui travaille pour l'agence IMG. Ses mensurations sont 87-61-90 et elle mesure 1,74 mètre.




Bar a passé une enfance heureuse dans un ranch à la campagne. Sa mère a été un mannequin israélien à succès dans les années 70, connu sous le nom de Tzipi Levine. Var a trois frères.




Bare Refaeli a débuté le métier de modèle à 8 mois dans des publicités. A l'âge de 15 ans, elle retourne au mannequinat avec l'agence Irene Marie Models. On la voit dans des campagnes pour les marques de mode Castro et Pilpel, ainsi que dans une pub pour Milki. Elle est choisie comme mannequin principal pour la marque de vêtements israélienne Renuar en 2002 et 2003.




En 2007, Bar pose pour le prestigieux magazineSports Illustrated aux côtés du groupe Aerosmith, devenant ainsi le premier mannequin israélien à apparaître dans le magazine.




Elle a été égérie pour les marques Luisa Cerano, Subaru, Accessorize, la marque de vêtement brésielienne Besni, la marque de vêtements Hurley, les montres Morellato, la ligne de bijoux italienne Marco Bicego et Rampage.




En 2008, elle est choisie comme visage du parfum de P. Diddy, "I Am King."




En 2009, elle devient égérie de la marque Garnier International. Elle reçoit le "World Style Award" qui salue "son élégance naturelle et son sens du style".




En 2010, Bar apparaît dans un thriller psychologique tourné en anglais par le réalisateur isréalien Haim Bouzaglo,Session. Elle est aussi la nouvelle égérie sexy de la marque de lingerie Passionata.




Côté coeur, la belle a été liée à l'acteur-chanteur David Charvet. En novembre 2005, elle débute une relation avec l'acteur américain Leonardo DiCaprio qu'elle a rencontré lors d'une soirée à Las Vegas organisée par le groupe U2. Le couple se séparera en juin 2009, mais renouera début 2010.


Réalités de la guerre en Syrie

jeudi 30 août 2012


Le journaliste Anglais Robert Fisk va sans doute à son tour être classé dans la catégorie des nazillons salafisto-révisionnistes par les Red Skins (qui se disent militants prolétariens) qui ont déjà taillé ce costar à Michel Collon, un auteur bien connu qui nous vient d’Outre Quiévrain.
C’est sûr, les gens comme Michel Collon gênent ceux qui pensent qu’il est temps d’avoir un gouvernement mondial qui ne peut être assumé, soyons réalistes, que par l’OTAN, cette organisation constituée de pays exemplaires à tous points de vue. C’est vrai, dans les pays OTAN, tu peux tout dire (quoique), te mettre une plume dans le derrière un jour de gay pride. Que des gentils quoi.

Dommage, il y a tous ces méchants : le dictateur Syrien (qui est carrément Hitler pour ce pitoyable François  Hollande qui pense cependant que les FFI ont libéré Paris d’un autocrate Français), le Guide Libyen (quoique ce denier a succombé devant la gentillesse de l’OTAN), Mugabe au Zimbabwe qui veut garder pour lui tout son or, Hugo Chavez au Venezuela et, comble de l’horreur le Hezbollah libanais et le président Iranien Mahmoud Ahmadinejad dont on dit depuis 20 ans que son pays va avoir la bombe dans six mois.
Et comme c’est l’OTAN qui dit qui est méchant et qui ne l’est pas, on a eu Benali qui était gentil (demandez à Bertrand Delanoe) avant de devenir méchant, et Moubarak qui était très très gentil avant lui aussi de devenir méchant.
Et si on repense à kadhafi, c’était le meilleur lui : il était très très méchant, avant de devenir gentil puis de redevenir horriblement méchant.
Et les barbus djihadistes qui étaient gentils au moment où les Soviétiques étaient en Afghanistan (on en avait trouvé un de présentable, Ahmed Shah Massoud), étaient ensuite devenus maléfiques avec Ben Laden mais redeviennent gentils aujourd’hui (quelqu’un a même trouvé un article sur ce djihadiste tunisien qui fume pendant le jeune de Ramadan, et est branché musique. Parce que le djihad selon l’OTAN, c’est cool maintenant.

J’en reviens à Fisk qui s’attache à rétablir ou à établir quelques vérités non dites ; oui, il y a un complot contre la Syrie qui a commencé à être exécuté dès le début des revendications légitimes de la population. Et oui, il faut une solution politique pour arrêter morts et destructions mais chacun peut voir qui, comme en Libye précédemment, fait obstruction à toute discussion.
Mais dans le monde des bisounours, il suffit que Mme Clinton, David Cameron et Laurent Fabius disent «Bachar dégage » pour que tout soit réglé.

Misère de la pensée.

Mais il est vrai que dans le monde de bisounours de certains il n’y a jamais de complot, parce qu’il y a seulement des gentils et des méchants, et le méchant on le reconnaît au premier coup d’œil puisque c’est pratiquement toujours un Arabe ou un Africain ou les deux comme Kadhafi, en tout cas quelqu’un que les Américains n’aiment pas.

PS: je ne suis que très partiellement voire pas d'accord sur le parallèle qu'il fait entre la situation syrienne et la guerre civile en Algérie, non plus que sur le parallèle historique mais ce n'est pas vraiment l'objet du post. De même, ni le régime syrien, ni le régime algérien ne peuvent être qualifiés de laïques, ce sont des régimes sécularisés (en anglais on dit secular).



Ceux qui essayent de renverser Assad ont surpris l’armée par leur puissance de feu et leurs tactiques brutales
Par Robert Fisk, The Independent (UK) 26 août 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

Quelques heurs après le commencement des attaques féroces conduites le mois dernier à Damas par l’Armée Syrienne Libre (ASL), le nouveau ministre Syrien de l’information, Omran Zouhbi, s’adressait aux journalistes présents dans la capitale. «Que faites-vous ici à Damas ? » avait-il rugi. Vous devriez être à l’extérieur avec nos soldats !»
Et en l’espace d’une journée, les images usées d’un président Bachar al-Assad au sourire pincé et de soldats Syriens embrassant joyeusement des enfants avaient été remplacées par des séquences d’actualités brutes – et authentiques – montrant des commandos forçant le passage dans la rue de Bagdad sous le le feu des opposants au régime au visage sale, courant d’un coin de rue à un autre, tirant en se couvrant derrière des murs ou des terrasses. « Nous avons nettoyé par ici, » déclare un militaire fatigué mais très en colère. «Alors maintenant, nous allons avoir le reste de ces salauds.» Jamais auparavant – pas même pendant la guerre de 1973 quand l’armée syrienne avait pris d’assaut la crête de l’Observatoire sur le plateau du Golan – le public syrien n’avait pu assister à quelque chose d’aussi réel sur ses écrans de télévision [bon, il a ça dans ses rues ou chez lui, note de Djazaïri].

Et – malgré des histoires  fantaisistes sur sa présence dans chaque village ravagé – la bataille pour Damas a réellement été conduite par l’impitoyable 4ème division de Maher al-Assad. Les soldats fidèles au plus jeune frère de Bachar n’ont pas fait de quartier. «Ce fut un massacre, un massacre,» m’a dit un Syrien qui a une excellente connaissance de l’armée. Beaucoup de cadavres avaient déjà gonflé au bout de quelques heures, mais on pouvait dire que certains d’entre eux n’étaient pas Syriens ; il y avait des Jordaniens, des Palestiniens, des Egyptiens, un Turc, des Soudanais… » Il a compté 70 cadavres à un endroit, dont 42 non arabes. L’ASL a signalé avoir perdu seulement 20 hommes et a affirmé que le gouvernement syrien avait insisté sur le nombre de «combattants étrangers» découvert au milieu des tués. «les soldats Syriens n’aiment pas l’idée qu’ils tirent sur leurs compatriotes – ils se sentent plus à l’aise s’ils croient qu’ils son en train de tirer sur des étrangers,» explique le jeune homme.

Les statistiques de la guerre en Syrie seront toujours l’objet de disputes – chaque camp minimisera ses pertes tant que dureront les combats et  exagèrera le nombre de ses «martyrs» une fois le conflit terminé ; nous ne saurons pas non plus le véritable nombre de civils tués, pas plus que l’identité de ceux qui les auront tués. Malgré l’accès inédit que nous avons eu la semaine dernière à des généraux et à des majors que l’Occident accuse de crimes de guerre, je n’ai trouvé qu’un officier qui a reconnu partiellement l’existence des shabiha, cette milice meurtrière à laquelle on impute des atrocités dans des villes et villages en majorité sunnites. «Les shabiha n’existent pas,» m’a-t-il dit. «C’est un produit de l’imagination. Ce sont des ‘défenseurs’ villageois qui gardent certains secteurs… »
  
Et c’est bien sûr exactement ce que le shabiha prétendent être, des civils Syriens qui protègent leurs maisons contre les ennemis du gouvernement. Il en a existé en Algérie pendant le conflit barbare entre la dictature d’Alger et les rebelles islamistes dans les années 1990, protégeant leurs familles tout en commettant des atrocités dans les villes et villages considérés comme étant utilisés par – ou sympathisants avec – leurs ennemis « terroristes» musulmans. En Algérie aussi, les opposants au régime étaient appelés des combattants étrangers, des hommes qui avaient combattu contre les Russes en Afghanistan et qui étaient rentrés pour continuer leur guerre sainte contre le régime «laïque» de l’ancienne colonie française. Maintenant, c’est une autre ancienne colonie française «laïque» - quoique dominée par les Alaouites -  dont le pouvoir dit qu’il combat des hommes venus d’Afghanistan, ne faisant aucune distinction entre les brigades de l’Unité des Frères Musulmans, les salafistes ou tout simplement l’ASL. Personne ne sera surpris d’apprendre qu’il y a toujours eu des relations très étroites entre les renseignements militaires syriens et algériens.

Mais la bataille de l’armée gouvernementale contre ses antagonistes Syriens et étrangers n’a pas toujours été sans anicroches comme le régime voudrait le faire croire au monde. En dépit du récit des évènements en vigueur aujourd’hui en Occident, des hommes armés étaient présents dans les rues des villes et des villages dès les tout premiers jours de la mobilisation en Syrie il y a 18 mois. Certes, le printemps arabe a d’abord pris la forme de défilés pacifiques de dizaines de milliers de manifestants non armés dans les grandes villes de Syrie, mais une équipe de tournage d’al Jazeera avait pu filmer des hommes armés attaquant des soldats Syriens près du village de Wadi Khallak en mai 2011. Le même mois, lé télévision syrienne avait obtenu une séquence filmée avec des hommes armés de Kalashnikovs près d’une foule de manifestants Syriens non armés à Deraa, où la révolte avait commencé après que des agents de la police secrète eurent torturé à mort un garçon âgé de 13 ans.

Pourtant, il semble que quand les officiers Syriens et leurs soldats ont pénétré pour la première fois à Deraa, ils ne pensaient pas se retrouver face à des opposants armés. «Nous avions sécurisé 60 % de la ville en un seul jour,» affirme un Syrien bien au courant de cette opération. «Nous n’avions envoyé sur place que 1100 soldats – ça n’arriverait pas maintenant – parce qu’on ne pensait pas qu’il y avait des groupes armés là-bas. Mais après les cinq jours qu’il nous avait fallu pour reprendre le reste de la ville, nous avions perdu 17 de nos hommes victimes de tireurs embusqués». Ce ne fut pas la seule surprise : avec le début des batailles rangées plus tard dans l’année, l’armé syriennesera étonnée par la puissance de feu de ses opposants.

«A Homs, l’armée se trouvait dans un immeuble qui a reçu des centaines – littéralement des centaines – de roquettes RPG, » déclare un Syrien bien au courant des opérations [à Homs]. «Il y au des milliers d’explosions et finalement nous avions dû évacuer l’ensemble du bâtiment parce qu’il allait s’écrouler. Quand les soldats en sont sortis, ils on dû faire sauter toute la structure avant qu’lle s’effondre.»  Et, pour une armée stigmatisée pour sa propre cruauté au combat, les soldats Syriens ont été surpris par la brutalité de ceux qu’ils affrontaient.

A Andan, un checkpoint de l’armée lourdement défendu avait été balayé à la fin de l’an dernier quand la Liwa Tawhid, la Brigade de l’Unité, avait attaqué la position et tué jusqu’au dernier les 75 soldats et les 4 officiers. Dans une embuscade ultérieure à Shughour, 120 soldats avaient été tués. Les registre de l’armée notent l’assassinat de neuf agents de police au poste de polide d’al-Hadr dans la province de Hama, de huit policiers dans un autre poste de la même province. A Salkin, une autre ville de la province de hama, un ancien employé civil de l’armée qui conduisait des camions pour le service de transport de l’armée avait été agressé par une foule de civils. Cet homme, Abdul Fatah Omar Abdul Fatah était accusé d’être un membre des shabiha, dénudé et pendu, puis son cadavre avait été bombardé de chaussures et décapité. A Duma, un responsable de mosquée [imam ?] avait dit aux fidèles : « Parmi nous, il y a un Awaini,» un traître. L’homme avait été battu à mort. Il est enregistré sous le nom d’Abu Ahmed Akera.

Quand l’ASL a f ait suivre son attaque contre Damas d’une offensive sur Alep, les autorités ont constaté  que le premier objectif de leurs ennemis était l’école d’artillerie. Plus de 70 cadets ont réussi à résister jusqu’à l’arrivée de renforts. Il se dit que toutes les équipes chargées  des batteries de missiles sol-air avaient été évacuées à la hâte d’Alep pour éviter le risque de capture et préserver les capacités de défense tactique en cas de possible attaque par Israël ou l’OTAN.

Le soldats Syriens qui ont forcé leur passage à travers les ruelles sinueuses de la vieille ville d’Alep cette semaine choisiront peut-être de se souvenir d’un jeune étudiant Egyptien qui avait passé des mois à Alep dans les années 1990 pour travailler sur une thèse en urbanisme qui portait précisément sur le champ de bataille où combat l’armée en ce moment : c’était Mohamed Atta, le chef des pirates de l’air du 11 septembre aux Etats Unis. Certains attaques sur des officiels Syriens ont été planifiées tès soigneusement ; des scientifiques du Centre de Recherche Scientifique près de Damas ont été assassinés. Bien avant le premier recours à l’aviation  dans les combats – l’armé affirme que c’était en juin – sept pilotes avait été tués l’an dernier par des rebelles. L’armée affirme n’avoir commencé  à utiliser l’artillerie – face aux mortiers – qu’en février.

Pour le gouvernement, les temps à venir s’annoncent difficiles. L’armée pense qu’Idlib – signalée comme étant un bastion d’al Qaïda – sera une des batailles les plus décisives pour la guerre. On a les témoignages de conscrits effrayés capturé ans un autobus civile en Syrie centrale et à qui on a donné le choix suivant : soit leurs parents donnent 450 000 livres syriennes (8 000 €) à l’ASL, soit les jeunes hommes doivent rejoindre les rebelles. Dans le village de Rableh, près d’al Qusayr, une population en majorité chrétienne de 12 000 âmes serait retenue comme boucliers humais par les rebelles, quoique l’armée semble avoir décidé qu’il serait trop coûteux de pendre le village.

Le régime de Bachar al-Assad est devant un ennemi brutal et plein de ressources dont les soutiens islamistes reçoivent de l’aide de l’Occident – exactement comme les moudjahidine étaient financés et armés par l’Occident quand ils combattaient les Russes dans les années 1980. Avec environ 50 000 hommes en armes  [l'armée syrienne compte en fait 300 000 hommes] et peut-être 4 000 chars de combat, l’armée syrienne en tant que telle ne peut pas perdre. 

Mais peut-elle gagner ?

Syrie: montée de l'exaspération en Turquie


Nous avons d’une part les rodomontades d’Ahmet Davutoglu, le chef de la diplomatie turque, ou les propos grotesques et grossiers de François Hollande comparant les opposants armés au gouvernement syrien aux Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) dans leur lutte pour libérer Paris de l’occupation allemande (puisque le régime de Vichy ne contrôlait pas l’ex capitale française).
Et nous avons d’autre part une inquiétude qui monte en Turquie dans des segments de la population de la Turquie qui sont ouvertement hostiles à la politique syrienne menée par leurs autorités.
Ces segments de population sont tout sauf négligeables : les 500 000 alaouites arabes de la province de Hatay, les 15 à 20 millions d’alévis et les 15 millions de kurdes.
Ce n’est à mon avis pas pour rien si le gouvernement turc cherche à stopper un afflux de réfugiés syriens qui, tout en étant important certes, n’a rien à voir avec les flux colossaux engendrés par des situations de conflit en d’autres lieux (Palestine, Libye sous les bombardements amicaux de l’OTAN, Irak émancipé par les chars américains…).
Parce que les forces qui secouent la Syrie existent aussi à leur manière en Turquie et ce n’est pas un hasard si la presse turque donne de plus en plus souvent la parole à des universitaires qui mettent en garde contre une politique aventureuse.
Ces intellectuels ont d’autant plus de mérite qu’ils doivent veiller à ne pas franchir certaine limites, comme quand il s’agit de la question kurde, limites dont le dépassement leur vaudrait quelques ennuis.

Les 120 pays  Non Alignés réunis à Téhéran devraient appeler à une solution politique qui passe par une discussion impliquant les acteurs de la région, dont la Turquie. Qui disait que l’Iran était un pays isolé ?

Il n’y a à mon avis aucune chance qu’une telle démarche se concrétise dans la mesure où les puissances occidentales veulent que la Syrie continue à s’enfoncer dans une spirale destructrice et meurtrière.
Notons cependant que le mouvement des Non Alignés se caractérise par un égalitarisme qu’on aura de la peine à retrouver dans la clique des prétendus « amis de la Syrie » animée par des pétromonarchies et des puissances néocoloniales qui manient carotte et bâton pour rameuter du monde à leurs orgies de sang.



par Alexander Christie-Miller, Christian Science Monitor (USA) 28 août 2012 traduit de l'anglais par Djazaïri

Dans la ville d'Antakya à la frontière turco-syrienne, le soutien du gouvernement turc à l'opposition syrienne a déconcerté les habitants qui appartiennent à la même secte chiite que le président Assad.
Le réfugié syrien Abdulhefiz Abdulrahman se souvient qu’il avait de nombreux amis dans la ville turque d’Antakya, mais cette époque semble révolue.

Ce dissident politique avait fui la Syrie pour arriver dans cette cité frontalière plusieurs mois avant que le soulèvement contre le régime du président Bachar al-Assad éclate l’an dernier.
«J'ai eu beaucoup d'amis alaouites ici», dit M. Abdulrahman, se référant à cette branche du chiisme à laquelle une grande partie de la population d’Antakya adhère.

Les alaouites dominent le régime en Syrie, où le soulèvement de 18 mois a divisé le pays selon des lignes sectaires, opposant la minorité alaouite privilégiée contre la majorité sunnite [il est ridicule et faux d’affirmer que la minorité alaouite est privilégiée, note de Djazaïri].

À Antakya, où le soutien au régime alaouite d’Assad est profond, l’hostilité monte envers les rebelles syriens et les dissidents qui ont établi une base temporaire sur place. Et partout dans la province, le soutien apparent [évident, note de Djazaïri] de la Turquie à l'opposition syrienne met à mal un délicat équilibre ethnique.
 «Avant, quand je disais que j’étais un réfugié, ils me respectaient,» a déclaré Abdulrahman au Monitor. «Ils ne me disent même plus bonjour dans la rue.»

Désormais, la frustration locale à propos de la décision apparente du gouvernement de laisser les dissidents et les combattants syriens opérer sur le sol turc pourrait exciter de plus grandes tensions ethniques dans le pays.

Le soutien de la Turquie aux rebelles suscite la colère

Le gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a fortement soutenu l'opposition syrienne, appelant au renversement du régime.

Même si la Turquie est un pays laïque, elle est de plus en plus considérée comme un acteur sunnite [dans le conflit syrien], aux côtés de l'Arabie saoudite et du Qatar», déclare Bulent Aliriza, directeur du Programme Turquie au Centre for Strategic and International Studies à Washington . «Cela affecte inévitablement le corps politique».

Le 26 août, le chef du Parti Républicain du Peuple, le principal parti d'opposition en Turquie, a accusé le gouvernement de former les combattants syriens anti-régime après qu'une délégation de son parti  se soit vue refuser l'accès à un camp de réfugiés à la frontière syrienne.

J’ai envoyé nos députés inspecter le camp dont on disait qu’il était plein d’agents et d’espions, mais les autorités leur ont dit qu’ils ne pouvaient pas entrer dans le camp,» a déclaré Kemal Kilicdaroglu aux journalistes. «maintenant, j’attends une réponse du gouvernement : Qu’est-ce qu’il y a dans ce camp ? Qui entraînez-vous dans ce camp ? Recrutez-vous des homes pour répandre du sang musulman ?»

Ankara dément offrir un soutien à l'opposition syrienne armée, ou lui permettre d’opérer librement à partir du territoire turc. Mais quand le Christian Science Monitor a visité hier le poste frontière de Reyhanli près d’Antakya, un officier rebelle qui attendait là nous a dit que les autorités lui permettaient de passer en Syrie, alors même qu'il n'avait pas de passeport. Et Reuters, citant des sources à Doha, a rapporté le mois dernier qu’Ankara a mis en place une base secrète près de la frontière syrienne, en coopération avec l'Arabie saoudite et le Qatar, pour fournir une assistance militaire et des moyens de communication aux rebelles.

'Solidarité sectaire'

Pendant ce temps, la tension monte à Antakya. La semaine dernière, certains habitants ont organisé une manifestation appelant à l’expulsion [des militants syriens] de la ville, tandis que des militants syriens ont indiqué au Monitor, qu’ils avaient été convoqués à une réunion avec des responsables militaires turcs et des officiels de la municipalité qui leur ont dit qu’ils devaient quitter la ville "pour leur propre sécurité." Les officiels turcs nient qu’une telle réunion ait eu lieu.

 «Les gens de Hatay ont vécu ensemble pendant des milliers d'années sans tenir compte de l'origine ethnique ou de la religion», explique Mehmet Ali Edipoglu, un député local du parti d'opposition de M. Kilicdaroglu. "Le fait que les tentatives de changement de régime en Syrie se sont transformées en une guerre sectaire nuit [à ce vivre ensemble]. "

 «Ce ne sont pas des réfugiés qui viennent à Antakya, mais les militants syriens qui sont armés par le gouvernement pour qu’ils retournent en Syrie", dit-il, décrivant ceux qui  vivent ici [à Antakya] comme des «assassins».
M. Edipoglu accuse le gouvernement de mener une politique étrangère sectaire. «[Le gouvernement turc] ne soutient pas un mouvement laïc, il soutient un mouvement sunnite dont même les sunnites ne veulent pas», dit-il.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, à la tête du Parti de la Justice et du Développmement au pouvoir (AKP) a déclaré à plusieurs reprises que son opposition au régime Assad est nourrie par les violations des droits de l'homme par ce régime, non par  une solidarité  avec l’opposition sunnite contre le régime . Mais cela n'a pas empêché des personnalités de haut niveau de l’AKP de lancer des accusations similaires contre l'opposition au gouvernement turc.
M. Kilicdaroglu, le chef de l'opposition, est un alévi, un membre d'une secte alaouite turque distincte de la secte alaouite arabe et qui est forte de 15 à 20 millions de personnes en Turquie. Le nombre d’alaouites est d’environ 400.000, qui vivent presque tous à Hatay.

En dépit d’origines et de rites religieux différents, les deux groupes ont tous deux des interprétations laxistes et peu orthodoxes de l'Islam, et ont ainsi en partage un historique de persécution par les musulmans sunnites au milieu desquels ils forment une minorité.

Le 6 août, M. Erdogan a mis en colère les alévis quand il a suggéré que leurs édifices religieux, connus sous le nom de cemevis , n'étaient pas de véritables lieux de culte. Se référant à la mosquée, il a dit aux journalistes que "il doit n’y avoir qu'un seul lieu de culte pour les musulmans." Le mois précédent, la Direction turque des affaires religieuses avait conclu que les cemevis n'étaient que des "centres culturels".

En Juillet, Huseyin Celik, vice-président de l'AKP, a  confondu Alaouites et Alevis quand il a suggéré qu’une «solidarité sectaire» était derrière les critiques répétées de M. Kilicdaroglu contre la position de la Turquie sur la Syrie, affirmant que le chef de l'opposition soutenait le régime Assad.

La Syrie sème-t-elle discrètement la discorde ?

Quelles que soient les motivations du soutien d'Ankara à l'opposition syrienne, certains craignent que Damas réponde à la ligne dure de la Turquie en essayant d'attiser les hostilités avec les minorités que la Turquie a eu du mal à réprimer, en particulier avec les Kurdes, qui sont au nombre d'environ 20 millions en Turquie et ont subi des décennies de persécutions par l’Etat.

Plus tôt ce mois-ci une voiture piégée a tué neuf personnes, dont un enfant de 12 ans dans la ville frontalière de Gaziantep. La Turquie a imputé l'attaque à la guérilla du Parti des Travailleurs du Kurdistan PKK), mais elle a également enquêté sur d'éventuelles connexions syriennes et iraniennes dans cet attentat.

L’attentat a provoqué des tensions entre les Turcs et une minorité kurde de plus en plus agitée.
Le mois dernier, la Turquie avait réagi avec fureur après la cession par damas du contrôle d’une grande partie du territoire syrien à population kurde à une milice liée aux rebelles kurdes qui opèrent en Turquie.

Erdogan a déclaré que le territoire syrien était utilisé pour monter des raids transfrontaliers en Turquie, « une intervention serait donc notre droit naturel.»
À Antakya aujourd'hui, le gouverneur de hatay Mehmet Celalettin Lekesiz a réfuté une récente série de reportages dans les médias turcs,et a affirmé que les Syriens dans la province n'étaient ni armés, ni aidés par l'État, ni persécutés par la population locale.

Il a déclaré aux journalistes lors d'une conférence de presse que ces allégations faisaient partie d'une campagne  «systématique» visant à ébranler la paix dans la province. "Ces tentatives pour trouver des histoires [pour la presse] ne sont ni morales, ni raisonnables. Ne contribuons pas aux tentatives de répandre l’hostilité entre les gens», a-t-il dit.

Koray Caliskan, politologue à l'Université du Bosphore à Istanbul, estime qu’avec la campagne d’Ankara pour le renversement du régime Assad, il est inévitable que Damas cherche à attiser l'instabilité chez son voisin.

"Je crois que si nous nous engageons dans des politiques dangereuses, comme un changement de régime dans les pays voisins, ils se livreront à des activités perturbatrices du même genre dans le nôtre», dit-il.

Sur la tuerie de Deraya en Syrie, traduction express de Robert Fisk

Sur la tuerie de Deraya en Syrie, traduction express de Robert Fisk:

La presse française, c'est globalement de la merde.aux mains des banquiers et des marchands d'armes

Traduction à la va comme je te pousse d’un article de Robert Fisk sur la tuerie de Deraya en Syrie  imputée généralement à l’armée syrienne.
Sans trancher vraiment, Fisk nous montre que les choses sont plus compliquées qu’à première vue et qu’un certain nombre d’indices plaident pour l’hypothèse d’une tuerie perpétrée par les F.F.I. l’Armée Syrienne Libre.
J’ai pris l’article dans The Independent Irlande mais Robert Fisk collabore en ce moment avec The Independent du Royaume Uni (les liens entre les deux journaux sont étroits).
Un fait assez emblématique de la couverture de la crise syrienne est que, en dépit du contenu de l’article, la photo proposée par The Independant (Irlande) pour illustrer l’article comporte une légende qui impute le massacre aux fameuses shabiha, les milices progouvernementales…

Par Robert Fisk, The Independent (Irlande)

La ville syrienne de Deraya où un massacre a été commis est un lieu ou planent fantômes et questions. Ils font écho au grondement des explosions de mortiers et aux tirs d’armes à feu d’hier avec ses quelques habitants rentrant chez eux et parlant de mort, d’agressions, de «terroristes» étrangers, et son charnier hanté par des tireurs embusqués.

Les hommes et les femmes avec qui j’ai pu discuter, deux d’entre eux ayant perdu des proches parents pendant cette journée d’infamie il y a quatre jours, m’ont raconté une histoire différente de celle qui a été reprise dans le monde entier : leur récit était celui d’une prise d’otages par l’Armée Syrienne Libre et de négociations désespérées pour un échange de prisonniers entre les opposants armés au régime et l’armée syrienne, avant que la prise d’assaut de la ville par les forces gouvernementales pour en reprendre le contrôle aux rebelles.

Officiellement, aucune mention n’a été faite de ces discussions entre les deux ennemis. Mais des officiers supérieurs de l’armée syrienne ont expliqué à The Independent comment ils avaient «épuisé toutes les possibilités de réconciliation» avec ceux qui avaient pris la ville, tandis que des habitants de Deraya disent qu’il y a un une tentative des deux côtés pour arranger un échange de civils et des soldats en permission – apparemment enlevés par les rebelles en raison des liens de leurs familles avec l’armée gouvernementale -  contre des prisonniers [de l’ASL] aux mains de l’armée. Quand ces discussions ont été rompues, l’armée est entrée dans Deraya, à 8 kilomètres du centre de Damas.
Etre le premier témoin oculaire occidental dans cette ville hier était aussi frustrant que dangereux. Les cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants avaient été déplacés du charnier où beaucoup d’entre eux avaient été découverts ; et quand nous sommes arrivés en compagnie de troupes syriennes au cimetière musulman sunnite – coupé en deux par la rue principale qui traverse Deraya – des tireurs embusqués ont ouvert le feu sur les soldats, touchant l’arrière du vieux véhicule blindé avec lequel nous nous sommes enfuis. Nous avons cependant pu parler avec des civils hors de la portée des officiels Syriens – dans deux cas, c’était dans la sécurité de leurs domiciles – et leur récit de tuerie qui a causé la mort de plus de 245 hommes, femmes et enfants suggère que les atrocités ont été bien plus étendues qu’on ne le supposait.

Une femme, qui s’est présentée sous le nom de Lina, a déclaré qu’elle circulait en ville en voiture quand elle a vu 10 cadavres d’hommes qui gisaient sur la chaussée prés de chez elle. «Nous avons continué à rouler, nous n’osions pas nous arrêter, nous avons seulement vu les cadavres dans la rue,» dit-elle, ajoutant que les troupes syriennes n’étaient pas encore entrées dans Deraya.

Un autre homme a déclaré que, quoiqu’il n’ait pas vu les morts dans la fosse commune, il pensait que la plupart avait un lien avec l’armée gouvernementale avec plusieurs appelés en permission. «Un des morts était un postier – ils l’ont mis dans le lot parce que c’était un fonctionnaire,» déclare cet homme. I ces récits sont vrais, alors les hommes armés – qui portaient des cagoules selon une autre femme qui a raconté comment ils avaient fait irruption chez elel et comment elle les avait embrassés dans la tentative de quelqu’un qui a peur pour les empêcher de tirer sur sa propre famille – étaient des insurgés armés plutôt que des soldats Syriens.

Amer Sheikh Rajab, un cariste, dit que son domicile a été utilisé par des hommes armés comme base pour les forces de « l’Armée Libre,» l’expression par laquelle les civils désignent les rebelles. Ils ont cassé la vaisselle de la famille et brûlé les lits et les tapis – la famille nous a montré les dégâts – mais ils ont aussi retiré des pièces électroniques à l’intérieur des ordinateurs et des téléviseurs qui se trouvaient dans la maison. Pour s’en servir comme composants pour des bombes, peut-être ?

Su une route, à la limite de Deraya, Khaled Yahya Zukari, un chauffeur routier, était en train de quitter la ville dans un minibus avec sa femme, Musreen, 34 ans, et leur fille âgée de sept mois.

«Nous étions en route pour [le faubourg voisin de] Senaya quand soudain il y a eu de nombreux tirs dans notre direction,» dit-il. «J’ai dit à ma femme de se tapir contre le sol mais une balle a pénétré dans le véhicule et a traversé le corps notre bébé et a touché ma femme. C’était la même balle. Elles sont mortes toutes les deux. Les tirs venaient des arbres, d’un espace vert. C’étaient peut-être des militants cachés dans le terrain et derrière les arbres qui pensaient que nous étions un bus militaire qui transportait des soldats.»

Et une enquête approfondie sur une tragédie de cette ampleut et dans ces circonstances était virtuellement impossible hier. A certains moments, accompagnés de soldats Syriens, nous devions foncer dans des rues vides avec des tireurs antigouvernementaux embusqués aux intersections ; de nombreuses familles s’étaient barricadées chez elles.

Même avant notre départ pour Deraya à partir de la grande base militaire de Damas – où se trouvent des chars T-72 et des hélicoptères de combat Hind fabriqués en Russie – un obus de mortier, peut-être tiré depuis Deraya même, s’était abattu sur la piste à à peine 300 mètres de nous, provoquant une colonne de fumée qui s’élevait vers le ciel. Même si les soldats Syriens continuaient à se doucher nonchalamment en plein air, j’ai commencé à éprouver un peu de compréhension pour les inspecteurs de l’ONU chargés de contrôler le cessez-le-feu qui ont quitté la Syrie la semaine dernière.

Le récit peut-être le plus triste de tous est celui que j’ai entendu hier de la part de Hamdi Khreitem, 27 ans, qui a raconté, assis dans la demeure familiale avec son frère et sa sœur, comment ses parents, Selim et Aïcha étaient partis acheter du pain samedi. «Nous avions déjà vu les images du massacre à la télévision – les chaînes occidentales disaient que c’était l’armée syrienne, la télévision d’Etat disait que c’était l’ «Armée Libre» - mais nous n’avions plus à manger et papa et maman sont partis en ville en voiture. Puis nous avons eu un appel de leur téléphone mobile et c’était ma mère qui disait seulement : ‘Nous sommes morts.’ Elle n’était pas morte.

 «Elle était blessée à la poitrine et au bras. Mon père était mort mais je ne sais pas où il a été touché et qui l’a tué. Nous l’avons sorti de l’hôpital, recouvert [d’un linceul] et nous l’avons enterré hier.»

Développement d'applications Web utiles

Développement d'applications Web utiles:
Les applications Web sont de plus en plus d'importance en tant qu'outil commercial dans le scénario actuel dominé par Internet aux entreprises. Ce ne sont que la paix simples d'applications qui peuvent être accessibles à partir de n'importe où dans le monde facilement avec l'aide d'Internet et de la technologie cloud . Cela peut également être utilisé en tant qu'application logicielle terme pour les ordinateurs dont le programme sont codées dans la langue du navigateur pris en charge comme java script, html, CSS ou PHP afin qu'il puisse être rendu à l'endroit des navigateurs Internet. Ces applications sont très célèbres en raison du fait que les navigateurs Internet comme Firefox soir sont très fréquents maintenant quelques jours et gratuit à télécharger. L'ensemble du processus de développement web app peut être divisé en quatre parties:
Development of Useful Web Applications
Au début, la portée de l'application Web doit être déterminée. Sa définition, le but, la nature doivent tous être esquissé.
Le client qui va utiliser l'application et les développeurs de l'application doivent se réunir et de discuter en détail sur le projet, les points qui doivent être touchées sont la faisabilité, les solutions de planification, les limites, le cas échéant. Les objectifs futurs de la demande sera également décidée, et à la fin tout sera correctement documenté pour référence future et comparatif avec le rendement réel.
Formant un plan de statuer sur les différentes spécifications, la technologie et les méthodes à utiliser, de décider de l'application web architecture, etc
La deuxième partie consiste à déterminer les étapes de la mise en œuvre de la stratégie de développement d'applications. Chaque détail mineur ou majeur en ce qui concerne les événements et les tâches est planifié méticuleusement.
  • Mise en place du développement d'applications web dans la troisième partie du travail de développement proprement dit commence. Voici la structure de l'application et le cadre est rédigé; variables des données sont établis; entités et le processus de codage sont décidées. En outre, les applications types, les classes et les bibliothèques sont modifiés et enfin le processus de mise en œuvre et le développement est terminé.
  • Performances et la stabilité a été testée et reported.The quatrième et dernière partie se concentre sur les tests de l'application web développée. C'est bon fonctionnement et la sécurité est testé. Si les bugs sont trouvés, ils sont guéris. Aussi à ce stade des divergences qui peuvent endommager la demande est recherché et s'il le trouve, sont fixes. Un bon état de fonctionnement, l'application sûre et stable est toujours la conclusion idéale de tout processus de développement du traitement des demandes Web. Cette partie traite également de l'établissement de politiques et de processus qui construisent un système de soutien efficace.
Il ya beaucoup de parties concernées qui nécessitent des applications Web, par exemple-Business-to-Business interaction. Beaucoup d'entreprises du monde entier sont intéressés à faire des affaires les uns avec les autres via des réseaux privés qui assurent la sécurité et la confidentialité.
Ce processus gagne en popularité parmi de nombreuses sociétés étrangères qui externalisent fréquemment des projets les uns aux autres. Du processus de transfert de fonds commun de comptes bancaires, à l'application d'un vaste réseau de services Web qui met à jour les données de prix au niveau mondial, l'utilisation de l'infrastructure des applications Web à base devient nécessaire pour de nombreuses entreprises.
Cependant choix du bon type de projet sur lequel travailler est partie extrêmement importante dans un processus de développement d'applications Web. Vous aurez à évaluer les ressources disponibles, des compétences techniques et des capacités d'édition d'abord. Prendre ces trois cours d'examen, de préparer une liste de toutes les ressources qui sont disponibles et il est possible d'attribuer à chacun d'eux.
Toujours une considération importante est le coût qui est en cause. Préparer un budget pour le projet est vital parce que vous ne voulez pas le projet de bloquer à mi-chemin. Après avoir répondu à ces questions, vous pouvez certainement aller de l'avant avec le processus de développement réel avec Marketing Consultant .

5 façons différentes pour obtenir excès Email Under Control

5 façons différentes pour obtenir excès Email Under Control:
Il ya beaucoup de gens qui sont en difficulté avec des problèmes d'accès par courrier électronique. L'obtention de cette sous contrôle est leur seule préoccupation quand il s'agit de courrier électronique. Ces gens qui sont très touchés par ces problèmes sont ceux qui exploitent leur entreprise en ligne via e-mail. Quand une personne attend courriels d'affaires qui doivent être traitées immédiatement et il devient difficile de les localiser, rien n'est plus troublant que cela. E-mails indésirables remplir votre compte et vous êtes fatigué de supprimer l'entre-deux 100-50 emails sur une base régulière. Cela ne va pas aller mieux que si certaines mesures d'organisation doivent être prises. Tous les jours à venir, ces e-mails de spam ou de la publicité sont en augmentation. Une personne se sent gêné quand les comptes sont spécifiés pour les courriels d'affaires, mais il est rempli d'e-mails non pertinentes.
spam email

Maintenir le décorum

Cette première étape est également mentionné dans la charte que les gens acceptent avant de signer pour un id e-mail. Chaque personne qui compose une liste d'email marketing doit tenir compte du temps précieux du destinataire. Ces gens qui ne considèrent pas ce décorum créer la spirale à la baisse.

Il est préférable de fixer une limite

Selon un récent rapport publié que beaucoup de gens ont passé près de trente pour cent de leur temps chaque jour par écrit ou de répondre par e-mail. La meilleure chose est de fixer une limite pour la Boîte de réception pour recevoir des courriels sur une base quotidienne ou hebdomadaire. Dans les propriétés du courrier électronique, une personne peut choisir le destinataire régulier et sélectionner un certain nombre de courriels qui peuvent être reçus. Les e-mails recherchés peuvent être marqués comme importants dans le menu Boîte de réception ainsi. Les e-mails indésirables peuvent être éliminés et les réglages peuvent être sauvegardés. Cela permettra d'économiser de la fatigue et surtout la boîte de réception afficher uniquement les e-mails qui sont nécessaires. La boîte de réception Outlook restera toujours dans un état ​​organisé ainsi.

Prioriser les e-mails recherchés

Différents comptes de messagerie fournir à ses utilisateurs des options différentes de prioriser un e-mail. Une personne peut choisir un drapeau ou une étoile sur l'e-mail souhaitée et le reste dans la corbeille. Faire est très bénéfique, car la boîte de réception sera la réception de courriels non désirés seulement. Ce sera également interdire courriels en vrac et inutile si l'utilisateur compte des paramètres de messagerie choisi l'option de la boîte de réception pour recevoir des e-mails importants uniquement. Le problème avec ceci est que les e-mails envoyés par des contacts nouvellement serez dirigé vers la corbeille par les paramètres de la boîte de réception. La solution est d'aller dans le menu corbeille et sélectionnez l'e-mail de l'envoyer à la boîte de réception. Le nouvel e-mail sera sauvé et seront toujours reçues dans la boîte de réception.

Ne Inscrivez-vous à ordure avec l'id d'affaires

Limiter la messagerie d'entreprise à des fins commerciales seulement. Il n'est pas sage de souscrire à différentes options pour la messagerie d'entreprise. Gardez la messagerie d'entreprise comme étant limitée que possible.

Marquer les e-mails auxquels vous avez répondu

Le choix d'un signe d'être montré sur une messagerie lire ou tout simplement mettre une marque sur les e-mails ont répondu, car cela permettra d'économiser du temps.
Pour organiser votre boîte de réception de ces cinq étapes doivent être suivies.
  • Maintenir le décorum
  • Fixer une limite
  • Prioriser les e-mails importants
  • Ne vous inscrivez pas ou de souscription d'ordure
  • Limiter la messagerie d'entreprise pour les entreprises que
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L’Algérie dépend à 96% des exportations d'hydrocarbures

L’Algérie dépend à 96% des exportations d'hydrocarbures: Le marché du travail pour construire une économie saine et diversifiées notamment sur l’agriculture, le tourisme l’industrie, les énergies renouvelables et les services de hautes valeurs ajoutées.
Cette manne pétrolière, le grand malheur de l’Algérie. C’est à cause d’elle que le pays n’a pas développé. Aujourd’hui encore, le pétrole et le gaz naturel sont les principales sources de revenus de l’Algérie. La seule solution pour l'Algérie dans le monde De l'après-pétrole est de se coordonner pour construire une économie  saine et diversifiée notamment sur l'agriculture, le tourisme, l’industrie, les énergies renouvelables, les services financiers, les biotechnologies, l’automobile, l'aéronautique, les services de haute valeurs ajoutées etc. qui vont assurer au pays une source de revenus extrêmement profitable, La diversification de l'économie nationale et le développement des exportations hors hydrocarbures en Algérie sont, depuis plus d'une décennie, au centre des préoccupations des pouvoirs publics qui ont pris des mesures destinées à promouvoir la production algérienne sur les marchés extérieurs. Actuellement, le programme du gouvernement vise la diversification de la production nationale par la valorisation des ressources naturelles du pays, la substitution à l'importation ainsi que la promotion des exportations hors hydrocarbures.
Des milliers d’emplois peuvent être créés à court et moyen termes. Il suffit de mettre en place une politique publique qui encourage cette démarche. Le développement des énergies renouvelables et l’économie verte est susceptible de réduire le chômage et de créer de l’emploi  Plus de 1,4 million d’emplois pourront être créés en Algérie à l’horizon 2025. Enfin, il ne faut pas oublier que le tourisme est un outil de valorisation du patrimoine culturel, et que son développement est un facteur essentiel d’ouverture et d’échange interculturel. Un programme mené actuellement par le secteur privé devrait augmenter la capacité nationale en lits hôteliers de 80.000 unités, qui viendront renforcer la capacité actuelle, estimée à 95.000 lits. Plus de 700 projets touristiques en cours de réalisation au niveau national avec la création de 36000 emploi, en cours de réalisation à travers les différentes régions du pays au titre des programmes d’investissements touristiques. L’agriculture est le secteur le mieux indiqué pour stimuler l’emploi et résorber le chômage notamment dans les zones enclavées, souffrant de pauvreté et d’isolement. Les fellahs et leurs enfants comptent beaucoup sur les instituts de formation professionnelle pour développer leurs connaissances et développer le secteur de l’agriculture. D’où l’intérêt de dégager les voies et moyens pour développer l’agriculture et l’industrie, l’industrie doit servir l’agriculture, L’importance d’intégrer les filières des métiers de l’agriculture dans les établissements de la formation professionnelle. La gestion des déchets un atout pour l’économie, est l’un des créneaux très porteur, Le potentiel économique est très grand. Il y a plusieurs domaines et secteurs d’activité qu’on peut développer juste en leur accordant une place dans l’économie. Le domaine de la gestion et de l'exploitation des déchets. C’est très simple, puisque les déchets existent et en énormes quantités, il suffit juste de les ramasser et de les exporter, et ça rapporte beaucoup. Le carton qui s’éparpille par terre chez nous  coûte jusqu’à deux dollars le kilogramme sur les marchés internationaux. Chaque village, et chaque commune  contribuait à cette activité ? C’est des millions en devises qui seront encaissés chaque année. En plus, des milliers de postes seront créés. Selon les chiffres officiels, il existe 990.496 entreprises dont plus de 934.200 entités économiques sur le territoire national. Le recensement révèle que les personnes physiques sont majoritaires par rapport aux personnes morales avec un taux de 95%. De même que le secteur privé représente 98% du tissu industriel national. En achetant des actions dans les grandes entreprises européennes qui sont en difficulté, on deviendra un partenaire souverain de ces entreprises. En plus, en étant un actionnaire dans une multinationale, on pourra faire venir ces groupes en Algérie pour investir localement. C’est une valeur ajoutée qui sera créée, en plus de  milliers de postes d’emploi.


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Le loup traqué dans le Var

mardi 21 août 2012


Publié le 20/08/2012 | 10:32 , mis à jour le 20/08/2012 | 10:44
Un loup, dans le Gévaudan (Lozère), le 11 juillet 2012.

Un loup, dans le Gévaudan (Lozère), le 11 juillet 2012.

(PHILIPPE HUGUEN / AFP)
FRANCE – La cohabitation entre bergers et loups se passe mal. Avec l’été, les moutons sont dans les pâturages et les attaques se multiplient. A tel point que le préfet du Var a signé un arrêté ordonnant une “opération de tir de prélèvement”, à partir de lundi 20 août, selon Var Matin. En clair : un loup peut être abattu.
Le tir de défense avait déjà été autorisé dans les Hautes-Alpes. Mais, cette fois, il sera permis de tirer de “jour comme de nuit sur un loup mâle ou femelle, jeune ou adulte, jusqu’au 19 septembre”“Nous sommes parvenus au stade ultime, explique le préfet.Les diverses mesures de protection et de défense mises en œuvre depuis plusieurs années ne suffisent pas, les dommages subis par les éleveurs ne cessent d’augmenter.”
Toujours d’après le journal, 85 attaques de loups ont entraîné la mort ou la blessure de 201 bêtes entre le début de l’année et le 31 juillet. La quasi-totalité des attaques se produisent sur le plan de Canjuers, un plateau calcaire d’une altitude moyenne de 800 mètres, situé au nord du département.
En Lozère aussi, le loup est devenu le cauchemar des éleveurs.
FTVi
Dans la même rubrique

Huit espèces françaises méconnues en voie de disparition


Publié le 20/08/2012 | 18:04 , mis à jour le 21/08/2012 | 14:32
Mauremys leprosa se baigne en Grèce.

Mauremys leprosa se baigne en Grèce.

(ROLF NUSSBAUMER / IMAGEBROKER RF / GETTY IMAGES)
ANIMAUX – Panda, tigre, beluga, gorille… En matière d’espèces menacées, ce sont les premiers noms qui nous viennent à l’esprit. Des espèces parmi les milliers d’autres dont on ne parle jamais, ou presque, et qui pourtant figurent sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
En France aussi, la faune et la flore sont en danger. Le ministère de l’Ecologie prépare depuis le début de l’été des plans nationaux d’actions (PNA) pour éviter la disparition de huit espèces menacées dans l’Hexagone. Objectifs : ”organiser un suivi cohérent des populations des espèces concernées”“mettre en œuvre des actions coordonnées favorables à la restauration de ces espèces ou de leurs habitats”, et la sensibilisation du public. Présentation des futurs bénéficiaires.
La vipère d’Orsini

Une vipère d'Orsini.

Une vipère d’Orsini.

(GETTY IMAGES)

Discrète, sédentaire, peu agressive, la vipère d’Orsini vit dans les Alpes du Sud. Mais les perturbations de son habitat, comme le tourisme ou la sylviculture, la menacent aujourd’hui. L’espèce subit “un déclin important de la population depuis une vingtaine d’années avec un risque d’extinction très fort”, explique le Syndicat mixte d’aménagement et d’équipement du mon Ventoux. Sur la liste rouge mondiale de l’UICN, elle est protégée par de nombreuses conventions internationales.
Le PNA en faveur de la vipère d’Orsini fait suite au programme de conservation LIFE, engagée en 2006 et terminé en 2011. Avec un budget réduit toutefois : 30 000 euros par an, pendant cinq ans, souligne Marc-Antoine Marchand, coordinateur du PNA, contacté par FTVi. La disparition de cette espèce contribuerait à la perte de la biodiversité, enjeu écologique clairement énoncé à une échelle mondiale, explique-t-il. Et d’ajouter que la disparition d’une espèce aussi sédentaire que la vipère d’Orsini “serait un marqueur évident de perturbations à une échelle locale”.
Lézard ocellé et des Pyrénées

Un lézard ocellé.

Un lézard ocellé.

(SIPA)

De l’est des Pyrénées-Atlantiques à l’est de l’Ariège, entre 2 000 et 3 000 m d’altitude, trois espèces endémiques sont aujourd’hui menacées par le réchauffement climatique et la destruction de leur habitat (stations de ski, barrages…) : le lézard de Bonnal, le lézard du Val d’Aran et le lézard d’Aurelio. ”Inadaptées aux environnements plus chauds”, dit le ministère de l’Ecologie, avec une aire de répartition peu étendue, “cela signifie une probabilité de recolonisation faible ou nulle en cas d’extinction locale”, estime le projet de PNA (PDF).
En Provence, la plaine de la Crau est l’un des viviers les plus importants d’un autre reptile menacé : le lézard ocellé, “le plus grand lézard français”, note le ministère“Perte et fermeture des habitats favorables”, baisse du nombre de lapins de Garenne, pourtants essentiels dans son écosystème (ils partagent le même terrier)… ”Sans la mise en place de mesures efficaces, un déclin rapide des populations existantes est à craindre”, pointe le projet (PDF). Parmi les idées avancées : le “maintien ou le rétablissement des corridors biologiques” pour permettre aux lézards de se déplacer.
L’Emyde lépreuse

Mauremys leprosa se baigne en Grèce.

Mauremys leprosa se baigne en Grèce.

(ROLF NUSSBAUMER / IMAGEBROKER RF / GETTY IMAGES)

Son nom n’est pas très engageant, mais l’animal est plutôt gracieux. II s’agit d’une petite tortue peuplant les cours d’eau des Pyrénées orientales. En France, l’espèce est protégée, ainsi que son habitat. Comme pour les lézards des Pyrénées, c’est son aire de répartition très restreinte qui la menace d’extinction. Ça et la pollution chimique de l’eau, l’assèchement de certaines zones et la destruction de son habitat naturel.
Avec actuellement peu de stations où l’espèce se reproduit, l’Emyde lépreuse justifie son statut d’espèce ‘en danger’ sur la liste rouge nationale de l’UICN”, explique le projet de PNA (PDF).
La moule perlière d’eau douce

Une Margaritifera margaritifera photographiée dans une rivière suédoise.

Une Margaritifera margaritifera photographiée dans une rivière suédoise.

(JOEL BERGLUND / WIKIMEDIA COMMONS)

Principalement réparties dans le Massif central et armoricain, les moules perlières d’eau douce sont aussi présentes dans le Morvan, les Vosges ainsi que les Pyrénées. Mais sur les 80 rivières françaises où on peut les trouver, “une petite dizaine seulement hébergent toujours des populations en bonne santé (…) dans le Morvan et le Massif central”, indique le projet (PDF).
Protégée au niveau européen, son mode de vie est fragile. Très sensible à la qualité et la fraîcheur de son environnement, l’aménagement de rivières, les cours de plus en pollués et le réchauffement climatique et de l’eau la menacent d’extinction. En outre, elle pond des larves qui doivent rapidement parasiter des poissons-hôtes pour survivre, mais ces derniers se font rares. Si ce n’est plus le cas aujourd’hui, ces moules ont par ailleurs été surpêchées au cours des siècles précédents pour leurs précieuses perles.
La Grande Mulette
Autrefois présente dans la quasi-totalité des grands et moyens cours d’eau en Europe, 90% de la population totale de cette moule d’eau douce se trouve aujourd’hui en France, note le ministère.
Présente notamment dans la Vienne, la Creuse, et la Charente, ce mollusque de 20 cm subit les mêmes désagréments que la moule perlière d’eau douce : surpêche, pollution des eaux, changement climatique, raréfaction des poisson-hôtes - notamment l’esturgeon d’Europe, indispensable aux larves de la Grande Mulette et quasi disparu des cours d’eau français.
Les plantes aussi sont en danger

L'Aster des Pyrénées.

L’Aster des Pyrénées.

(AFP)

Deux espèces végétales sont menacées en France : le Panicaut vivipare et l’Aster, emblématique des montagnes pyrénéennes.
La première,“une espèce endémique de la côte atlantique, note le ministère, est même considérée en danger d’extinction dans la liste rouge mondiale de l’UICN. “En quelques décennies, à cause de l’urbanisation et de l’abandon des pratiques agro-pastorales anciennes, elle a quasiment disparu du territoire français”, écrit Le TélégrammeLe Panicaut vivipare a été aussi victime du “changement d’affectation des sols” (urbanisation, agriculture), précise le projet (PDF), et “ne subsiste plus que dans une seule station” protégée, à Belz, dans le Morbihan.
L’Aster des Pyrénées est une autre plante endémique protégée dans l’Hexagone, qui accueille sur son territoire “11 des 14 stations” où on peut la trouver, indique leministère. D’après la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement du Midi-Pyrénées, trois facteurs principaux la menacent d’extinction: la cueillette excessive par le passé et le risque d’arrachage en bord de route ; “les risques liés aux travaux”, notamment hydroélectriques, courants en montagne ; et, comme pour le Panicaut, la “disparition de l’usage pastoral”, qui provoque notamment l’apparition ou l’augmentation de plantes plus dynamiques qui finissent par étouffer les plus faibles.
Floriane Louison

Le triclosan, un antibactérien dangereux pour le cœur ?


Publié le 16/08/2012 | 19:20 , mis à jour le 16/08/2012 | 19:28
Le triclosan est un antibactérien souvent présent dans les dentifrices. 

Le triclosan est un antibactérien souvent présent dans les dentifrices.

(EBERHARD GRAMES / BILDERBERG / AFP)
SANTE – On le trouve souvent dans le savon liquide, le dentifrice ou le déodorant.  Selon une étude récente, l’antibactérien triclosan pourrait bien faire plus de mal que de bien. Déjà soupçonné d’être un perturbateur hormonal, le triclosan altérerait la fonction musculaire, et en particulier celle du muscle cardiaque, selon des chercheurs américains qui ont étudié son effet sur la souris et sur des petits poissons.
Le toxicologue Isaac Pessah (Université de Californie-Davis) et ses collègues ont soumis des souris à des doses similaires à celles rencontrées par l’homme dans sa vie quotidienne et ont “été surpris par l’importance de l’altération de l’activité musculaire dans des organes très divers et à la fois dans le muscle cardiaque et dans les autres muscles”.
Selon l’étude, le triclosan a eu un effet dépresseur “vraiment spectaculaire” sur la fonction cardiaque des souris tandis que les petits poissons étudiés ont montré une réduction sensible de leur capacité à nager après sept jours d’exposition à l’antibactérien.“Chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque, le triclosan pourrait avoir un effet significatif en raison de son utilisation massive” relève pour sa part Nipavan Chiamvimonvat, un autre co-auteur de l’étude.

Brésil. “Lacoste”, ce narco qui torturait ses rivaux avec des crocos

Brésil. “Lacoste”, ce narco qui torturait ses rivaux avec des crocos:
Publié le 16/08/2012 | 11:26 , mis à jour le 16/08/2012 | 11:38
Surnommé "Lacoste", un trafiquant de drogue brésilien élevait deux bébés crocodiles dans une favela de Rio pour torturer ses rivaux.

Surnommé “Lacoste“, un trafiquant de drogue brésilien élevait deux bébés crocodiles dans une favela de Rio pour torturer ses rivaux.

BIZZARE – Il avait vraiment les moyens de les faire parler. Surnommé “Lacoste”, un trafiquant de drogue brésilien élevait deux bébés crocodiles dans une favela de Rio pour torturer ses rivaux. Cette histoire étonnante a été rapportée par la police brésilienne, mercredi 15 août. ”Il se servait des deux bébés crocodiles pour intimider ses ennemis et les maltraiter tout comme les trafiquants qui n’obéissaient pas à ses ordres”, a précisé à la presse un policier militaire du Bataillon d’opérations spéciales (Bope).
Le Bope a découvert les animaux lors d’une opération menée mardi pour capturer Wallace de Brito, alias “Lacoste”, 25 ans, le chef du trafic de drogue de la favela Morro da Serrinha, dans la zone nord de Rio. Ils se trouvaient dans sa maison.
Durant cette opération, qui a opposé trafiquants et policiers, cinq présumés criminels ont été tués et cinq suspects arrêtés. Onze armes à feu et des munitions ainsi que de la drogue ont également été saisis. ”Lacoste”, qui doit ce surnom à son penchant pour le crocodile, l’animal du logo de la marque française de vêtements, a réussi à prendre la fuite. La police offre une récompense de 500 dollars pour toute information à son sujet, selon le quotidien O Dia (lien en portugais) de mercredi.
FTVi avec AFP

Pays-Bas : une télé-réalité martienne en prévision

dimanche 19 août 2012

Pays-Bas : une télé-réalité martienne en prévision:
Mars fait aujourd'hui l'objet de très nombreux projets plus ou moins réalisables, encouragés par la récente réussite de Curiosity (Crédits : NASA)
La start-up néerlandaise “Mars One” projette d’envoyer quatre astronautes sur Mars en 2023. Non seulement cette date précède de 7 ans celle annoncée par la NASA, mais surtout elle marquerait un tournant dans l’histoire en alliant pour la première fois aérospatial et télé-réalité.
Jenifer, Jean-Pascal, Loana, ses noms vous disent forcément quelque chose. Ils furent les premiers héros français de télé-réalité, ce genre télévisuel très controversé qui a explosé tous les records d’audience. Mais ces “monsieur-et-madame-tout-le-monde” pourraient très bientôt être remplacé par des scientifiques, plus précisément des astronautes. Imaginez un peu : les jeans, tee-shirts et tenues de scène seraient supplantés par des combinaisons spatiales. Aux “maisons”, “châteaux” et autres “loft” se substituerait la planète Mars. Et enfin, les analyses scientifiques et les découvertes en tout genre succéderaient aux prises de bec, amourettes et chansons. Si ce projet peut paraître loufoque, c’est pourtant bel et bien ce que planifie la start-up néerlandaise “Mars One” pour l’an 2023.
Le créateur de la société est un ingénieur en mécanique de 35 ans, Bas Lansdorp, qui a longtemps travaillé dans l’éolien et a confié à l’AFP que, pour lui, “la conquête de Mars est l’étape la plus importante de l’histoire de l’humanité“. Aussi, malgré le scepticisme des experts, M. Lansdorp prévoit d’organiser un voyage vers Mars pour quatre astronautes en l’an 2023, soit 7 ans avant les plans dévoilés par la NASA. Mais ce voyage serait un aller simple car le retour serait trop difficile techniquement pour avoir lieu, selon lui. De plus, rien que l’aller coûterait la somme astronomique de 6 milliards de dollars, soit 4,8 milliards d’euros. Il s’agit de plus du double du montant dépensé pour mettre au point la mission du rover Curiosity, atterri sur Mars il y a quelques jours.
C’est afin de payer ce coût que l’ingénieur a eu l’idée d’utiliser les médias, notamment la télé-réalité. Pas étonnant puisque l’inventeur du concept est l’un de ses compatriotes, le Néerlandais Paul Römer, papa de l’émission Big Brother. C’est d’ailleurs en discutant avec ce dernier que Lansdorp a pensé à filmer l’épopée martienne et à la diffuser. La sélection des astronautes, leur voyage de sept mois, puis leur vie quotidienne sur la planète rouge seraient alors suivis par les Terriens grâce à la télévision. Un autre compatriote, le prix Nobel de physique 1999 Gerard ‘t Hoofd, a déjà soutenu l’opération : “De tout temps, il y a eu des aventuriers pour se lancer dans des voyages vers l’inconnu, pensez aux vikings qui sont allés en Amérique, à Christophe Colomb“.
Vingt astronautes martiens
L’équipe de Lansdorp travaillant sur le projet est constituée d’un physicien, d’un graphiste industriel et d’une spécialiste en communication d’entreprise. Ceux-ci souhaitent contrôler la “coordination générale” de l’opération mais laisseraient la réalisation technique à des sociétés privées spécialisées. Ils déclarent être en mesure de faire atterrir sur Mars quatre cosmonautes en avril 2023, rejoints un peu plus tard par d’autres. Les premiers astronautes auraient ainsi pour mission d’installer la colonie et de mener des recherches scientifiques, notamment sur d’éventuelles traces de vie.
Leur oxygène serait produit à partir d’eau présente sous forme de glace dans le sous-sol. Puis en 2033, vingt astronautes seraient officiellement martiens. Pourtant, plusieurs experts s’interrogent sur l’éthique du projet et sur sa faisabilité technique. Chris Welch, professeur d’ingénierie spatiale à l’Université internationale pour l’espace (ISU) de Strasbourg, s’inquiète : “Je pense qu’il y a de nombreuses questions qu’ils n’ont pas examinées assez en profondeur. D’un point de vue technique, je dirais que c’est du 50/50, en tout cas c’est un essai courageux“. Lansdorp lui-même reconnaît que de nombreux aspects restent encore à déterminer pour réussir l’opération.
Jusqu’à aujourd’hui et depuis 1960, seules 50% des missions des grandes agences spatiales visant à l’atterrissage d’un robot sur Mars ont atteint leur but. D’ailleurs, le président américain Barack Obama avait déjà étonné par son optimisme en prévoyant l’envoi d’hommes sur la planète rouge en 2030. La colonie de Lansdorp annoncée pour 2023 semble donc à beaucoup totalement utopique. Surtout lorsque l’on sait que la température martienne tourne autour de -55°C et que son atmosphère est composée à 95% de dioxyde de carbone.
Une idée visionnaire
Pour Chris Welch : “Faire atterrir une personne à la surface de Mars… pourquoi pas. Mais faire atterrir quatre personnes et les garder en vie sur place, c’est beaucoup plus difficile“. D’après Jorge Vago, expert d’un programme d’exploration de Mars de l’ESA (Agence spatiale européenne), les turbulences à la surface de la planète rouge rendraient presque impossible la pose de deux engins spatiaux au même endroit comme le prévoit Mars One. Il explique : “Si un véhicule robotisé doit préparer l’aménagement d’un module habitable ayant atterri à 20 ou 100 kilomètres, il lui sera très difficile de l’atteindre“.
Autre problème sous-évalué selon Vago : les éruptions solaires projettent dans l’espace de la matière ionisée qui peut brûler les astronautes et endommager gravement leurs vaisseaux. Le président de la Société spatiale néerlandaise, Gerard Blaauw, émet lui aussi des doutes. Mais il encourage “l’idée visionnaire de combiner les médias et l’aérospatial“. Même si dates et moyens techniques pourraient faire défaut à la start-up néerlandaise Mars One, il ne semble donc pas exclu qu’une télé-réalité martienne vienne un jour accompagner nos soirées.

 

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